Pour répondre à l’insécurité alimentaire actuelle, une proposition de restauration gratuite a été initiée par le groupe de travail « lutte contre la précarité » de la Ville.

Ainsi, le 10 novembre dernier à 19h00, les portes de l’association On Egin se sont ouvertes pour la première fois. Ce jour-là, l’équipe au grand complet de la toute nouvelle association, autour de son Président Joël Courtie, était à pied d’œuvre pour accueillir les personnes en situation de précarité alimentaire. Pour les recevoir dans un cadre tout à fait adapté, la direction du collège Saint Vincent s’est associée au projet et a mis à disposition le réfectoire de l’établissement.

Pour cette première, la Zarpai Banda avait confectionné les repas avec talent comme d’habitude et aux dires des six personnes qui ont pu en profiter « c’était excellent ».

Les situations menant à la précarité sont nombreuses et frappent toutes les tranches d’âge. Personnes sans abri, sans emploi, familles ou personnes seules, de plus en plus nombreuses sont-ils/elles à frapper (ou pas) à la porte d’associations. Un logement et un emploi ne garantissent plus forcément la possibilité de se nourrir correctement et régulièrement.

Proposer un repas chaud durant l’hiver aux plus démunis : à l’image de la « Table du soir » à Bayonne, l’objectif affiché de cette initiative hendayaise est de donner à manger « chaud et bon » une fois par semaine durant la période hivernale à des personnes en précarité alimentaire, sans aucune contrainte administrative. Comme dit la table du soir : « Tu as faim, tu viens ».

Pour assurer les repas, des « Sociétés » Hendayaises, des restaurateurs, des associations sportives, des groupes d’amis se sont portés volontaires pour se relayer et ainsi exprimer leur solidarité.

Le groupe de travail « lutte contre la précarité », invité à cette première, a été très heureux, fier de constater la réalisation de son projet et s’est réjoui de la participation des concitoyens.

Longue vie à « On Egin », même si comme le disait Coluche en parlant des restaurants du Cœur, « on ne devrait pas exister ».