Vif succès de notre soirée à l'hippodrome de Biarritz où s'étaient réunis plus d'une centaine d'invités autour des gagnants de nos deux prix aux Courses de Trot de Biarritz à l’Hippodrome des Fleurs :
La première course - Prix Château Miller la Cerda : Stéphane Bouisson l'emportait avec Joy Black, devançant de haute lutte Vincent Cabos et Judge.
Quant au Prix Baskulture Lettre du Pays Basque, ce fut encore une nette victoire : Nicolas Richard Brossard obtint le succès en drivant First des Pleignes, hongre alezan de 6 ans (propriétaire Jacques Labeta, entraîneur Denis Brossard), devançant Frédéric Clozier et Fripon du Mesle.
Un exquis buffet signé Pierre Oteiza servi avec beaucoup d’attention, de délicatesse et de sourires par nos petits boy-scouts cravatés qui se sont révélés d’admirables sommeliers pour les millésimes 2014, 2015 et 2017 du château Miller La Cerda qui accompagnaient les délicatesses des Aldudes !
Il s’agissait de Colomban, Axel et Jean-Paul, petits-fils et neveux de Pierre Yves de Marignan (île de Bérens) qui ont magnifiquement tenu le buffet...
On reconnaissait parmi les invités : le marquis d'Arcangues et son fils Louis, Marc de Gontaut-Biron, Eric et Mireille de Caupenne et leurs cousins Dissez, Jacques et Martine de Cauna, Charles-Antoine de Coux, l'adjoint à la culture bayonnais Yves Ugalde et sa famille ainsi que l'universitaire Josette Pontet, présidente de la Sté Sciences, Lettres & Art de Bayonne, accompagnée de son mari, mon collègue consul Patrick Dours avec son épouse Marie-Odile, amphytrion inégalé de nos collègues "Mousquetaires d'Armagnac, l’universitaire et organiste Marie-Bernadette Dufourcet-Hakim, l’historien d’art Guy Saigne (qui prépare la sortie du deuxième tome de son ouvrage sur Léon Bonnat), les artistes-peintres Miguel Echeverria, Anne Broitman, Martine Pinsolle, le galeriste Boris Solin et ses collègues de la confrérie des Corsaires (Saint-Jean-de-Luz) dans leur bel uniforme, le chorégraphe Fabio Lopez, le réalisateur Philippe Calderon (Arte), les architectes Robert Latour d'Affaure, Zéphyrin Bonnal et son associé François Jourdan, le réputé soliste de l'orchestre régional et prof. au conservatoire Jean Sibra avec son épouse, Marie-France Saint-Germier, le président des Amis d’Arnaga Christian Perret, le président d’Agur-Arménie Clément Parakian ainsi que Lucie et Pierre Réveillard, Colette et Olivier Leclerc, Nicolas Jarrier et son épouse Anna Zvereva, très impliquée dans la culture russe, Nikolaï Singier Kursawa et Marie-Agnès Domin (auteurs à Mémoire & culture de Russie, Biarritz), Gérard et Chantal Piton (Golf Birdie Club Biarritz), Elisabeth Darriet, Beaudouin Morellec, étudiant en relations internationales, Alexandre Estreboou etc... Et nos remerciements vont également à Claude Thétaz, toujours aussi jeune et armé de son objectif qui saisit de belles photos !
De Bacchus à Hermès : l'art du vin et la passion du cheval
Dans ses quelques mots adressés à ses invités, Alexandre de La Cerda avait évoqué « la plus noble conquête de l’homme qui l’a accompagné sur les champs de bataille, au temps des travaux et à l’heure des jeux. Au terroir, aux cépages et aux gestes originaux qui faisaient l’identité de leurs appellations, correspondaient des races adéquates de chevaux que nos aïeux avaient patiemment sélectionnées pour leur vignoble, une tradition ressuscitée en quelques endroits grâce à quelques passionnés et aux haras nationaux. Ainsi, de Bacchus à Hermès nous sont restés quelques noms de grands crus, que leurs coursiers soient « blanc » ou « noir », et d’Hermès à Cupidon, les cavaliers à propos de leur monture comme les vignerons à propos de leurs crus affirment volontiers que le principal objet de leur attention « a du cœur ».
A l’occasion du Prix Château Miller la Cerda aux Courses de trot de Biarritz, nous avons voulu partager avec vous cette rencontre « magique » entre l’art équestre et le vin, en une subtile alliance d’élégance et de prouesses techniques !
