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Tourisme
Le feuilleton de l'été : un voyage découverte du Cambodge avec Manex Barace (V)
Le feuilleton de l'été : un voyage découverte du Cambodge avec Manex Barace (V)

| Manex Barace 1284 mots

Le feuilleton de l'été : un voyage découverte du Cambodge avec Manex Barace (V)

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Angkor Vat ©
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Région d'Angkor : la végétation a repris ses droits ©
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Région d’Angkor


 

Avec un peu de chance et beaucoup de patience, nombreux clichés des frises, bas-reliefs, haut-reliefs, temples montagnes, entre le passage de deux groupes de touristes. Heureusement le Nouvel An chinois est terminé et les Chinois venus par dizaines de milliers s’en sont allé… La glorieuse capitale de l’Empire Khmer aura connu cinq siècles de prospérité entre sa fondation au IXe siècle et son déclin au XIVe. Angkor Thom, Prasat Bayon, Baphuon, Phimeanakas, temples mélant bouddhisme et hindouisme. Palais Royal, végétation luxuriante et arbres dévorant la pierre, Terrasse dite des Eléphants, statue du Roi Lépreux, peut être Jayavarman VII, mort de cette maladie, ou tout simplement parce que les doigts de la main droite de la statue ont disparu! 


 

Monsieur Po souhaite faire sa pause déjeuner dans un des points de restauration qui attendant les clients. Un peu de repos ne fera de mal à personne. L’accès aux toilettes est gratuit pour les Cambodgiens et les visiteurs munis de leur billet. Sinon, c’est 2000 Riels (50 centimes d’euro).

Tuk-tuk en direction d’Angkor Vat, chef d’oeuvre de l’art khmer, vaste ensemble hindouiste lors de sa construction puis modifé lors de sa prise de possession par les croyants bouddhistes. Avec quelques saccages, têtes coupées de ci, de là, plus récents. Les têtes manquantes font certainement la fierté de collectionneurs… La silhouette d’Angkor Vat est devenue le symbole du Cambodge.


 

Une première belle journée culturelle avec un guide de qualité, maitrisant mieux la langue française et son sujet que sa consoeur… De retour à Siem Reap, une bière sur la terrasse de ma chambre qui surplombe la piscine de l’hôtel avant d’y descendre… Ce soir non plus, aucune envie de sortir à l’aventure, dans le quartier ou en ville. Je ne sais toujours pas faire fonctionner la télévision (pourquoi deux télécommandes dans les hôtels au Cambodge?). Réveil à 6 heures pour départ à 8 heures.


 


 

Mardi 31. La meilleure nuit depuis le début du voyage! Entendu seulement quelques miaulements durant la nuit.

Petit-déjeuner OK. Monsieur Vann Sopheap est le conducteur de la Lexus qui sera jusqu’au matin du départ le nouveau véhicule. Départ ce matin en voiture pour le parc national de Phnom Kulen situé à une soixantaine de kilomètres. Sur la route de vastes rizières et des villages dispersés avec des maisons traditionnelles. Lorsque la plaine devient montagne, la route (plutôt une piste) rocheuse et poussièreuse jusqu'au sommet, un poste de police, chargé de filtrer la circulation : le matin et jusqu’à midi, les véhicules sont autorisés à monter et à descendre seulement l’après-midi. Phnom Kulen est largement considéré comme le berceau de l'ancien Empire Khmer. Lors de la construction des temples antiques, des grès ont été amenés de cette montagne sacrée à Angkor. Le Kulen est considéré par les Khmers comme la montagne la plus sacrée du Cambodge. Une source d’eau minérale est exploitée dans la region de Kulen. Des cascades invitent les promeneurs à baignade et pique-nique, mais je n’avais pas relu le programme du jour (pas de maillot de bain).


 

Proche du sommet de la montagne, petit arrêt-visite de la « Rivière des 1000 Lingas », divisée en trois ports pour les dieux de la trinité hindoue, et avec un lit de rivière rempli de milliers de sculptures phalliques anciennes et uniques. 

L’intérêt principal, religieux, se trouve tout en haut d’une colline où a été édifiée une pagode bouddhiste abritant une grande statue du Bouddha couché. Cette statue est en réalité le sommet de la montagne. La vue sur la forêt d’où dépassent des toits de maisons (des temples ?) est superbe. 


