Ces objets aux milles formes, couleurs et aspects ont marqué des générations pendant des décennies. Les postes TSF (transmission sans fil) furent les précurseurs de nos équipements électroménagers et informatiques actuels.
Photo de couverture : un des premiers postes à lampes
Découvert dans les années 1920 avant de disparaître dans les années 1970, le tube électronique a été une véritable révolution dans l’ère industrielle. Presque disparue de nos jours, son utilisation se perpétue toutefois dans l’amplification de forte puissance, mais aussi chez les audiophiles qui plébiscitent cette technologie pour le son feutré qu’elle offre.
Le tube électronique a longtemps été le seul composant actif existant. Il a permis la fabrication, souvent en grande série, des premiers appareils électroniques : récepteur radio, télévision, radar, etc. Son usage fut également militaire, période durant laquelle cette technologie évolue beaucoup.
C’est en 1904 que John Ambrose Fleming, ingénieur électricien britannique invente la diode à vide en se référant aux créations révolutionnaires de Thomas Edison. Il s’agit d’une ampoule sous vide dans laquelle un gaz incorporé redresse du courant alternatif à travers un filament en tungstène, permettant de capter et d’amplifier des signaux électromagnétiques. Les premiers postes permettant de recevoir des ondes voient alors le jour.
Très vite ces engins équipent les ménages d’Amérique, d’Europe et même d’Union Soviétique dans les années 1930. De grands constructeurs comme Phillips, Pâté Marconi, Radiola ou encore Telefunken créent de nombreux modèles à usage domestique démocratisant l’usage de la radio, une révolution de poids qui fascine les populations.
Des progrès incessants perfectionnent ces machines les rendant plus fiables, plus puissantes et sont le début d’une étape fondamentale de l’ère industrielle : la miniaturisation. La technologie du tube électronique est exploitée sans relâches et permet l’avènement du transistor, ce qui fut la fin de l’ampoule, le début d’une période charnière. En effet cette découverte change à jamais le monde de l’électronique car il présente nombre d’avantages comme une petite taille, une utilisabilité presque illimitée, le tout sans émettre de chaleur.
Le transistor devient la norme et les découvertes qu’il entraine sont exponentielles : les semi-conducteurs et circuits imprimés sont son héritage et nous basculons dans un monde nouveau avec l’avènement d’Internet.
Mais la fin des trente glorieuses, bien que teintée de progrès technologiques fulgurants connaît une essoufflement de nos économies, c’est alors que les industriels dégainent une arme de poids pour doper la consommation de masse : l’obsolescence programmée. La durée de vie de nos diverses machines est volontairement limitée dans le temps alors que nos postes à lampes ne nécessitant presque jamais de réparations finissent dans les limbes. La longévité de nos smartphones, micro-ondes ou enceintes portables ne dépasse quelques maigres années, là où nos postes à lampes étaient conçus pour la vie.
Indigné par ces pratiques peu orthodoxes, passionné de haute-fidélité et d’objets de collection, je me suis alors lancé dans la restauration de ces engins mythiques tout en leur permettant une utilisation contemporaine en les équipant d’un récepteur Bluetooth. Cela offre la possibilité d’écouter la musique de son choix ou bien la radio sur un poste parfois presque centenaire, de profiter d’une qualité sonore et d’une esthétique uniques, et bien sûr de ne pas avoir le malheur d’être confronté à une panne expédiant votre radio à la déchetterie et finir dans une décharge à ciel ouvert au Ghana.
Dans un mouvement de « retour au vintage » je propose donc de nombreuses radio à lampes avec fonction FM et Bluetooth afin d’apporter qualité, esthétique et robustesse aux audiophiles et amateurs d’objets de collection.
Téléphone : 07 85 38 30 08
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