Décédé le 21 mars dernier, l’amiral Dambier était un enfant de Bayonne où il naquit en 1937 et où il grandit avant de rejoindre la Marine nationale en 1961. Après un tour du monde à bord de la « Jeanne d’Arc », il choisit les forces sous-marines au sein desquelles il servit jusqu’en 1995.
Je me souviens d’une remise du fanion à la Préparation militaire marine en 2013, cette promotion ayant eu le vice-amiral Dambier pour parrain de marque, un exemple pour ces jeunes à qui il avait pu raconter l’armement du sous-marin nucléaire lanceur d’engin « Le Redoutable », le premier des SNLE dont s’était alors dotée la marine française.
Au cours de cette cérémonie avait été lue la biographie de Renaud d’Elissagaray, ce natif d’Armendaritz qui fit une brillante carrière dans l’armée royale sous le règne de Louis XIV, et finit lieutenant général des armées navales, chaque promotion bayonnaise en portant le nom.
Si le vice-amiral Jean-Marie Dambier assura la présidence de la Société des Amis du Musée de la Mer à Biarritz entre 2001 et 2015, il fut également secrétaire général de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne de 1997 à 2010, puis son trésorier jusqu’en 2015. La présidente Josette Pontet et le Conseil d’administration de la société savante bayonnaise lui ont rendu hommage : « il mit au service de ces activités bénévoles ses compétences scientifiques et culturelles dont témoignent plus de la vingtaine d’articles publiés dans le Bulletin (je me souviens en particulier d’avoir lu avec beaucoup d’intérêt « Le traité de Tordesillas », 2004, ndlr.) ou dans les Actes des colloques auxquels il avait activement participé.
Son importante et dernière contribution au « Dictionnaire des Monuments aux morts du Pays Basque », en lien avec son épouse Anne-Marie, sa fidèle collaboratrice, doit être saluée. Ses qualités humaines, son dévouement, qui le firent apprécier de tous, resteront présents dans notre mémoire ».
R. I. P.