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L'exposition de la semaine
Hasparren : ce week-end, les œuvres du peintre aux couleurs vives Jules Cavaillès croisent celles du sculpteur Anton Pochelu
Hasparren : ce week-end, les œuvres du peintre aux couleurs vives Jules Cavaillès croisent celles du sculpteur Anton Pochelu

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Hasparren : ce week-end, les œuvres du peintre aux couleurs vives Jules Cavaillès croisent celles du sculpteur Anton Pochelu

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Pochelu - Bohémienne - os de pottok ©
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Cavaillès - Laguiole - gouache ©
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En présence du maire d’Hasparren, Isabelle Pargade, et de Bruno Crusel, spécialiste de l'œuvre de Cavaillès, venu spécialement d'Albi, les adjoints d’Hasparren et les associations Les Amis de Jules Cavaillès et Haspand'Art ont inauguré l'exposition sur l’art pictural figuratif de l’artiste Jules Cavaillès, animée par les sculptures de personnages ou animaux stylisés de l'Hazpandar Anton Pochelu.

Dessinateur à ses début aux mines de Carmaux, sa ville natale, Cavaillès avait suivi parallèlement les cours du peintre Artigue avant de partir étudier à Paris. Sa notoriété avait débuté en 1936, avec l’obtention du Prix Blumenthal.

Appartenant au mouvement de la réalité poétique, cet ancien élève de l’Académie Julian, fréquenta les peintres modernistes Derain, Bonnard, Chagall, Matisse du début du XXème siècle. L’intérêt de Cavaillès pour l’œuvre de Toulouse-Lautrec exprimé dans le tableau « May Belfort au poisson rouge ». A cette époque il se lia d’amitié avec le peintre Roger Limouse dont il partagea l’atelier à Paris.

À la Libération, nommé conservateur du musée de Toulouse, il revint malgré tout à Paris l'année suivante et réintégra son poste de professeur à l'École nationale supérieure des arts décoratifs. En parallèle, il fut nommé professeur à l'Académie Julian de la rue de Berri, jusqu'en 1974. Trois ans plus tard, il décédait à Épineuil.

Peintre des jours heureux, Cavaillès fait chanter ses paysages et ses scènes d’intérieur ouvertes sur des jardins, la nature qu’il affectionne. Huiles, gouaches, dessins et de nombreuses illustrations font découvrir son parcours à la galerie - salle Pierre-Choribit mettront en scène les sculptures figuratives et symboliques. en bois et ossements  inspirées du Pays Basque d'Anton Pochelu. 

Exposition jusqu’au dimanche 19 novembre à la salle Pierre-Choribit d’Hasparren. L’entrée à l’exposition est gratuite, les horaires d’ouverture : le mardi, samedi et dimanche de 10 h 30 à 12 heures et du lundi au vendredi de 14 h 30 à 18 heures.

Légendes
1- Isabelle Pargade, maire,  pendant son discours à sa droite Anton Pochelu le sculpteur.
2 Cavaillès - Laguiole, mairie Carmaux -  Gouache 
3 Pochelu -  "La bohémienne" - os de pottock - 12 cm - 

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