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Cinéma
Pays Basque & FIPADOC
Pays Basque & FIPADOC
© DR - « Pays Basque et Liberté, un long chemin vers la paix » de Thomas Lacoste

| Rédaction 499 mots

Pays Basque & FIPADOC

Présidé par Anne Georget et dirigé par Christine Camdessus, le FIPADOC s’inscrit dans le circuit des grands festivals documentaires européens en présentant des œuvres d’exception sélectionnées aux quatre coins du monde. Il représente tous les formats : courts, moyens, longs métrages, unitaires ou séries. Il réunit tous les genres : histoire, découverte, géopolitique, culture. Il accueille les nouvelles écritures : VR et webdocs. Il est conçu pour tous les écrans. Il invite tous les publics : professionnels, grand public, étudiants. Et il réunit chaque année à Biarritz, pendant six jours, grand public et professionnels autour d’une sélection d’œuvres d’exception. Lieu de rencontres et d’émergence de nouveaux projets, le FIPADOC s’engage pour l’innovation, l’éducation à l’image et la jeune création (notre « Lettre » du 10 janvier).
Et au sein d’un si dense programme, le Pays Basque y a sa place, à commencer par les programmes en compétition  :
- Dans la série « documentaire national », on découvrira « Pays Basque et Liberté, un long chemin vers la paix » de Thomas Lacoste / 52' : nourri d’images d’archives et d’entretiens exclusifs, narré par des acteurs locaux et internationaux de tout premier plan, ce film développe un autre récit du conflit basque depuis la guerre d’Espagne jusqu’au désarmement d’ETA en avril 2017 et son auto-dissolution le 3 mai 2018 (première projection : jeudi 23 janvier à 12h 15 / Gare de Midi, en présence du réalisateur, Thomas Lacoste.
- Parmi les programmes hors-compétition, dans la série « Histoires d'Europe », sera projeté « Les Murs de la honte » de Sylvie Garat / 52' : à Belfast, la ville est parcourue de murs peints, séparant des quartiers entiers depuis plus de 50 ans, témoins de la fracture entre catholiques et protestants. Alors que le gouvernement s’est engagé à les détruire, ce film dresse, avec les habitants, un état des lieux et des enjeux autour de ces murs de la « paix » devenus éléments du paysage urbain (première projection : mardi 21 à 11h 45 / Gare de Midi, en présence de la réalisatrice Sylvie Garat (originaire de Souraïde). Egalement, en « Séance spéciale », on verra « Bittor Arginzoniz. Vivir en el silencio » d’Iñaki Arteta / 84' : depuis une vallée isolée du Pays Basque, le chef autodidacte Bittor Arginzoniz est parvenu à classer son restaurant au troisième rang mondial. Sa spécialité, la grillade à la braise, est déclinée pour les ingrédients les plus insolites. Son caractère discret et son savoir-faire à la fois traditionnel et moderne en font un personnage unique dans le monde de la haute cuisine. Projection unique : samedi 25 à 11h 30 / Gare de Midi, en présence du réalisateur Iñaki Arteta.
Enfin, parmi « Les remarqués », « Beau joueur » de Delphine Gleize / 98' : « j’ai imaginé « Beau joueur » comme le roman d’un dépit amoureux et la chanson d’une reconquête ». Une équipe de rugby qui a conquis la liste convoitée du TOP 14 est une équipe qui a touché du doigt, dans un enthousiasme débordant, un Graal fragile, adoubée par un public dont la ferveur est réputée inégalable.

Du 21 au 26 janvier à Biarritz, programme sur  www.fipadoc.com

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