Biarritz, entre autres richesses touristiques, connaît au moins deux grands feux d’artifice chaque année… à deux dates, notons-le, de célébration mariale. L’un visuel et pyrotechnique, attire les foules, le 15 août bien au-delà des frontières de la ville, et même de l’Hexagone… L’autre, sonore et musical, un peu plus jeune dans l’histoire de la cité, remplit, au mois du Rosaire, les bancs de ses quatre églises : c’est le festival Biarritz en chamades !
L’un et l’autre ne sauraient se conclure qu’en éblouissante apothéose ! Pour le festival d’orgues 2022, elle se traduira, lors du concert de clôture, dimanche, par un bouquet, une efflorescence de tuyaux, flûtes et anches entrelacées ! Dans l’orgue de l’église Saint-Martin, elles sont quelques centaines à demeure, récemment dépoussiérées et accordées, singeant à s’y méprendre, et plus que jamais, les instruments correspondants de l’orchestre. Un orchestre dont le chef, Laurent Riboulet de Sabrac, tient avec maestria la baguette… depuis 20 ans cette année !
Cet élève de Marie-Claire Alain, multi-lauréat de concours nationaux et internationaux, veille avec un soin paternel à l’épanouissement de l’ensemble du parc instrumental biarrot… en particulier au travers de son festival automnal. Les flûtes et anches de son orgue chanteront d’un souffle tout neuf les œuvres de Bach (chorals et toccata), Vierne (final de la Première symphonie) ou Naji Hakim.
… Mais elles ne seront pas seules à la tribune : d’autres flûtes et anches, des « vraies » viendront s’y joindre et sublimer l’orgue-orchestre ! La flûte sera celle d’Aude Guillevin, premier prix du Conservatoire National de Lyon, soliste de l’Orchestre Symphonique du Pays Basque et professeur de notre Conservatoire régional bayonnais. Le « jeu d’anche » sera le hautbois de Claire Charrut, premier prix du Conservatoire National de Paris, elle aussi brillant élément de notre Orchestre du Pays Basque, mais encore soliste de l’Orchestre de la Police Nationale.
En compagnonnage fraternel avec l’orgue, elles feront resplendir la musique de Bach (père et fils), Johan Quantz, Fauré (sa Fantaisie), l’Arlésienne de Bizet, Piazzolla et Morricone, et encore Naji Hakim.
Ce grand bouquet final et instrumental de Biarritz en Chamades sera tiré face à l’habituel grand écran vidéo, en l’église Saint-Martin à 17h et en libre participation, ce dimanche 30 octobre.