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Exposition
Les clichés de Polina Jourdain-Kobycheva au fil de la pelote basque
Les clichés de Polina Jourdain-Kobycheva au fil de la pelote basque

| Anne de Miller-La Cerda 438 mots

Les clichés de Polina Jourdain-Kobycheva au fil de la pelote basque

Gants de Pasaka par P.Jourdain.JPG
Gants de Pasaka par P. Jourdain ©
Gants de Pasaka par P.Jourdain.JPG
Joueur à la Cesta Punta par P.Jourdain.JPG
Joueur de Cesta Punta par P. Jourdain ©
Joueur à la Cesta Punta par P.Jourdain.JPG

En attendant une future exposition…
Après avoir traité de la danse et du corps, la photographe Polina Jourdain-Kobycheva enchaîne  sur les deux thèmes « L’Art de la pelote basque » et. « La Pelote comme la Danse ».

Diplômée de sociologie, Polina  Jourdain Kobycheva avait poursuivit son cursus à l'école de cinéma puis à « l’École Baltique de la Photographie » à la Maison des journalistes de Saint-Pétersbourg.  Etablie depuis 2014 au Pays Basque, Polina Jourdain Kobycheva travailla régulièrement avec les danseurs du ballet Malandain, captant l’expression de leurs gestuelles dans ses clichés noirs et blancs.

Deux ans plus tard, son travail s’achèvera  par deux expositions dont deux albums rappellent les sujets : « Danse l’Absolu Délicat » mise en scène à la Crypte Sainte-Eugénie de Biarritz, l’autre, « Peinture de Lumière sur Fond Noir », met l’accent sur la nudité  des corps d’anciens danseurs .

Et depuis l’année dernière, son étude photographique se poursuit par des clichés en couleurs qui s’ajoutent au noir et blanc sur deux thématiques : « L’Art de la pelote basque » et « La Pelote comme la Danse » réalisées pendant des compétitions de cesta punta (pelote à chistera) à Saint-Jean-de-Luz, Pau, Biarritz et Hossegor montrent les multiples torsions des pilotaris s’élançant dans l’espace à l’image de ses danseurs contemporains.

Au fil de ses plans rapprochés, la sociologue analyse l’historique de cette gestuelle ancestrale indissociable de l’identité basque.

La pelote basque, issue du jeu de paume, remonterait au XVIème- XVIIème siècle selon les historiens. En extérieur ou en intérieur, dans un trinquet, les divers jeu de pelote, tel le «rebot» (jeu de plusieurs joueurs conte une autre équipe), le «pasaka», le plus ancien des jeux datant du XVIIème, le «laxoa» qui se joue encore dans le Baztan , le "Xare" utilisent des gants différents.

Parmi eux, les chisteras - sortes de corbeilles en osier - sont à l’origine du joko garbi (petit gant) ou de la cesta punta (grand gant), suivent les autres variétés de gants en cuir : le gant « pasaka », le gant de «laxoa» (datant du XVIIIème siècle) ou encore la « pala » ou à main nue,  leur objectif commun est de recueillir la pelote. Créée à partir d'un noyau en buis, entourée de fil de laine ou de tissu en coton, la pelote est recouverte de peau de chèvre cousue à la main.

Ainsi, toutes les étapes de la fabrication de la pelote basque de ce jeu au mouvement ancestral ont été minutieusement répertoriées par Polina Jourdain Kobycheva. Un ouvrage sur son travail est actuellement en préparation et sera publié aux éditions Arteaz et Elkar. Accompagnés d’un certificat d’authenticité, les tirages seront limités à très peu exemplaires  numérotés et signés au verso.

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