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En 2020, comme nombre de nos lecteurs, soutenez BASKULTURE !
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© DR - Le monastère de Sarrance en vallée d’Aspe

| Baskulture 1360 mots

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Avec les meilleurs vœux de l’équipe de Basculture adressés à nos 7.400 abonnés, et nos remerciements à ceux qui ont déjà participé à notre campagne de soutien, voici quelques extraits des nombreux messages de nos lecteurs :-« Bravo pour la qualité de Baskulture, une mine d'informations passionnantes et que l'on ne trouve pas ailleurs » (Paul M. de Pau) - « Bravo et merci pour tout ce que vous faites ! Si bien. » (Robert P. C.) - « Merci de nous informer des évènements culturels de notre région » (Monique D.-H.) - « Précieux travail historique ! » (M. D. de M., à propos de l’article sur "Bayonne : Louis de Foix détourne l’Adour en 1578". Toujours beaucoup d'encouragements : « je suis un fan de vos editos, j’adhère !!! » de J.P. de L., « Mes félicitations pour cet excellent programme, je vous souhaite bien du bonheur, mes amitiés », (Arnaldo, Viana do Castelo), « je trouve votre revue très intéressante et souhaiterais m'y abonner » (François et Régine P.), « Merci pour toutes ces infos de la Côte » (Pierre L. T.) ou encore ce cri "enthousiaste" d'Alexis B. : « Gora Euskadi Askatuta ! Aupa Euskara ! Guk askatasunaren aldean ! »   
- Pierre O.-G. à propos du "bel éloge de Jean de Viguerie" publié dans notre Lettre, « un écho tout à fait juste de sa personnalité, modeste autant qu'attachante (...) Semaine après semaine, Baskulture se révèle un média exigeant et salutaire, qui apporte à ses lecteurs une réalité foisonnante introuvable dans les médias traditionnels ». 
- à propos des acquisitions du Musée Bonnat-Helleu et des travaux de sa rénovation toujours en panne, un certain nombre de lecteurs ont partagé les préoccupations de l'auteur de l'article, Anne de La Cerda : ainsi François-Xavier R. « Où en est la culture en France ??? Le bling-bling, les sports, les "assoss." diverses et peu variées (toujours orientées vers les mêmes personnes) pompent les budgets alimentés par les contribuables... », opinion partagée par Laurent M. D. de M. et d'autres lecteurs… 
- à propos des critiques "cinéma" de Jean-Louis Requena : « excellent critique que je partage absolument » (Michèle S.) « Votre critique donne envie de le voir » (Marie-Yvonne Th.) « Le récit de ce film et les commentaires qui l'accompagnent sont d'une grande qualité. C'est normal puisque c'est du Jean-Louis Requena. Merci » (Christian B. de C). 
- Enormément d'encouragements (ils se comptent par dizaines) à propos de l'article de Jean-François Larralde appelant au classement par l’UNESCO de Saint-Jean-deLuz/Ciboure, nous ne pouvons les citer tous, voici celui de l'ancien maire de Guéthary, Jean-Luc Lataillade : « bravo Jean-François pour ton analyse pertinente et percutante et ta courageuse croisade contre une médiocratisation rampante qui menace l'originalité et la qualité de notre patrimoine, la richesse de notre histoire. Halte aux appétits gloutons d'investisseurs sans foi ni loi. Halte à la permissivité de responsables publics irrespectueux de notre histoire et souvent complices de dégradations irréparables . Sur la côte basque exposée à des dangers similaires l'exemple du pôle Saint Jean de Luz - Ciboure est important, car rien n'est plus contagieux que l'exemple. Avec tout mon amical soutien ». 
- Mais nous bénéficions également d'un lectorat "hors Pays Basque Gascogne", ainsi à propos du lâcher des lanternes à Bayonne traité par F.-X. Esponde : « Belle initiative, toutes les générations sont réunies pour fêter Noël !.Ces petites lanternes illuminent le ciel comme des milliers d'étoiles ! Peuvent-elles exaucer des voeux ? Magnifique spectacle,qui enchante les petits et les grands, des instants simples de bonheur à partager en familles, entre amis, en amoureux, pour le plaisir d'être ensemble. A cet instant, tout le monde redevient des enfants émerveillés par ces lumières qui s'élèvent vers le ciel... Vivement que j'habite Bayonne pour vivre de telles émotions sur place ! Bon courage suite aux inondations » (Muriel de R.). 