 

Était prévue dans le programme la visite de Srah Damrei ou « Elephant Pond », une zone débordante d'animaux sculptés dans la pierre qui ne peut être atteinte qu'à pied ou en moto. Une paire de lions et les restes d'autres animaux accompagnent ce site khmer ancien. Un site spectaculaire qui vaut bien un petit trajet hors des sentiers battus à condition de pouvoir monter à moto, ce qui n’est pas mon cas… Tant pis.

C’est donc une heure plus tôt que prévu que chauffeur et guide font leur pose méridienne dans un petit restaurant sur la route de Banteay Srei. Pour ma part et plutôt cher, 6000 riels (1,50 US$) j’opte pour une glace au taro (un tubercule). Pas grande saveur et en plus importée de Thaïlande. Cela m’a permis de liquider quelques riels (les prix sont affichés en dollars américains et la monnaie éventuelle est rendue en monnaie locale).


 

Redescendue la montagne, retour sur la plaine pour aller visiter le temple de Banteay Srei, connu sous le nom de Citadelle des Femmes en raison de nombreuses sculptures féminines, construit en grès rouge et latérite. Il fait chaud cet après-midi aussi (l’équivalent de 33° affiché sur le thermomètre de la Lexus). Temple différent par son aspect général de ceux proches d’Angkor. Relativement petit en superficie, d’où concentration d’autocars de tourisme. Pas facile pour les photos.

Il est près de 17 heures lors du retour à l’hôtel. Une Cambodia achetée en face l’hôtel (1 US$ dans un petit magasin où j’ai mes habitudes, au lieu de 3,20 à l’hôtel), piscine et pour changer quelque peu, dîner ce soir dans un restaurant coréen que je n’avais pas remarqué, bien que proche. Choix d’un menu en visualisant les photos. Seulement 8 dollars (le prix d’un plat à l’hôtel). Copieux et bon marché. Ce que je ne savais pas, c’est que c’est le client qui fait cuire sa viande sur le petit réchaud posé sur chaque table. J’ai été aidé…


 

Mercredi 1er. Troisième journée bien remplie pour utiliser le Pass. 80 kilomètres en une heure pour aller visiter le temple de Beng Meala, construit sous le règne du roi Suryavarman II, contemporain d'Angkor Wat et de Thommanon (temple hindouiste dédié à Vishnou situé à l’est d’Angkor Thom). Cette période de conception des temples est considérée comme l'âge d'or de l'architecture khmère classique et représente le point culminant de l'empire angkorien (XIIe siècle). Ses ruines effondrées et ses passages souterrains offrent aux visiteurs une expérience authentique digne d'Indiana Jones. Il y a des passerelles en bois sur les zones les plus dangereuses, mais celles-ci n'enlèvent rien à l'ambiance de Beng Melea indique mon programme. Des plantes grimpantes festonnent les murs et les linteaux sculptés disparaissent sous une épaisse mousse et la végétation de la jungle. Il existe de superbes exemples de sculptures Apsāra sur les parties visibles du temple, mais le véritable charme de Beng Melea est son sens de la grandeur en ruine (dixit le programme). Dans le Sanātana Dharma, c'est-à-dire l'hindouisme, une apsāra est une nymphe céleste d'une grande beauté née selon les légendes soit de la fantaisie du dieu Brahma, du Rishi Daksha ou de Kashyapa. Les apsāras sont apparues dans la littérature védique, plus précisément le Rig-Véda, mais aussi le Mahabharata. 


 

Le chauffeur et le guide m’imitent aujourd’hui : ils ne feront pas de pause à l’heure du repas. Il reste encore beaucoup à voir, les distances sont longues et ils veulent rentrer tôt sans doute. Juste un arrêt sur une route de campagne afin que monsieur Po s’offre une pâtisserie dans une échoppe qu’il semble bien connaître. Ce gâteau dont je n’ai pas retenu le nom est fabriqué et cuit devant le client par une dame d’âge respectable qui en vendrait un millier par jour ? Je n’ai sans doute pas bien compris.

Soleil toujours intense, température élevée (97°Fahrenheit affichés sur le tableau de bord). Tantôt route carrossable, tantôt piste poussiéreuse sur de longs kilomètres (des raccourcis !). Le périmètre inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO est vaste. Que l’on s’arrête à proximité d’un site ou simplement de passage sur la route, il faut régulièrement montrer son Passe.

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Région Siem Reap & Angkor : la végétation a repris ses droits ©
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Région Siem Reap & Angkor : la végétation a repris ses droits ©
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