Le président du Festival international du film de Moscou, le réalisateur Nikita Mikhalkov, qualifie de discriminatoires les nouvelles exigences de l'Académie américaine des Oscars pour concourir au prix du meilleur film.
"C'est une discrimination miroir ... c'est démoniaque !", a déclaré Mikhalkov, répondant à une question sur la façon dont il considère les nouvelles règles et s'il accepte de les respecter pour recevoir un prix.
Ainsi, les nouvelles normes pour concourir aux Oscars font obligation qu'au moins un des rôles principaux ou des seconds rôles doit être d'origine asiatique, africaine, un tiers des seconds rôles et des figurants doivent être des femmes, des personnes non blanches, des personnes LGBT ou des personnes handicapées physiques ou mentales. Le scénario du film doit être associé à l'une de ces catégories. Des exigences similaires s'appliquent à l'équipe de tournage.
"C'est une sorte de folie des moeurs qui a saisi le monde. Je ne devrai peut-être pas dire cela, car j'ai un Oscar, et je fus heureux de l'obtenir, mais quand je vois qu'à présent, pour obtenir un "Oscar", il faut satisfaire de telles exigences... la censure soviétique n'était rien, en comparaison", a commenté Mikhalkov.
Rappelons que Nikita Mikhalkov est titulaire d'un Oscar du Meilleur film étranger pour "Soleil trompeur" (qui lui avait également valu le Prix du Jury au Festival de Cannes) et "Lion d'Or" de la Mostra de Venise pour "Urga", avec de nombreuses nominations au Festival de Cannes et aux Césars du Meilleur film étranger pour "Les Yeux noirs".
Les films chrétiens de « SAJE »
Alors que sa comédie italienne « Tout mais pas ça », réalisée par Edoardo Falcone, a été diffusée avec succès mercredi soir dernier sur la chaîne C8 (pour la première fois) , la firme « SAJE » propose, après le très grand succès de sa soirée spéciale « Guérison » vendredi dernier, une nouvelle séance unique en E-Cinéma, la semaine prochaine mardi 27 avril à 20h15, avec les réalisateurs Steven et Sabrina Gunnell, autour de leur film « Eternam 1 – La vie du monde à venir », une très belle enquête, étayée de nombreux témoignages de personnes affrontées au deuil ou à des expériences de mort imminente, sur l’espérance chrétienne de la vie après la mort :
- 20h15 : début du film
- 21h50 : échange en direct avec Steven et Sabrina Gunnell
Pour réserver sa place, cliquer sur :
https://ecinema.lefilmchretien.fr/eternam/?mc_cid=481133930c&mc_eid=ed0ea22635
Enfin, il convient de rappeler aussi le rendez-vous lundi 10 mai prochain à 20h30 pour une soirée inédite de levée de dons : « La nuit pour la mission ». Avec 8 autres acteurs de l’évangélisation en France, SAJE y présentera en 3 minutes trois projets de production de films. Pour pouvoir suivre cette soirée en ligne, en direct, pensez à vous inscrire dès maintenant ici : https://lanuitpourlamission.org/?mc_cid=481133930c&mc_eid=ed0ea22635
"Roe v. Wade" : un film sur une décision de justice qui a coûté la vie à plus de 60 millions de bébés
Ce film, qui a été projeté pour la première fois au Festival du film indépendant de Vienne VIFF en octobre dernier (remportant le prix du meilleur acteur dans un second rôle) avant de sortir il y a deux semaines dans les cinémas américains, réunit un grand nombre de célébrités hollywoodiennes telles que John Voight, Robert Davi, Stacey Dash, Nick Loeb et Steve Guttenberg.Roe v. Wade est une “histoire inédite de la façon dont les gens ont menti, dont les médias ont menti et dont les tribunaux ont été manipulés” pour légaliser l’avortement aux États-Unis. Cette décision, rendue en 1973, a jusqu’à présent coûté la vie à plus de 60 millions d’Américains, a déclaré Nick Loeb, le codirecteur et coproducteur du film, qui joue également le rôle de l’acteur principal. Le Dr Bernard Nathanson, un médecin qui pratiquait des avortements, mais qui s’est ensuite tourné vers la défense de la vie – lorsque, après la découverte de l’échographie, il a observé pour la première fois le comportement d’un bébé pendant un avortement – et est devenu un ardent opposant à la procédure.Le film a été tourné en secret, sous un faux titre, afin d’éviter les réactions des médias. Malgré toutes les précautions prises, certains acteurs et membres de l’équipe de tournage, dont le réalisateur initial, ont quitté le projet lorsqu’ils ont réalisé qu’il s’agissait d’un film pro-vie. De plus, tout comme pour le film Unplanned, Facebook a interdit les publicités pour ce film, ainsi que sa campagne de crowdfunding. Il est donc clair qu’il s’agit de l’une des décisions politiques les plus controversées de l’histoire du système judiciaire américain.
Le film couvre les événements aux États-Unis depuis les années 1960, en passant par le procès lui-même, qui s’est terminé en janvier 1973, jusqu’à l’année 1985, avec le témoignage du Dr Nathanson, qui est également le narrateur du film. Après que sa fiancée a subi un avortement clandestin, Nathanson a décidé de se consacrer à “sauver les femmes” et, pendant une décennie, il a été responsable de 60 000 avortements, dont 5 000 ont été pratiqués dans sa propre clinique privée – il a même avorté son propre enfant.Mais le véritable “père du mouvement pour l’avortement” est Larry Lader, qui a eu pour mentor Margaret Sanger, une eugéniste et la fondatrice de l’Institut de l’avortement. Le planning familial le plus grand fournisseur de “services d’avortement” aux États-Unis aujourd’hui...