Dans une recherche ethnographique et sociologique à l'occasion de son exposition "Laxoa, aux origines basques de la pelote basque" à la villa Ducontenia de Saint-Jean-de-Luz, la photographe luzienne Séverine Dabaddie partage plus d'une cinquantaine de clichés sur le laxoa en dévoilant les codes de ce jeu perpétué par ses ancêtres basques.
Organisée par le Centre Départemental d’Education au Patrimoine Ospitalea à Irissarry, en collaboration avec la ville de Saint Jean de Luz, cette exposition présente le laxoa autour de trois thèmes : son histoire, ses règles et ses objets.
Héritière du jeu de paume, largement pratiquée dans toute l'Europe du Moyen Age au XVIème, la pelote devient basque avec le laxoa.
En protégeant leur main par un gant de cuir, les Basques en ont créé les premières règles et la pratique avec gants de cuir et butoir. Comme pour le tennis, on compte les points en 15, 30, 40 et la partie se joue face à face, mais sans filet au milieu.
Issue du jeu de paume, la pelote remonterait au Moyen Age A partir de la fin du XIXème, la pelote basque se diversifie avec l'utilisation de la chistera, la pala et la laxoa.
En extérieur ou en intérieur, dans un trinquet, les divers jeu de pelote, tel le «rebot» (jeu de plusieurs joueurs conte une autre équipe), le «pasaka», le plus ancien des jeux datant du XVIIème, le «laxoa» qui se joue encore dans le Baztan lors de championnats organisés par une soixantaine de passionnés.
Après six livres à son actif, la photographe Séverine Dabbadie - avec la collaboration de l'historienne Christine Etchezaharreta - publie un album sur le thème de l'exposition : "Laxoa, aux origines de la pelote basque ".
Jusqu'au 9 octobre Exposition "Laxio, aux origines de la pelote basque" - Photographies de Séverine Dabbadie. Entrée libre du mercredi au dimanche de 14h30 à 19h - Samedi de 10h à 12h30 et 14h30 à 19h.
Photo de couverture : Joueur de pelote basque à Ciboure - Photo S. Dabaddie