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Hendaye : un escape-game sur le corsaire Pellot à "Andaye, la Cité des Mémoires"
Hendaye : un escape-game sur le corsaire Pellot à "Andaye, la Cité des Mémoires"

| Manex Barace/Alexandre de LC 812 mots

Hendaye : un escape-game sur le corsaire Pellot à "Andaye, la Cité des Mémoires"

Quelques jours seulement après son ouverture au public, le nouveau pôle d’animation « Andaye, la Cité des Mémoires » s’est enrichi d’une nouvelle expérience à découvrir en famille. « Les Mystères de Pellot, l'escape game des corsaires » captivera les esprits des aventuriers, des amateurs d’histoire et des fans d’escape game avec une expérience immersive unique basée sur l’histoire fascinante – et vraie – du célèbre corsaire hendayais du XVIIIème siècle Etienne Pellot.

Un défi pour tous, et un événement incontournable "Les Mystères de Pellot" est conçu pour offrir une expérience enrichissante pour tous les âges. Groupe d'amis en quête de sensations fortes, famille désireuse de passer un moment inoubliable ensemble, voire une entreprise cherchant une activité de team-building originale, cet escape game saura répondre aux attentes. Pendant une heure, les participants partent à la recherche de preuves servant à innocenter le Capitaine Pellot, dernier corsaire hendayais injustement emprisonné, avant de lever l’ancre. Deux niveaux : expert et débutant (à partir de 8 ans)

Andaye, la Cité des Mémoires est située au 26 rue de l’église, en centre-ville d’Hendaye / Réservation du créneau horaire sur  www.hendaye-tourisme.fr

Etienne Pellot - le « Renard Basque »

Comme chaque début d’année, Hendaye rend hommage à son patron, Saint Vincent, en organisant les traditionnelles fêtes de la Bixintxo qui débutent par la célébration du retour du corsaire Étienne Pellot dans sa ville natale : à cette occasion, les enfants, déguisés en corsaires, ouvrent les festivités en défilant dans les rues de la ville. 
Surnommé le Renard basque, Étienne Pellot était né le 1er septembre 1765 à Hendaye où une stèle lui est consacrée au rond-point Belcénia. 
Mousse à 13 ans, il prit son premier commandement à 23 ans et se rendit aussi célèbre que son contemporain Surcouf pour ses nombreuses et fantastiques évasions des geôles anglaises : en 1812, sa tête avait été mise à prix à cinq cents guinées, une somme considérable à l'époque et certains de ses navires, en particulier les Deux-Amis et Le Général Augereau, sont entrés dans la légende.
D'ailleurs, les Anglais reconnaissaient que "ce fut, dans un sens, notre propre faute, à nous Anglais, si Étienne Pellot devint le fléau de notre marine marchande pendant les guerres de la Révolution française et de la période napoléonienne (...) Sa famille avait été en contact avec la mer pendant trois siècles et se passait de père en fils le titre convoité de capitaine. 
L'un de ses ancêtres s'était distingué au XVlIème siècle : en 1627, Richelieu mit le siège devant La Rochelle tenu par les huguenots, mais fut lui-même isolé par le blocus anglais. Sous le commandement de Jean Pellot, les légères pinasses des Basques forcèrent le blocus et soulagèrent les forces assiégeantes" (...)

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Le corsaire Pellot ©
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La première des quatre évasions de Pellot

Le 1er février 1793, la guerre éclata entre la France et l'Angleterre, et Pellot rallia immédiatement en qualité de second capitaine le Général-Dumouriez, un grand corsaire équipé par la ville de Bayonne. Il était armé de 22 canons et était commandé par Dihinx, de Saint-Jean-de-Luz, avec Dufourq, de Ciboure comme commandant en second. 
Il appareilla le 15 février et, deux mois plus tard, tomba au large de la côte d'Espagne sur le Santiago-de-Chile, un galion espagnol qui rentrait du Pérou avec un immense trésor. Le Général-Dumouriez était inférieur en canons et en équipage, mais il avait l'avantage du fait que le galion ignorait l'état de guerre.
 
Il put ainsi s'en emparer par surprise et le conduisit à toute vitesse vers la France. Mais le lendemain ils tombèrent sur une escadre anglaise comprenant les vaisseaux Saint-Georges, Gange, Edgar, Egmont et Phaéton, sous le commandement de l'amiral Gell. 

D'abord le Santiago et ensuite le Général-Dumouriez furent gagnés de vitesse et capturés. Les Basques emplirent leurs chaussures et les doublures de leurs vêtements avec de la poudre d'or, qu'ils étaient forcés de restituer, et le trésor resta en Angleterre à la grande indignation de nos alliés espagnols qui réclamaient son retour en raison d'un arrangement pour la restitution mutuelle de toutes les prises recapturées à l'ennemi. 

Les Anglais ne connaissaient pas encore le "Renard Basque", ainsi qu'ils en vinrent à l'appeler plus tard. Blessé, il fut admis à l'hôpital de Portsmouth, et plus tard les bains de mer lui ayant été recommandés, il ne fut pas surveillé d'assez près ; en sorte qu'il réussit à convaincre un contrebandier de l'aider à s'évader. Il promit à cet homme, un certain George Wilson (...) "Et pendant plusieurs années, avec la Suffisante, le Coro et le Flibustier, Pellot continua à harceler notre navigation. Mais en 1797 il tomba entre nos mains pour la deuxième fois..." Fait prisonnier à plusieurs reprises, Etienne Pellot réussit ainsi plusieurs évasions périlleuses.

Mais les corsaires basques disparurent aussi vite que s’écroula l’empire napoléonien, et après avoir effectué les fonctions de maire d'Hendaye (1815-1826) Etienne Pellot mourut en 1856, étant le dernier corsaire connu.

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