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Maires de Biarritz : après le buste de Forsans, l’inauguration de l’avenue Bernard Marie
Maires de Biarritz : après le buste de Forsans, l’inauguration de l’avenue Bernard Marie

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Maires de Biarritz : après le buste de Forsans, l’inauguration de l’avenue Bernard Marie

Autour de Mme Marie et de Maider Arosteguy, Max Brisson Vincent Bru Michèle Alliot-Marie Claude Olive, Jean François Irigoyen.jpg
Autour de Mme Marie et de Maider Arosteguy, Max Brisson Vincent Bru Michèle Alliot-Marie Claude Olive, Jean François Irigoyen ©
Autour de Mme Marie et de Maider Arosteguy, Max Brisson Vincent Bru Michèle Alliot-Marie Claude Olive, Jean François Irigoyen.jpg
Maider Arosteguy et Vincent Bru.jpg
Maider Arosteguy et Vincent Bru ©
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C'est dans une belle atmosphère empreinte de beaucoup d'émotion que Maider Arosteguy, maire de Biarritz, avait nauguré lundi dernier l’avenue Bernard Marie en présence de la famille de l’ancien député-maire de Biarritz : sa veuve Renée Marie (âgée de 103 ans), sa fille Michèle Alliot-Marie, ancien Ministre d’État ; et des élus actuels : le sénateur Max Brisson, le député Vincent Bru, le sous-préfet Philippe Le Moing Surzur, et la conseillère départementale Martine Vals, ainsi que Claude Olive, maire d'Anglet et Jean-François Irigoyen, maire de Saint-Jean-de-Luz. 

Né le 17 juin 1918, décédé en 2015, officier de la Légion d’Honneur, Bernard Marie fut député de la côte basque de 1973 à 1981, et maire de Biarritz de 1977 à 1991.
Bernard Marie fut également arbitre international de rugby, étant en particulier le premier Français à arbitrer un match du tournoi des V Nations, le 27 mars 1965 au Stade de Colombes.
Il fut le créateur, entre autres, du premier Festival ibérique et latino-américain de Biarritz.
On lui doit également la transformation de l’ancienne gare de Biarritz-Ville en Palais des Festivals, renommé ensuite Théâtre de la Gare du Midi, comme la réalisation du Centre International d’Entraînement de Golf à Ilbarritz (SIAZIM).

Quant à Max Brisson, il précisait encore que sous les mandats de Bernard Marie, furent réalisés :
- les aménagements des plages sud de Biarritz : Milady et Ilbarritz ;
- le Centre d’entraînement au trot, le centre hippique et le trinquet d’Ilbarritz ; 
- la station d’épuration de La Milady (les eaux usées se déversaient jusqu’alors au Port des Pêcheurs ! D’où la station de relevage qui s’y trouve et fut construite sous son mandat)
- la résidence Paul Lazari ; 
- la Maison Daniel Balavoine ; 
- la zone d’activité de La Négresse ;
- le quartier de la Gare sur l’ancienne emprise de la SNCF et (avant la réalisation du quartier Kléber) la première bretelle d’accès au boulevard du BAB débouchant sur le rond-point de l’Europe ;
- la première rénovation du Casino Bellevue ; une autre fut menée par Didier Borotra;
- l’aménagement et la semi-piétonnisation des rues Mazagran et Port-Vieux et de la Place Sainte-Eugénie. 
- l’agrandissement de la Mairie;
- la construction des tennis couverts d’Aguilera;
- le deuxième gymnase de la Cité scolaire;
- les premières tranches de rénovation des falaises de la Côte des Basques;
- le réseau câblé en fibre optique avec l’expérience du visiophone. 

C’est aussi sous son mandat que furent préparés les dossiers conduisant après 1991 au prolongement du boulevard du BAB, à l’édification des nouveaux locaux de l’USB, à l’agrandissement de l’Euskal-Jaï et que furent menées les discussions avec la Région pour le transfert du lycée hôtelier des Rocailles à son emplacement actuel.
Bernard Marie fut également le Maire qui stoppa dès son élection le projet de plateforme suspendue qui sur la Grande Plage devait rejoindre le Casino municipal et l’hôtel du Palais en prolongement du Victoria Surf. 
Bernard Marie aura surtout redressé les finances de la Ville, ce qui permit à Didier Borotra d’être le maire bâtisseur que l’on sait. Il rétablit également la situation financière de l’Hôtel du Palais et du Musée de la Mer. 
Voilà peut être pourquoi il fut élu en 1977 et réélu en 1983 (face à Jean-Pierre Destrade mais avec Didier Borotra) et en 1989 (toujours avec Didier Borotra).

Cependant, on peut regretter la destruction de l’ancien hôtel Victoria (il est vrai, mis à mal par la construction du Victoria-Surf sous son prédécesseur, Guy Petit).

Et surtout, le projet de destruction du Casino Municipal pour édifier à sa place un hôtel-casino qui aurait englobé la fameuse « Colline aux Hortensias », défigurant cette célèbre vue sur l’Océan jusqu’au Bellevue.
Je me souviens également avoir réussi à obtenir – par l’intermédiaire de Nicole Péry, élue au Parlement Européen – l’inscription du château d’Ilbarritz à l’Inventaire des Monuments Historiques, ce qui le préserva de la destruction projetée par Bernard Marie et son collègue de Bidart, Georges Ilhé. 
Et je me rappelle lui avoir conseillé de ne pas détruire une des deux tours de l’ancienne gare de Biarritz-Ville qui aurait défiguré l’actuel théâtre de la Gare du Midi.

A part cela, beaucoup de sympathiques souvenirs me lient à Bernard Marie, du temps où il m’avait permis d’installer les studios de ma station Radio-Adour-Navarre au dernier étage de la Villa Natacha qui venait d’être acquise par la Ville… sans doute pour me soustraire à l’influence de Guy Petit qui m’avait procuré mes premiers locaux au Victoria-Surf ! 

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Renée Marie, 103 ans, épouse de Bernard Marie ©
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Le coureur cycliste, puis libraire André Darrigade ©
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