Les chœurs Kantuka et Pozikanta à l'église de Béguios
Sous la direction d'Yves Panizzoli, son nouveau chef arrivé à l'automne dernier, le chœur Kantuka chantera samedi 10 juin à 20h30 dans son église de Béguios en compagnie de Pozikanta de Garazi/Saint-Jean-Pied-de-Port.
Txistulari à l'origine, diplômé en Formation Musicale au Conservatoire de Bayonne, Yves Panizzoli a été formé à la Direction de Chœur par Laetitia Casablanca, professeur de chant choral.
Lahonce : Octavus chante Antonio Vivaldi
Invité par Les Musicales de l’Abbaye de Lahonce, l’ensemble vocal Octavus s’y produira le dimanche 11 juin à 18h sous la direction de Monique Damerol-Croutzet et avec l’accompagnement de Tatiana Panina. Il interprétera diverses pièces musicales de Dino Stella, Jean Sebastien Bach, Johannes Brahms, Jacques Ballue, Junkal Guerrero et Félix Mendelssohn.
La deuxième partie sera consacrée essentiellement au Magnificat du prêtre vénitien Antonio Vivaldi, compositeur du XVIIIème siècle. L’œuvre est à la fois pleine de retenue, de solennité et de joie épousant le texte latin.
Programme du Musée Basque de Bayonne
- dimanche 4 juin, 10h - 18h : 1er dimanche du mois : entrée gratuite. Le choix du conservateur, 15h. Visite thématique : Le textile dans les collections du musée avec Sabine Cazenave, conservateur en chef. Gratuit. Sur réservation.
- jeudi 8 juin mai, 18h : Jeudi au musée / Noiz arte? Diffusion en français du documentaire de David Gracy et Karine Coquelin. En partenariat avec la SAMB. Entrée libre. Sur réservation.
- samedi 10 juin, 10h en français, 11h en euskara : Visite-Atelier petite enfance / Eguzkilore Visite sur le thème de la maison, suivie de la réalisation d'une eguzkilore (porte-bonheur). Pour les 2-4 ans. 2,50€/enfant. Gratuit pour les accompagnants. Sur réservation.
- samedi 10 juin, 14h, Visite-Atelier jeune public / Eguzkilore Visite sur le thème de la maison, suivie de la réalisation d'une eguzkilore (porte-bonheur). Durée : 2h. 5€/enfant. Bilingue. Sur réservation.
- jeudi 15 juin mai, 18h : Jeudi au musée : Cyclisme au Pays Basque, conférence de Francis Lafargue et Ximun Larre. Dans le cadre du passage du Tour de France au Pays Basque. Entrée libre. Sur réservation.
Jeudis au musée (conférences, conférences musicales et dansées, projections de films, etc.) : 18h, entrée libre sur réservation au tél. 05 59 59 08 98, jauge limitée à 40 personnes. Les personnes déjà inscrites peuvent, si nécessaire actualiser leur fiche d’inscription. (changement d’adresse, de téléphone, de médecin ou autres).
Le musée est ouvert toute l’année. Fermé les lundis, jeudis matin et jours fériés sauf les 14 juillet et 15 août.
Horaires : mardi, mercredi, vendredi, samedi, dimanche : 10h à 18h / jeudi : 13h à 20h (gratuit de 18h à 20h).
Conférences
- Conférence de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne mercredi 7 juin prochain à 16h30, à la Peña taurine Côte Basque, 12 allées marines à Bayonne : Les lieux sacrés à Bayonne : du Temple de Mars à la Cathédrale Sainte Marie par Pierre-Henri Castets, SSLA Bayonne. Pourquoi la Cathédrale a-t-elle deux tours ? A quoi servent-elles ? Pourquoi les évêques de Bayonne se font ils enterrer dans la crypte ? Pourquoi la cathédrale est-elle construite là ? Comment s’est-elle insérée dans les rues de Bayonne ? Comment ses mesures sont-elles liées à une date, la date de dédicace ? Sainte Marie est-elle reliée à un réseau de cathédrales et de lieux sacrés ? Et pourquoi Sainte Marie et pas Notre Dame ? Est-elle définie et rattachée à une partie de la Bible qu’elle représente ? Le Maitre bâtisseur est il représenté dans la cathédrale ? C’est quoi les triskels à droite et a gauche de l’entrée au fond de la cathédrale ? Y avait-il avant un temple romain ? Quelle logique a préexisté à la création de la cité de Bayonne par les arpenteurs romains ? Quelle culte les légions romaines ont-elles amenées, et pourquoi les arpenteurs ont-ils choisi ce lieu ? Soit, un voyage dans ce qui constitue nos racines et celles de nos aïeux, dans ce qui a constitué l’intelligence, la culture et la cohésion des époques qui nous ont fait.
Ciboure : mardi 6 juin à 16h à l’institution Béthanie (route d’Olhette) conférence sur Augustin Fresnel (1788-1827) et l’invention des phares modernes par Vincent Guigueno. À l’occasion du bicentenaire de l’allumage du premier appareil utilisant les lentilles imaginées par Fresnel (phare de Cordouan, juillet 1823), le conférencier montrera en particulier le rôle des institutions scientifiques sans lesquelles Fresnel n’aurait pas pu développer ses idées. On s’interrogera également sur l’héritage de Fresnel dans le fonctionnement des phares contemporains. Historien, conservateur en chef du patrimoine, membre de la section Histoire, Lettres et Arts de l’Académie de marine, Vincent Guigueno est l’auteur de plusieurs livres sur les phares (dernière publication, « Le Tour du monde en 80 phares » (EPA, 2019). Association Jakintza / Ouvert à tous. Entrée libre.
