Poursuivant ce voyage estival écologique de la nature vivante autour de nous, la chouette - à ne pas confondre avec son cousin le hibou - fixe l’attention par ses yeux aperçus dans un arbre perché et qui observe alentour.
On la classe dans la famille des Strigidés, signalée par ses aigrettes décoratives sur la tête et une touffe de plumes sur le crâne.
L’opinions confond le hibou comme le masculin et la chouette comme femelle du couple mais il n’en est rien !
Considérée comme un rapace des jardins et des zones boisées, la chouette observe jour et nuit, surtout de nuit parmi les deux cents espèces d’une taille de 12 à 70 centimètres, les femelles étant plus grandes que leur partenaire.
Leur cou tourne à 270 degrés comprenez par comparaison avec l’homme à 120 degrés, la chouette voit devant et derrière à la fois d’un simple mouvement furtif de ce cou rotatif incroyable !
Son acuité visuelle impressionne, par des yeux distingués de noir, d’orange et jaune et l’ouïe de la chouette est un vecteur opératif extraordinaire pour l’orientation de nuit !
Comme tous les rapaces les serres sont développées et gare aux malvenus empoignés par ses attaches et prisonniers de leur destin.
Les plumes de la chouette se confondent avec la végétation environnante, et si la chouette prend d’attaque sa proie, la captive connait la strangulation imparable!
Chez les Grecs elle incarne hier et aujourd’hui la compagne d’Athéna et personnifie la sagesse.
Sur les pièces de monnaie de l’euro actuelle on retrouve “la chouette grecque” signe d’élégance et d’histoire de la pensée mythologique prégnante dans le pays.
Elle fait peur encore dans l’imaginaire des anciens et des contemporains, car ses facultés aigües nuitamment la rendent redoutable.
La chouette ou sa cousine la chouette effraie ne se distinguent que par des morphologies observables, et représentent toujours dans l’épaisseur de la nuit un être maléfique porteur d’un mauvais oeil et des génies sombres qui pourraient agir sur l’homme et le mettre en péril !
L’oiseau aime le climat tempéré des forêts et de marais, de terres isolées, niché dans les troncs d’arbre déjà visités par d’autres espèces, abandonnés à leur sort mais qui suffisent à la chouette pour établir son gîte et bien son couvert !
La chouette n’a donc pas de nid propre mais un espace commun partagé avec des congénères.
Elle préfère la distance des humains, choisit le faîte d’un arbre ou le clocher d’une vieille église, élevé et protégé et se fait entendre par son hululement rauque ou chuintement pour y attirer la femelle et désigner le terrain de sa couvée.
Les renards et les fouines adorent la chouette pour leur délice et précisément par les oeufs de l’oiseau prisés pour leur alimentation mais par des précautions naturelles prises pour s’élever des zones terrestres les plus basses, la chouette assure sa survie par le choix de la hauteur des habitations les plus communes des humains.
La chouette est victime comme bien des oiseaux du manque de haies naturelles et de zones fournies de végétation et subit une défection du nombre des espèces en raison d’une déforestation par endroit fatale pour sa survie.
L’opinion la nomme “chat huant”, d’amplitude de 38 à 42 cm, tapi dans sa tunique grise, mauve ou beige, aimant les forêts, les bosquets et jusque les parcs urbains, l’oiseau ne dédaigne toiser le regard des passants, appelant à l’observer à distance, mais toujours défiante des habiletés de l’homme à l’approcher !
La chouette effraie demeure un talisman fixé encore de nos jours dans des habitations en Grèce, comme signe de protection des populations, à l’entrée des granges pour le bétail, désignée comme “Dame blanche”, vénérée comme une déesse de l’antiquité, incarnation de sagesse et de fantaisie !
Son faciès inspire les masques de déguisement de soirées habillées, et si par dans les cours modernes de danseuses enlevées, il venait à l’esprit de ces sujets de se prendre pour une chouette, alors se poserait le choix de quelle chouette il s’agirait !
Chouette courante, chouette effraie, chouette chevêche, la grecque petite en taille mais ardente de ses yeux perçants, chevêchette, montagnarde la plus excentrée des villes, préférant les conifères aux chênes de la vallée, ou encore chouette de Tengholm d’une autre morphologie encore au regard mystérieux, avouez le choix est olympien !
Choisir sa dulcinée le temps d’un déguisement de nuitée est divin, les modèles sont multiples mais la chouette est unique !