Depuis le 23 novembre 2023, nous sommes dans l’Année de la foi et de l’appel, une année voulue par notre évêque pour raviver la foi et les vocations dans le diocèse.
Le point d’orgue de cette année sera le samedi 18 mai la Journée « Diocèse en fête » d’Anglet à Bayonne, sur le thème de la foi dans le Père, Fils et Saint-Esprit.
Familles, jeunes ou moins jeunes, prêtres, diacres, laïcs ou consacrés, vous êtes tous invités !
La journée débutera à Notre-Dame du Refuge vers 9h et se clôturera par la messe à la cathédrale de Bayonne à 16h, avec confirmation d’une centaine d’adultes et envoi en mission des membres du Parcours Cleophas.
Programme :
9h : rendez-vous à N.-D. du Refuge à Anglet
9h20 : bénédiction des pèlerins par l’Evêque
9h30 : Départ de la procession en 3 chapitres Père Fils et Saint-Esprit, avec la statue de la Vierge
12h : arrivée à l’église Saint-Amand de Bayonne et adoration
12h30 : pique-nique tiré du sac à Saint-Amand
14h : témoignages sur le thème de la foi et de l’appel
15h : départ pour la cathédrale
16h : Messe (retransmise en direct sur Radio Lapurdi) à la cathédrale de Bayonne avec confirmation des adultes et envoi en mission de la formation Cléophas
Contact évêché de Bayonne :
16 place Monseigneur Vansteenberghe à Bayonne
tél. 05 59 59 16 88 / contact@diocese64.org
Les vocations ? L'affaire de tous !
Dans le guide de l’Année de la foi et de l’appel, Mgr Marc Aillet note :
« Nous nous sommes accordés sur le fait que la question de la vocation est intimement liée à celle de la foi. Si l’on en croit mon prédécesseur, Mgr Louis-Albert Terrier, évêque de Bayonne de 1944 à 1957, qui affirmait : « les vocations sont le bouillonnement de la foi », la pénurie des vocations que nous connaissons aujourd’hui dans notre diocèse doit bien avoir un lien avec la crise de la foi qui s’accentue dans nos pays de vieille chrétienté.
(…)
Il est manifeste que la culture vocationnelle est une culture du don de soi. Or le don désintéressé de soi-même, pour lequel l’homme est fait par nature, est gravement compromis par la culture individualiste et hédoniste qui caractérise notre époque et qui est marquée pour beaucoup par la quête obsessionnelle du bien-être ou du développement personnel, du confort ou du plaisir, de ses intérêts particuliers ou de ses droits subjectifs.
Dans de telles conditions, le don de soi, non pas de manière temporaire mais envisagé dans la durée, exigeant renoncement et sacrifice, semble banni de l’horizon de beaucoup de nos contemporains.
Les jeunes, qui restent grâce Dieu généreux et rêvent de se donner à de grandes causes, sont parfois tôt ou tard freinés dans leur enthousiasme, dès qu’il s’agit de durer dans de tels engagements.
Non seulement la culture-pub actuelle, largement diffusée par les médias et les réseaux sociaux, ne met pas beaucoup en valeur les exemples de don désintéressé de soi-même – qui ne manquent pas pour autant –, mais laisse croire que le bonheur se trouve dans un consumérisme effréné, créant des désirs insatiables, mais aussi des frustrations et des rancœurs chez ceux qui n’ont pas les moyens de les assouvir, engendrant un esprit de compétition et des violences plus ou moins larvées !
On se souvient de cette parole forte prononcée par le pape Jean Paul II au Parc des Princes, lors de sa rencontre mémorable avec les jeunes Français, en 1980 : « la société de consommation ne rend pas les hommes heureux » !
Sans compter que les inquiétudes pour l’avenir de l’homme et de la planète, qui sont entretenues par la culture anxiogène actuelle, freinent beaucoup de jeunes et de moins jeunes à prendre des engagements. Il faut réentendre cette parole qui revient 365 fois dans la Bible, en particulier dans la bouche de Jésus, et que saint Jean Paul II avait lancé au tout début de son pontificat : « N’ayez pas peur ! ».
Benoît XVI l’avait reprise à son compte au début de son ministère pétrinien : « N’ayez pas peur du Christ ! Il n’enlève rien et il donne tout » (24 avril 2005) et encore à Paris : « N’ayez pas peur de donner votre vie au Christ » (13 septembre 2008).
(…)
Rappelant l’appel fondamental de Jésus adressé à tous ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car Celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera » (Mc 8, 34-35), Mgr Aillet de conclure :
« C’est en effet le don de la foi, reçu au baptême, qui a rétabli l’homme dans sa capacité native à se donner et à se réaliser pleinement par le don désintéressé de lui-même. En ce sens, le pape Jean Paul II avait donné une définition de la foi très éclairante : « La foi est un don de Dieu qui entraîne le don de la personne tout entière et qui trouve sa perfection dans l’amour ». Il y a donc tout un chemin à parcourir pour que le don de la foi entraîne le don de la personne tout entière et s’achève dans l’amour : ce que l’on appelle un chemin d’initiation chrétienne qui comporte une annonce renouvelée du kérygme et une conversion morale qui se réalise progressivement par l’écoute de la Parole, la célébration des sacrements et la charité fraternelle (cf. Ac 2, 42). Voilà pourquoi nous voulons prendre cette année pour approfondir ensemble notre foi, comme don de Dieu qui entraîne le don de la personne tout entière, et susciter ainsi de nouvelles vocations au don total de soi dans la vie consacrée et le Sacerdoce ».
- à lire dans son entier sur : https://diocese64.org/site/wp-content/uploads/2023/12/Livret-annee-de-la-foi-derniere-version-reduit-06-11-2023.pdf