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Rétrospective
Décembre 2015 : Alexandre de La Cerda recevait le « Prix Renaissance des Arts »
Décembre 2015 : Alexandre de La Cerda recevait le « Prix Renaissance des Arts »

| Han zena 854 mots

Décembre 2015 : Alexandre de La Cerda recevait le « Prix Renaissance des Arts »

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Délégation à l'UNESCO : une assistance nombreuse et choisie ©
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Le lauréat applaudi par le Comte de Paris, le Prince de Bourbon Parme et l'ambassadeur E. Mitrofanova ©
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(Article paru le 1er janvier 2016 dans l’hebdomadaire régional) 
Notre confrère vient de se voir attribuer à Paris le « Prix Renaissance des Arts » 2015, un des quatre prix annuels décernés par le Cercle Renaissance qui récompense depuis près d’un demi-siècle des acteurs engagés au service des Arts et du Patrimoine, des Lettres, de la Poésie et de l’économie. 
Créé par Michel de Rostolan, vice-président du Centre National des Indépendants et Paysans en 1986 et député de l'Essonne dont il fut également élu régional et municipal, le « Prix Renaissance » a réuni d’innombrables personnalités : le Père Daniélou (futur cardinal), l'Archiduc Otto de Habsbourg, le recteur de la Mosquée de Paris Si Hamza Boubakeur ainsi que les philosophes Jean Guitton et Gustave Thibon ; des juristes tel Me Jean-Marc Varaut (responsable des clubs giscardiens « Perspectives et Réalités »), l'éditeur Yvon Chotard (président du Syndicat national de l'édition et du Cercle de la librairie, vice-président du CNPF et président du Bureau international du travail), des politiques, tels les ministres Philippe Malaud et René Monory (ancien président du Sénat), le député Georges Mesmin et le sénateur UDF Pierre-Christian Taittinger, les universitaires et historiens Pierre Chaunu et François-Georges Dreyfus, etc.

A la veille de l'année croisée France-Russie du tourisme et du patrimoine culturel, il n’était personnalité mieux indiquée pour remettre son prix à Alexandre de La Cerda qu’Elena Mitrofanova, ambassadeur russe et déléguée permanente auprès de l’UNESCO après avoir été première vice-ministre des Affaires Etrangères de la Fédération de Russie. Habituée du Pays Basque (elle avait été intronisée en avril dernier à Biarritz, dans la compagnie des Mousquetaires d’Armagnac, avec Anna Zvereva, membre éminent de cette délégation et résidente à Guethary, ainsi que le général Jean Bernard Pinatel, dont nous citons souvent dans ces colonnes le remarquable blog de géopolitique, et l’universitaire Vincent Bru, maire de Cambo – notre article du 24 avril 2015 -).

Evoquant « la personnalité légendaire et à multiples facettes » du récipiendaire, « descendant de l'Amiral de France Louis de La Cerda et des von Miller, une dynastie de diplomates qui se sont illustrés à la cour de Russie depuis le règne de l'empereur Paul Ier », madame le Ministre a souligné les talents du « fondateur de Radio Adour Navarre, la première station de radio régionale dans le Sud-Ouest de la France, auteur d’innombrables émissions – actuellement sur Radio France -, et l’éditorialiste de l’hebdomadaire régional. Chacune de ses interventions ou articles procède d'une profonde érudition et témoigne d’une opinion bien affirmée et indépendante. Il n’est pas de thématique qui échapperait à la sagacité d’Alexandre de La Cerda, ni d'interlocuteur qu'il ne saurait convaincre ou d’auditeur dont il ne pourrait captiver l’attention. Auteur de magnifiques livres sur l'histoire et la culture de sa région, lauréat de l'Académie française, membre de l'Académie des Jeux Floraux, lauréat du Prix d’honneur de la culture basque et du Prix Biltzar des écrivains basques, il a écrit des pages brillantes de l'histoire de l'interpénétration de nos cultures (de France et de Russie, ndlr.) depuis les premières ambassades moscovites jusqu’à l’époque actuelle. Aujourd'hui, celui qui est également consul honoraire de Russie à Biarritz s’implique activement dans l'organisation d'échanges culturels et d'étudiants entre les deux pays et renoue avec la tradition des fêtes et des bals russes sur la côte basque, tout en défendant d’une plume journalistique acérée et sans compromission nos intérêts communs dans diverses publications »
Soulignant encore « la participation essentielle du récipiendaire, avec son épouse Anne Tolstoï, à la mission de préservation du patrimoine régional », l’Ambassadrice s’est déclarée « très heureuse de jouer le rôle de sa marraine dans l'attribution de ce prix à Alexandre de La Cerda », assurant que « la renaissance des arts était désormais en de bonnes mains » !  

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Oleg Pogoudine et ses musiciens ©
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La soirée s’agrémentait d’un remarquable récital du jeune ténor « à la voix angélique » Oleg Pogoudine, « Artiste émérite de la Fédération de Russie » accompagné par son octuor de musiciens, et se prolongeait autour d’un succulent buffet, arrosé comme il se doit de château Miller – La Cerda.
Près d’une centaine d’invités s’étaient rendus à l’invitation de madame l’Ambassadeur, dans le très bel hôtel particulier de style Second Empire jouxtant le parc Monceau qui abrite la délégation auprès de l’UNESCO, parmi lesquels on reconnaissait le Comte de Paris, le prince Sixte-Henri de Bourbon Parme, le duc de Montesquiou d’Artagnan, ancien sénateur du Gers, le comte Bernard de Gatellier, Coordinateur du CILANE (Associations des noblesses européennes), le prince Schakhovskoy, président de la noblesse russe, la princesse Sophie Galitzine (devenue coord. du CILANE depuis lors, ndlr), les princes Mourousy et leur fils Alexandre, Christophe Luraschi et Eric Poujol, ainsi que beaucoup d’amis du lauréat venus du Pays Basque et de tout le Sud-Ouest, en particulier l’éditeur de notre hebdomadaire, Hubert de Caslou et son épouse Marie-Laure, etc. Les membres du Cercle Renaissance n’étaient pas de reste, qui organisaient encore le lendemain, dans un restaurant proche, un dîner de Noël très convivial autour de notre confrère Alexandre qui, au dire du poète et résident biarrot Daniel Ancelet (petit-fils de l’architecte Gabriel Auguste Ancelet, constructeur de la Villa Eugénie), « comme Montaigne ou Montesquieu, se partage entre les vignes qu’il soigne et les lignes qu’il signe ».

VISUELS / ©Délégation UNESCO Ivan Kobzev

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