C'est peut-être lors de la diffusion (en 2017) sur la chaîne TF1 du documentaire de Yann L'Hénoret "Emmanuel Macron, les coulisses d’une victoire" que ceux qui ne sont pas familiers de la vie politique lyonnaise avaient entendu parler de Jean-Marie Girier, directeur de campagne (à l'époque, la trentaine à peine entamée) du candidat aux présidentielles, Emmanuel Macron…
Il n'est guère utile de s'étendre sur tous les épisodes - ordinaires et extraordinaires - de la trajectoire, particulièrement "macronienne" auxquels fut sans doute mêlé ce jeune, fringant et décidé acteur politique originaire de Lyon qui avait débuté sa carrière auprès du maire de la capitale des Gaules, puis ministre de l’Intérieur Gérard Collomb (Jean-Marie Girier avait fait ses études à l'Institut d’Études Politiques de Lyon et l'Université Lyon 2, ainsi qu'à l'Université de Montréal au Canada).
Jean-Marie Girier avait été nommé en juillet 2020 préfet du Territoire de Belfort, devenant ainsi le plus jeune préfet de France à 36 ans, puis préfet de la Vienne en 2022, jusqu'à ce mercredi 6 novembre dernier qui vit sa désignation en conseil des ministres dans notre département basco-béarnais à la place de Julien Charles, parti en Seine-Saint-Denis,
Héritant des dossiers à régler dans notre région (questions agricoles et attaques de loup, problèmes de logement au Pays Basque, éboulement à Laruns et, plus récemment, l’effondrement de la RN 134 suite à la crue en vallée d’Aspe), on ose espérer que le nouveau préfet ne reprendra pas chez nous l'épineux problème d'implantation des éoliennes qui lui avait déjà valu une franche opposition des habitants de la Vienne et de leurs maires, deux élues locales (maire de Magné et adjointe à Gençay) n'hésitant pas même à "faire les acrobates dans les airs" dans une nacelle de montgolfière pour prendre des photos de simulation et faire barrage au « massacre visuel » d’un projet de parc éolien menaçant la tranquillité des habitants et défigurant le paysage avec deux châteaux classés... Un projet semblable sur des collines de Basse-Navarre avait déjà suscité l'ire de la population locale, il y a des années !