- La musique a sa place dans notre publication : « Très belle critique. Objective et bien écrite. Merci à Alexandre De La Cerda de promouvoir la culture au Pays Basque ! » (l’altiste Olivier S. à propos de mon article sur le succès du nouveau festival "Quatuor en Pays Basque"). 
- Le patrimoine et les traditions ne sont pas oubliés : « Cet article à trois facettes est fort intéressant, merci ! J'adore l'idée de cet Astotxo, que j'ai hâte d'aller découvrir, c'est si près d'ici, expédition qui me fera patienter car je rêve aussi de connaître le monastère de Deir el Moharraq… » (Marie C., sur mon article : La Fuite en Egypte : du groupe sculpté de Saint-Esprit à l’« astotxo » guipuzcoan). Et Georgie D. à propos de l'article "Les jours fous des Mascarades : derrière les masques, la mythologie ancestrale" : « merci de ce texte magnifique, tellement documenté et instructif sur les mascarades souletines; vous donnez envie de suivre les cortèges bien cordialement ». « Excellent article ! » (Gabriel de P. à propos de "Hendaye, le « Bichincho » est de retour" de Manex Barace.  
- « Intéressantes informations !! Merci », Françoise G. à propos de notre agenda des manifestations. Bart van de L., « très intéressé à recevoir votre lettre digitale », et « Un grand merci pour votre article sur le Pau Hunt » (Jean-Paul V., Joint-Master)  
Une lettre du monastère de Sarrance en Béarn 
Bonjour. Je suis religieux de l'ordre prémontré, le frère Pierre Moulia, et j'habite au monastère de Sarrance, en Vallée d'Aspe. Je suis originaire de Jasses, près de Navarrenx : donc, en Béarn, et tout près de la Soule. Je reçois avec très grande joie, depuis quelque temps, je pense par le biais de l'abbé Paxi Esponde, "La lettre du Pays Basque" : mes grand-parents étant mariés avant l'école gratuite et obligatoire,  en France, ils n'ont jamais été scolarisés, et pour pouvoir pratiquer les marchés agricoles locaux, et avoir des relations possibles avec les villages basques voisins, ils avaient, tout simplement appris la langue basque, en partant comme domestiques dans un village proche. 
Cette pratique, presque oubliée dans les mémoires actuelles, était pourtant très généralisée et en Béarn et en Pays Basque : en Aspe, les échanges linguistiques se faisaient entre Lescun et Sainte-Engrâce ! A Sarrance, de nos jours, nous chantons régulièrement quelques parties de la messe du Dimanche soir, et en béarnais et en basque-souletin. 
Je tiens beaucoup à vous dire que j'ai lu avec beaucoup d'intérêt le dernier numéro de votre journal, avec l'article sur : "La Paix en Euskadi". J'ai trouvé les interventions de Inigo Urkullu, 
Joaquin Jimenez et Mgr. Uriarte très intéressantes ! 
Je voulais beaucoup vous le dire, et vous encourager dans ce travail, pour  moi, très constructif 
Bien cordialement, frère Pierre ». 
A propos de Sarrance, voici quelques lignes que j’avais écrites il y a fort longtemps (parmi les autres localités basques et béarnaises traitées) pour le bel album sur les « Villages de France » édité par Reader’s Digest : 
« Sarrance. En Aspe, république de vallée pyrénéenne retranchée derrière ses ravins coupe-gorge et ses cimes pique-ciel, dont les fors – ou droit coutumier – prévalaient sur celui des suzerains, Louis XI était déjà venu prier la Vierge de Sarrance apparue sur une pierre dans un méandre du gave. Le rusé monarque, en quête de couronne navarraise, y avait précédé de près d’un siècle sa lointaine parente, la « Marguerite des Marguerites » en veine d’inspiration littéraire pour l’ « Heptaméron ». Pendant que son époux Henry d’Albret rêvait de reconquérir les terres perdues en Navarre, la délicate sœur de François Ier s’abandonnait, avec une société choisie de « devisants », au tapis d’herbe verte bordant le Gave où « les arbres sont si feuillus que le soleil ne saurait percer l’ombre ni échauffer la fraîcheur ». Mais les bandes calvinistes de sa fille, la redoutable Jeanne d’Albret, mêleront quelques décennies plus tard le fracas des armes au tumulte du torrent et de ses cascades pour ruiner la thébaïde dont il reste aujourd’hui un très beau cloître à étages surmonté de quatorze pignons recouvert d’ardoises. L’église du XVIIème, avec son clocher-porche à pan coupés, ainsi qu’un musée de « N.-D. de la Pierre » en content les heurs et les malheurs ». 
 

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