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La nature et ses défenses contre le CO2
La nature et ses défenses contre le CO2
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| François-Xavier Esponde 732 mots

La nature et ses défenses contre le CO2

1 – Le CO 2, ennemi majeur.

Le dégagement de gaz à effet de serre et la diffusion de CO2 sont désormais dans le viseur des scientifiques en quête de réponses multiples pour contenir son impact environnemental.

Des initiatives nombreuses existent désormais telle la capture des gaz d’échappement des voitures par une expérience parisienne novatrice comme l’usage de micro algues dévoreuses de ces gaz néfastes pour la santé publique.

La colonne verte érigée dans le XIVème arrondissement à Alesia comme une Tour Morris a cette fonction régulatrice de l’air ambiant pour les parisiens soumis à la pollution des véhicules.

Mise en place par Suez et Fermentalg, une société de bio technologie spécialisée dans les algues, l’intention des biophysiciens est d’assainir l’air du site parmi les plus toxiques de la Ville de Paris. Les algues marines ont cette propriété de manger le dioxyde de carbone causé par les pots d’échappement des voitures en agissant comme vecteur de la photosynthèse. Les algues ne seraient donc pas utilisables uniquement pour les usages cosmétiques des personnes, elles étaient censées dépolluer les eaux usées. Dans le cadre de la COP 21 qui demeure le laboratoire grandeur nature des perspectives futures environnementales, les chercheurs présentèrent un prototype pour combattre les émissions à effet de serre selon les propos du directeur de « Eau France » de Suez, Bertrand Camus. Suite à un premier dispositif, destiné tout d’abord à purifier les eaux usées à Colombes dans les Hauts de Seine, les physiciens de l’air constatent que près de 45 % du CO 2 demeurent dans l’atmosphère, les 55 % restant étant absorbés par les puits de carbone à peu près à parts égales entre les puits marins et les puits terrestres. Les algues sont produites par la nature comme les arbres et l’océan. Elles devraient permettre  par leur développement rapide de remédier à la recherche de solutions d’urgence par la production intensive de leurs propriétés multipliées par trois chaque jour et à terme absorber de plus en plus de CO 2 dans la durée extensive de sa diffusion.

La composition de l’appareil serait empirique. A l’intérieur de la colonne une culture de micro algues  dans de l’eau éclairée par des diodes électro luminescentes.

Au sommet de l’appareil un dispositif aspire l’air extérieur pollué de CO 2.

2 - Ingéré par l’appareil cet air est capturé pour être purgé.

Au bout d’un temps évalué, la masse d’algues saturée ne reçoit plus d’air ni de lumière et est remplacée à nouveau selon le même principe. Vidée de leur conteneur les algues sont recyclées par une usine de méthanisation pour fabriquer du biogaz. Dès lors, à la dépollution s’ajoute le recyclage et le gaz produit permettrait de fabriquer de l’énergie de chauffage d’habitation.

Le dispositif serait-il efficace sur des quantités importantes ? Il fut calculé par les ingénieurs en charge du programme qu’un bioréacteur de 1 m3 pourrait capturer l’équivalent d’une tonne de CO 2 : l’équivalent du travail de cent arbres  alentour.

On suit désormais les résultats de cette expérience innovante pour comparer le coût de production de la colonne et l’énergie utilisée pour la faire tourner, et savoir si  la production de biogaz est rentable au terme du processus. Dans le meilleur des cas, rapportent les chercheurs de l’INRIA, entre 20 et 50 kg de biométhane seront récupérés par la colonne chaque année. A charge pour les chercheurs de prouver de la rentabilité du système comparée à l’énergie consommée pour le faire tourner. Les algues trouveraient de la sorte une fonction urbaine de dépollution de l’air par la capture du CO 2

3 – Autres expériences en cours.

Des expériences de même nature mais différentes semblent en cours à petite et grande échelle dans le monde.

En Suisse existe un batterie de turbines géantes dont la mission serait identique mais d’une échelle supérieure pour un résultat plus important.

Les Américains auraient encore d’autres réponses à la capture du gaz à effet de serre.

Une résine qui collerait les émissions.

Les indiens auraient également inventé une machine qui capte et sépare le CO 2 de l’air premier absorbé par des cheminées géantes.

La guerre anti-pollution contre les gaz à effet de serre est engagée par des firmes internationales importantes.

Il en va de la santé publique et des dégats collatéraux de la pollution actuelle sur les populations si rien de tangible n’est fait pour la contenir et la maitriser davantage !

 

Fx Esponde

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