L'adjoint à la Culture de Cambo, Robert Poulou, a remis son prix au jeune poète bigourdan Bastien Brestat.

Pour Alexandre de La Cerda, "c’est en quelque sorte un troubadour pyrénéen que le Prix des Trois Couronnes" distingue aujourd’hui en la personne de Bastien Brestat : un jeune poète dont les talents ont déjà été distingués de plusieurs médailles par mes confrères de l’Académie des Jeux Floraux et musicien de talent doté d’une licence de musicologie et d’un master d'enseignement musical obtenus aux Conservatoires de Tarbes et de Toulouse : vous avez réjoui vos auditoires lors de récitals de guitare classique et jazz lorsqu’avec Antoine Miralles vous formiez un duo intitulé « Courant d’air ».

Et à une époque où l’on déboulonne les statues et les bustes de poètes et de découvreurs, de Christophe Colomb à Voltaire en passant par Pouchkine et Tchaikovsky, tout comme déjà sous la révolution qui décapitait le chimiste Lavoisier et le poète André Chénier car, c’est bien connu, « la république n’a besoin ni de savant ni de poète », et bien en cette époque où d’aucuns veulent nous détacher de nos racines profondes tout en prenant paradoxalement la défense des forêts amazoniennes, c’est un authentique courant d’air de fraîcheur que vous nous distillez.

Vous, cher Bastien Brestat, qui défendez une humanité « dépositaire d’une mémoire, d’un imaginaire, d’une poésie et en somme d’un dépôt civilisationnel qui impacte profondément chacun de ses membres », car, dîtes-vous « l’identité c’est la culture et la culture c’est l’homme ». 
Et vous nous le prouverez dans quelques instants car vous avez spécialement composé pour ce prix des Trois Couronnes un « Eloge de Cyrano » que n’aurait certes point désapprouvé Edmond Rostand !
Pour toutes ces raisons, je suis sûr que notre poète fondateur Pierre Espil doit se réjouir que nous vous ayons accordé notre prix de poésie" !