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Mariages
Eglise d’Arcangues : un beau mariage, en basque… et dans la langue du Christ !
Eglise d’Arcangues : un beau mariage, en basque… et dans la langue du Christ !

| Han zena 630 mots

Eglise d’Arcangues : un beau mariage, en basque… et dans la langue du Christ !

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Un beau mariage à l'église d'Arcangues ©
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Mariés et témoins (avec Michel d'Arcangues) entourent le Père Fadi El Mir ©
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Les choristes se "répondaient" depuis les galeries... ©
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« Qadichat aloho, qadichat hayeltono, qadichat lomoyouto... » Gageons que la belle église Saint-Jean-Baptiste d’Arcangues n’est pas coutumière de cette triple acclamation liturgique propre à la  liturgie byzantine, utilisée par l'Église orthodoxe et les Églises catholiques orientales, ni encore moins qu'elle fût lancée en araméen, la « langue du Christ » : Dieu saint, Dieu tout-puissant, Dieu immortel... 
En ce dernier jour de l’an de grâce 2021, c’est le Père Fadi El Mir, curé de la paroisse maronite Notre-Dame du Liban - au cœur du Quartier Latin à Paris - qui officie, accompagné par le chœur « Milesker » dirigé par Gérard Ravon qui répandait depuis les tribunes les traditionnels cantiques euskariens : « Besta eder huntara goazen oro betan, sar bedi bat bedera alegrantzietan... » (Allons tous à cette belle fête, réjouissons-nous les uns les autres…). 
Et Dieu sait si la fête fut belle, par un temps splendide, propre souvent à la fin de l’année au Pays Basque, pour le mariage de Virginie et de Philippe Calderon, résidents arangoiztars : c’est par des amis parisiens que Philippe et Virginie avaient connu et apprécié le rite maronite dont la cérémonie à Arcangues fut encore rehaussée par la délicieuse voix de la mezzo-soprano Florence Recanzone, spécialiste de Musique Sacrée !

Michel d’Arcangues quittait la chapelle seigneuriale des marquis pour gagner l'abside de l’église construite par ses ancêtres et servir de témoin aux nouveaux mariés, avant de les recevoir le lendemain, entourés de quelques familiers, au château autour d’un excellent buffet apprêté par le traiteur Humblot et arrosé des meilleurs millésimes du château Miller La Cerda, bordeaux 100 % merlot…
Désirée de Montebello – d’une famille particulièrement connue à Biarritz - en profitait pour croquer les effigies de quelques invités : habituée à collaborer avec des écrivains et des metteurs en scène, ses carnets de dessins mettant en relation des personnages avec leur environnement sont réputés... 
Et son talent ne pouvait mieux convenir aux mariés, le cinéaste Philippe Calderon, réalisateur de nombreux films parmi lesquels « 1984 ou Meilleur des Mondes ? » diffusé dernièrement sur Arte (Michel d’Arcangues n’avait-il pas œuvré avec lui dans sa jeunesse), et son épouse Virginie, établis depuis deux ans à Arcangues. 

A deux pas de l’Assemblée Nationale, Me Virginie Delorme-Dequesne encadre (avec son associé) une équipe de douze notaires entourés d’une trentaine de professionnels, juristes et diplômés notaires à la compétence reconnue, pour conduire et coordonner des opérations à l’échelle nationale et internationale, principalement pour le compte d’investisseurs institutionnels, de sociétés d’économie mixte, d’offices publics de l’habitat, d’entreprises sociales pour l’habitat et de collectivités territoriales.
Fondée à Paris en 1522, au cours de la Renaissance, cette Etude notariale a une histoire aussi riche que la diversité de sa clientèle, traditionnellement proche du monde des Lettres et des Arts : ses archives recèlent les signatures de clients illustres, tels Jean de La Fontaine, Denis Diderot, ou plus récemment de Marguerite Duras.

Et si Virginie avait séjourné une partie de son enfance dans les Landes, Philippe, lui, avait toujours entendu parler du Pays Basque par sa mère qui y avait passé son enfance avec ses frères et sa sœur, à Ustaritz et Saint-Jean-de-Luz. 
S’y étaient encore ajoutés de lointains récits familiaux : « un ancêtre de sa mère avait séjourné au Pays Basque pour aller demander la main de l’infante d’Espagne au nom de Louis XIV… Du coté de son père, une branche de sa famille espagnole (Philippe descend d’un frère du célèbre dramaturge espagnol du XVIIème siècle, Pedro Calderon de La Barca, ndlr.) était devenue anglaise, et un ancêtre s’était fixé à Biarritz quelque temps... » 
Quant à l’achat de leur maison à Arcangues, c’est le souvenir des conversations des amis basques de sa mère qu’il avait presque oubliées, et une part de hasard, qui firent se retrouver à Arcangues Philippe Calderon avec sa future épouse… Ou peut-être la nécessité de retrouver la mémoire des souvenirs d’enfance de sa mère ?

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Les mariés chez Michel d'Arcangues ©
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Et Désirée de Montebello de "croquer" quelques familiers des mariés... ©
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