Febus me fe
Comme il faut au soleil les chevaux d'Apollon,
Élevant dans l'azur la native lumière,
Il fallait à Fébus un navire de pierre,
Pour projeter ici la gloire de son nom.
Vaisseau renouvelé des œuvres de Lordat,
Le château navigant devant les Pyrénées,
Garde à sa proue le comte et son regard figé
Sur l'océan de brume où sa nef aborda.
Allons ! Fendant les flots du Gave et du Hédas,
Maintenant la clarté vient reprendre sa place,
Et quand le jour s'élève au son de l'angélus
Un Prince noir s'enfuit : c'est la nuit qu'il incarne.
Alors nous redisons chaque jour de Fébus
Un soleil a donné sa lumière au Béarn !
Bastien Brestat
Lauréat de l'Académie des Jeux Floraux, du Prix des Trois Couronnes
& du prix des amis du château de Pau