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Nos disparus
Hervé de La Lande d'Olce, jaun nafartar egiazkoa
Hervé de La Lande d'Olce, jaun nafartar egiazkoa
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| Alexandre de La Cerda 474 mots

Hervé de La Lande d'Olce, jaun nafartar egiazkoa

Ce sont des obsèques très émouvantes que sa famille, ses proches et ses amis, venus en grand nombre lui dire un dernier adieu à l’église de Saint-Martin de Hinx (Landes), ont réservé au commandant Hervé de La Lande d'Olce, disparu à la veille de ses 65 ans à la suite d’un terrible accident avec un outil agricole. Un malheur qui a plongé dans la consternation sa famille, en particulier ses trois filles : Isabelle, Anne et Aurore, ainsi que ses petits-enfants, Lila et Allan ; ses sœurs , Migueline, Hélène, Claude, Martine et Cécile. A l’issue d’une messe très fervente terminée par une poignante « Prière du para » reprise par la nombreuse assistance, son beau-frère et ami d’enfance Arnaud de Martin de Vivies a retracé la personnalité si attachante du disparu, depuis leurs promenades et leurs chasses sur les terres de la propriété familiale du « Pouy » à Saint-Martin de Hinx, jusqu’à son mariage avec Migueline, la sœur d’Hervé, ainsi que leurs carrières militaires. Comme officier parachutiste des Troupes de Marine, Hervé d’Olce avait été envoyé dans maints pays et territoires, du Cambodge à la Nouvelle-Calédonie en passant par le Zaïre (ex Congo belge) ; il avait également commandé des unités en métropole, en particulier en Normandie, avant de regagner la vie civile tout en étant resté, jusqu'à il y a peu, dans la « Réserve Opérationnelle ». Membre du conseil d'administration de l'Union Nationale Parachutiste, il avait reçu la Croix du combattant remise il y a deux ans par le président des Anciens combattants lors de la cérémonie du 8 Mai à Saint-Martin-de-Hinx. Nombreux étaient les militaires en tenue ou porte-drapeaux qui ont rendu les honneurs à leur camarade, parmi eux on notait la présence du général Zeisser. Mais, comme l’ont souligné le prêtre officiant et  Arnaud de Vivies, Hervé d’Olce fut également un père très attentionné pour ses filles (et ses petits enfants), ainsi que pour tous ses amis et voisins, toujours prêt à les aider à la moindre occasion. Egalement chef d’entreprise apprécié, toujours disponible pour ses clients dont beaucoup devinrent des amis, il présida également l’association pour la restauration de la chapelle de l’île de Bérens sur l’Adour.

Ce « Jauna » dans l’acception basque du terme descendait de l’ancienne famille navarraise des Olço remontant à un valeureux chevalier dans la compagnie des seigneurs de Luxe (il était le neveu de Pero Periz de Luxe) déjà mentionné dans les archives du royaume de Navarre en 1399. La terre d’Olce sera érigée en baronnie en 1654, elle donnera entre autres Jean d’Olce, né en 1605 au château d’Iholdy qui, sacré évêque par son oncle Mgr Bertrand d’Echauz, sera nommé à Bayonne en 1643 et mariera Louis XIV et l’infante Marie-Thérèse d’Espagne en 1660 à Saint-Jean-de-Luz. La famille sera continuée par les La Lande, barons de Magescq, auxquels obligation sera faite de prendre le nom et le titre de baron d’Olce. RIP.  

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Migueline de Viviès | 07/10/2019 09:39

Bonjour Monsieur, dans cet article, et connaissant la portée dans le temps et dans les coeurs de tels écrits, j'ai quelques remarques à vous demander de rectifier , ainsi que des ajouts me paraissant utiles : concernant l'accident, il serait plus opportun de noter qu'il s'agit "un accident avec un outil agricole"; je ne sais si la déclinaison des titres et parentés de sa deuxième épouse est très délicate vis à vis de sa première épouse et vis à vis de la famille en général. Lila est sa petite fille et non sa fille; les ajouts concernent les territoires où est passé Hervé, notamment le Zaïre, actuellement RDC, et Allan, son petit-fils, et frère de Lila, qui ne figure pas. En vous remerciant

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