Ce titre de "gentilhomme de la Culture basque", il y a déjà bien longtemps que je l'avais attribué à Philippe Oyhanburu, cela date de nos premiers contacts, il y a près d'un demi-siècle, lorsqu'il m'avait "entraîné dans l'aventure" de la première semaine culturelle basque à Villefranque/Milafranga où il résidait à l'époque, alors que pour ma part, je lui avais confié une série de reportages pour ma station "Radio-Adour-Navarre" que j'avais créée en 1977 ! Pour plus de détails concernant son extraordinaire parcours, lisez mon article :
https://www.baskulture.com/article/101-bougies-pour-philippe-oyhamburu-le-gentilhomme-de-la-culture-basque-5139
Alexandre de La Cerda
Une centaine de fidèles, des années Oldarra aux Choeurs Etorburu en passant par les ballets Etorki et les Choeurs Oyhanburu, réunis dimanche 20 août dernier pour fêter avec un peu de recul (pour permettre la présence d'« exilés » rentrant au pays pour leurs vacances) les 102 ans de Philippe Oyhamburu à son domicile biarrot transformé en auberge espagnole. Plusieurs générations de musiciens, anciens danseurs, anciens chanteurs rassemblés autour du danseur-chef de chœur-écrivain-homme de radio - on croisait également Pantxo Etchegoin, ancien directeur de l’Institut Culturel Basque, qui avait pris une part si active dans l’hommage lors de son centenaire au Casino Municipal, et son épouse Marie-Hélène Labasse, des Affaires Culturelles de Biarritz - ainsi que sa famille, représentée par plusieurs générations.
Au cours de son intervention en euskara et français - l'artiste conservant toute sa tête, comme l’ont constaté les invités - Poupou Oyhanburu n’a pas manqué d’évoquer la façon dont il passe le temps, la fermeture de la piscine municipale lui ayant fait arpenter durant quelque temps le sable de la Côte des Basques... Mais maintenant, « c'est plutôt repos » !
Et sans trop s’étendre sur son parcours artistique, il avait toutefois rappelé les tournées en Géorgie et aux Etats-Unis, ainsi que l’occasion qui lui avait été donnée de danser avec le groupe Oldarra, au son des txistularis de Michel d’Arcangues (l’oncle de l’actuel marquis), devant Winston Churchill sur le fronton de la propriété « Bordaberry » à Hendaye où l’ancien premier ministre britannique passait quelques jours de vacances après avoir été défait aux élections. Représentation accompagnée d’une partie de pelote avec le célèbre champion donapaleutar Jean Urruty /
Des musiciens présents, parmi lesquels Jean-Michel Bedaxagar et sa chirula, Yves Panizoli et son txistu honorèrent ce 102ème anniversaire de Philippe Oyhamburu qui bénéficia également d’un « agurra » dansé par deux anciennes de la troupe...