Il y a exactement 570 ans, le 29 mai 1453, Constantinople, l’ancienne Byzance, vandalisée auparavant par les chevaliers chrétiens occidentaux pendant les Croisades, affaiblie par les pertes successives de l’Empire byzantin au profit de l’Islam conquérant (l’Egypte, la Terre Sainte et l’Anatolie), était conquise par les puissantes troupes ottomanes rassemblées par le sultan Mehmed II, après un siège impitoyable où seuls quelques rares renforts italiens étaient venus prêter main-forte aux derniers défenseurs épuisés de la « deuxième Rome », malgré les appels à l’aide lancés aux princes et aux rois d’Europe…
Et à l’issue d’une défense acharnée, l’empereur Constantin XI et ses ultimes combattants finirent par succomber sous le coup des cimeterres des assaillants ottomans, et les murailles de la ville s’effondrer sous le feu de leurs redoutables bombardes : alors que l’on chantait les matines à Sainte-Sophie où s’étaient réfugiés les habitants, les Turcs brisaient les grandes portes de la basilique, massacraient une bonne partie des fidèles tout en réservant les plus « désirables » (hommes et femmes) afin de les livrer aux cruels appétits (sexuels et autres) de la soldatesque islamique victorieuse. Quant aux prêtres, ils seront massacrés sur l’autel alors qu’ils célébraient l’office. Traversant la ville ruisselante de sang, le sultan Mehmed II pouvait dès lors effectuer une entrée triomphale à Sainte-Sophie, désormais transformée en mosquée, et entendre les imams monte en chaire afin de proclamer le nom d’Allah, « le clément et miséricordieux ».
De Constantinople en Écosse, de Sainte-Sophie à Bute House...
C’est cette « Prière de la Conquête » islamique, qui avait retenti à Sainte-Sophie - ainsi qu’à Jérusalem, également tombée sous le coup des Ottomans -, qu’aurait semble-t-il récitée le nouveau premier ministre écossais Humza Youssef - musulman d’origine pakistanaise - lors de sa prise de fonction à Bute House, la résidence officielle des dirigeants d’Écosse !
Le fait a été révélé par le franco-marocain Mohamed Louizi, ingénieur de son état, ancien président de l’association des Étudiants Musulmans de France à Lille et auteur de l’essai autobiographique « Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans : retour éclairé vers un islam apolitique » (Michalon 2016) et d’un « Plaidoyer pour un islam apolitique, immersion dans l’histoire des guerres des islams » (Michalon 2017)…
Une révélation dûment corroborée par les photos publiées sur les comptes des réseaux sociaux du premier ministre écossais Humza Youssef où on le voit en train de prier entouré uniquement d’hommes, puis réuni avec sa famille, dont une femme voilée…
Et alors qu’après Londres (dirigée par le maire Sadiq Khan, également pakistanais musulman) et Oxford, dont le « Lord Mayor » élu est désormais la femme (voilée) Lubna Arshad, toujours en Écosse, on apprend que l’église Barony St John’s de la petite ville d’Ardrossan vient d’être rachetée par l’Al-Farooq Education and Community Centre, mosquée et centre communautaire d’éducation religieuse musulmane situé à Glasgow, pour transformer cette ancienne église paroissiale / d’après l’hebdomadaire local « Ardrossan & Saltcoats Herald » www.ardrossanherald.com / en un lieu de culte musulman destiné à devenir « un centre de référence, d’accueil et d’inspiration pour l’ensemble de la communauté, tout en éduquant et en encourageant les gens à ‘s’efforcer d’acquérir la douceur de la foi’ par le biais de ses diverses activités et programmes, conformément au Coran et à la Sunnah ».
Verra-t-on le nouveau Premier ministre écossais venir inaugurer la nouvelle mosquée d’Ardrossan ?