Quelques mots de nos vignes et de notre chai
C’est sur la route de Saint-Emilion à Sauternes, un lieu chargé d’histoire, que sont situées nos vignes. Ce plateau de l'Entre-Deux-Mers sur la rive droite de la Garonne présente un relief très pittoresque de vallons encaissés et garde un riche héritage de maisons, moulins fortifiés, bastides, chartreuses et abbayes. Nos belles vignes de Merlot se trouvent à Saint-Martial, entre Sauternes et Saint-Emilion, près de Malagar, la demeure de François Mauriac, et à quelques pas du château de Malromé où Toulouse-Lautrec passa ses dernières années. Notre propriété est disposée sur un terroir argilo-graveleux très propice au Merlot, qui montre quelque ressemblance avec Pomerol. Sur des coteaux idéalement exposés et dans un très bel environnement, nos vignes sont bercées par la douceur du climat océanique. L’encépagement est 100% Merlot : les vins issus du Merlot présentent une robe violine et des arômes de fruits noirs bien présents. Une attaque sur le fruit avec une belle fraîcheur vous tapisse la bouche. Des tannins fermes avec de la finesse. Des vins gras dès leur première année.
Un vin qui a été primé chaque fois que nous l’avons présenté à de grands concours internationaux : ainsi, le Millésime 2014 avait reçu la médaille de bronze à l’International Wine & Spirit Competition de 2019 (concours international des vins et spiritueux situé à Londres) parmi 19.000 vins de 90 pays qui concourent à ce prix viticole prestigieux, réputé le premier au monde.
Ce millésime 2014 avait d’ailleurs accompagné en cette même année 2019 à l’hôtel Ritz à Paris et sous la présidence du Chef de l’Etat l'extraordinaire dîner de gala du grand concours du Club Prosper Montagné – le « Goncourt de la gastronomie » - apprêté par le chef multi-étoilé Nicolas Sale.
Le Club Prosper Montagné nous avait délivré le label « établissement de qualité » lors de la visite de notre chai à St-Laurent-du-Bois et notre vin avait été également servi au "Lutétia" à Paris par Benjamin Brial, chef exécutif du palace parisien, il figure à la carte d’établissements prestigieux et d’étoilés Michelin, comme le triplement étoilé Arzak à Saint-Sébastien.
Il nous en reste encore quelques caisses.
Et auparavant, le 2011 avait également était primé au Decanter World Wine Awards de 2014 parmi plus de 15.000 vins provenant de 46 pays et jugés par 224 dégustateurs-spécialistes dont 66 titulaires du célèbre diplôme anglais de «Master of Wine» et 18 Master Sommeliers.
Il avait obtenu la note de 84/100 avec l'appréciation : Nez de fruits noirs ; en bouche, harmonieux ouvert et délicat, des fruits noirs, et des tanins accrocheurs avec des fragrances de cèdre et "Decanter" l'avait classé dans la soixantaine des meilleurs vins de Bordeaux/Bordeaux supérieur.
Nous le vinifions bien-sûr selon les méthodes les plus traditionnelles, sans ajouts excessifs d’aucune sorte - par exemple, au lieu d’utiliser quelque chimie, nous passons simplement la tondeuse entre les rangs de vignes afin d’empêcher les mauvaises herbes de monter à l’assaut du raisin. Mieux que les cultures « BIO » (biologiques), nous produisons du vin « naturel »…
Quant à l’actualité la plus récente, elle se résume en un vrai miracle : une fois de plus, après avoir évité le gel qui a (comme en 2017) affecté nombre de vignes bordelaises, nos parcelles ont également été épargnées par la récente et brutale tempête de grêle...
En bonne santé, nos vignes ne souffrent pas de la sécheresse grâce à notre sol argilo-calcaire, l’argile retenant assez longtemps l’eau de pluie et sont quasiment exemptes de maladies.
En attendant les vendanges qui s’annonceraient donc - sauf incident – prometteuses pour cette année, et nonobstant le millésime 2019 qui quittera incessamment nos cuves et barriques pour avoir été promis à un grand cru classé de Saint-Emilion « dans le besoin », nous diffusons toujours le 2017, dernier embouteillé, et nous vous proposons quelques autres années embouteillées et encore disponibles de notre Château Miller-La Cerda, AOC Bordeaux supérieur "A", rouge 100% merlot : fruité et rond en bouche, avec un remarquable équilibre alcool / fruit rouge, il vous apportera une note de gaieté et de franche convivialité sur votre table entre amis ou en famille.
Selon un proverbe allemand, l'avare est un cheval chargé de vin et qui boit de l'eau en chemin. Nous vous souhaitons de tout cœur de boire d'avantage de vin que d'eau !