Anglet : mardi 6 juin à 17h, La légende noire de l'Empereur Neron, entre Histoire et histoires par Julie Gallego, maître de conférences de latin. Organisé par l'UTLA / Tél. 05 59 57 00 37.
Bayonne vendredi 9 juin à 15h au centre municipal de réunion, 10, rue Sainte-Ursule, quartier Saint-Esprit : «La faim du pétrole» par Pierre Mauriaud, ingénieur géologue. Organisée par l'Université du Temps Libre de Bayonne / Tarifs : 6 euros pour les non-adhérents.
Tosse (Landes) jeudi 8 juin à 16h, salle de Maremne : "Volcans, séismes et tsunamis : La Terre en colère" par le volcanologue Jacques-Marie Bardintzeff, professeur à Université Paris sud Orsay. Entrée adhérents et partenaires 4€ / normal 6€
Agenda
Hendaye : le samedi 3 juin de 18h à minuit place de la République, la Nuit du Cidre animée par les bertsularis Peñagarikano et Amets Arzallus / Sagarno eguna (edo gaua ?)
Euskal Herriko sagardoa, bertako sagarrekin egina / Taloa eta pintxoak, 18etatik aurrera / Bertsularik animatutako taldea: Peñagarikano eta Amets Arzallus.
Saint-Jean-de-Luz : jusqu'au 4 juin, exposition Alexis Gorodine à la galerie Portal, 17 rue des Tourasses
Alexis Gorodine inscrit ses natures mortes, ses animaux vivants ou imaginaires dans l’immortalité.
Pour plus d'infos, lisez l'article d'Anne de La Cerda : https://www.baskulture.com/article/alexis-gorodine-sur-les-traces-dun-pass-mtamorphos-3907
Saint-Palais lundi 5 juin à 18h à l’espace Bideak : soirée anniversaire des 30 ans du circuit des contrebandiers avec Pierre Durand, champion olympique d’équitation aux JO de Séoul en 1988, sur son cheval Jappeloup, le chanteur Hugues Aufray, parrain du circuit des contrebandiers, Marine Costabadie, journaliste à Equidia, la chanteuse Anne Etchegoyen, le président du comité des fêtes de Bayonne, Henri Lauqué, etc.
Repas à 20h30 à l’Hôtel du Midi (inscription obligatoire, informations au tél. 06 14 20 22 82).
Mauléon jusqu’au samedi 24 juin à la médiathèque, exposition « Poème graphique » de Florence Etchart. Artiste peintre à Aussurucq, Florence Etchart propose une méditation autour des arbres, qui suscitent en elle un profond émerveillement. Elle transmet cette émotion par des dessins qu’elle réalise au fusain, à l’encre de Chine et pierre noire. Vernissage ce vendredi 2 juin à 18h.
Biarritz : une gerbe a été déposée sur la tombe du Lt. Jean Picauron au cimetière du Sabaou par l’adjointe à la Culture et à la Mémoire Anne Pinatel pour la Mairie de Biarritz qui a participé à la rénovation de la tombe
Le Général Chipoy a prononcé l'éloge funèbre :
Jean Picauron est né le 7 août 1931 à Toulouse. Il était le fils de Picauron, Emilie demeurant Bidart et il est inhumé depuis 1956 au cimetière du Sabaou à Biarritz. Il a été rejoint par sa mère chérie dans ce caveau le 29 février 1984.
Engagé volontaire le 16 mai 1950 à l’intendance militaire de Bayonne, Jean Picauron intègre l’école de sous-officiers de Saint Maixent (79).
Il est promu caporal-chef le 1er novembre 1950 puis sergent le 1er novembre 1951 avant d’être affecté au 159ème BIA.A (1/2 brigade d’infanterie alpine).
Le 2 février 1952 il intègre l’école supérieure militaire interarmes de Strasbourg au titre du 22ème BCA.
Le 22 septembre de la même année, il rejoint la prestigieuse école d’officiers de Saint Cyr Coëtquidan avant de poursuivre sa spécialisation à Saumur, à l’école de l’arme blindée cavalerie en 1953. Il est promu sous-lieutenant d’active le 16 octobre.
Il est alors affecté au 13ème régiment de dragons de Castres puis muté en septembre 1954 au 9ème régiment de chasseurs d’Afrique tenant garnison à Batni en Algérie (près de Bône). Il embarque le 29 juillet 1955 sur le Sidi Okba pour Bône.
Promu lieutenant le 5 octobre 1955, il décédera treize mois plus tard au combat, le 11 novembre 1956 près de Timgad, à l’âge de 25 ans.
Dès son arrivée en Algérie, il se distingue à plusieurs reprises au combat et se révèle un brillant officier de cavalerie, commandant par intérim son escadron de chars.
Ainsi, le 8 octobre, au cours d’une opération dans les Grmel Amrane, un de ses pelotons étant accroché devant une mechta, il se porte immédiatement sur les lieux.
Constatant que deux de ses hommes gisent blessés dans la mechta, et qu’aucune action par le feu ou par la destruction n’est possible sans mettre en jeu la vie de ses soldats, il met pied à terre sous le feu ennemi et réussit à les sortir de leur dangereuse position. Il est touché par deux balles au cours de cette action. Il réussi à anéantir la bande rebelle qui perd 6 hommes et 6 armes dans cette opération.
Le 11 novembre, son détachement tombe dans une embuscade à 7 kilomètres au sud de Timgad. Grièvement blessé au cours de l’accrochage, il continue le combat jusqu’à épuisement de ses forces avant de décéder, à l’âge de 25 ans, des suites de ses blessures.
Chevalier de la Légion d’honneur, titulaire de la valeur militaire avec palme, cité, déclaré « mort pour la France », le lieutenant Jean Picauron, officier d’exception, a fait honneur à son unité, son armée et son pays.