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Confinement & dé-confinement à Bayonne et forum transfrontalier de la jeunesse "online"
Confinement & dé-confinement à Bayonne et forum transfrontalier de la jeunesse "online"

| François Xavier Esponde 1009 mots

Confinement & dé-confinement à Bayonne et forum transfrontalier de la jeunesse "online"

1 -  Feu les réjouissances du confinement à Bayonne.

Le mur des Lamentations se dresse désormais autour de la figure du Roi Léon, confiné sur le balcon de la ville par une retraite forcée qui le privera des festivités de l’été. Lors de la fête du jambon en ce temps pascal, le destin avait déjà sevré les festayres de riante la cité placée sous la quarantaine du confinement.
Pire encore, on ne verra pas cette année le lâcher de taureaux dans les arènes ni dans la "plaza" du petit Bayonne qui, pour l’occasion, réjouissait le praticien devenu matador en herbe autour de tous ces sujets excités et courant derrière la queue des "fauves".
Les doléances s’ajouteront sur les bureaux de la ville, mais en vain, le Covid 19 aura décidé de ce destin immédiat.
Pour le coup, il n'y aura pour le moment aucun rassemblement en nombre, ni civil, ni culturel, ni religieux, ni profane.
- