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Tourisme
Louis d’Arcangues, un Basque au Bélarus (suite) : 48 heures à Gomel
Louis d’Arcangues, un Basque au Bélarus (suite) : 48 heures à Gomel

| Louis d’Arcangues 403 mots

Louis d’Arcangues, un Basque au Bélarus (suite) : 48 heures à Gomel

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Le cirque avec son "carnaval des animaux jusqu'au 28 février"... ©
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Un tank pointant vers l’ouest... ©
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Un restaurant local ©
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Louis d'Arcangues, globe-trotter dans les pays slaves ©
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Désireux de repousser les limites de ma curiosité dans un des pays les plus intrigants d’Europe j’ai décidé, après quatre semaines passées à Minsk, la capitale biélorusse, de me rendre à Gomel, la seconde ville du pays. 

Peuplée de 500 000 âmes, Gomel est une ville modeste. Cette dernière ne fut pas épargnée par les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale. Elle fut donc reconstruite à la norme soviétique et extrêmement rares sont les vestiges prérévolutionnaires. 

Je traverse le pays à bord d’un train dernier cri au prix honnête de trois euros, il neige abondamment et les paysages sont idylliques : petites maisons de bois colorées, souvent vieilles d’un siècle et grandes plaines à perte de vue. 

Arrivé a la gare après un voyage de trois heures, je traverse le boulevard Piramogi (« de l’Independence », en biélorusse) afin de découvrir Gomel. Une fois en plein centre, je peine à réaliser que je suis bel et bien à la « plaza mayor ». En effet, la morphologie des communes « à la soviet » surprend souvent les occidentaux habitués à un centre ville historique et non pas uniforme et aseptisé. Les attractions sont donc minimes : un tank pointant vers l’ouest, un monument aux morts, un cirque permanent (spécialité russe et biélorusse) et enfin quelques bâtiments administratifs très vaguement gréco-romains. 

Lors d’une virée nocturne, je fais la connaissance d’un yéménite qui étudie la médecine à Gomel. Ce denier, bien qu’un peu lassé de ses six ans passés dans cette ville, reste satisfait du niveau de vie local, convenable « mais en hiver les activités manquent cruellement »
Une petite promenade dans le parc municipal le lendemain avant de repartir. Je me rends également dans un restaurant local afin de gouter le « drainki », une galette aux pommes de terre. 

Une ville très clame, de plus le contexte hivernal, sanitaire, et bien sûr politique, ne joue pas franchement en la faveur du tourisme au Belarus. Mais l’hospitalité slave reste un avantage unique…

NDLR : ci-dessous, photos de la chapelle-tombeau et du palais Paskevich à Gomel : le comte Ivan Fedorovitch Paskevitch-Erivansky, Sérénissime prince de Varsovie (Poltava 1782, Varsovie, 1854) d'une famille connue de la noblesse cosaque ukrainienne. Une carrière militaire brillante (guerres napoléoniennes, d'Austerlitz à l'occupation de Paris en 1813, contre les Turcs jusqu'à la guerre de Crimée en 1854 où il fut blessé) lui valurent titres et honneurs (maréchal). Il est enterré dans la chapelle du parc de la propriété familiale à Gomel en Biélorussie.

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Chapelle-tombeau de Paskevitch à Gomel ©
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Entrée actuelle du Palais Paskevitch à Gomel ©
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Palais Paskevitch à Gomel (peint par le peintre polonais Marcin Zaleski, 1796-1877) ©
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Répondre à () :

Nikolaï Singier-kurzawa | 12/02/2021 08:08

Merci infiniment cher Louis de partager avec nous cette aventure

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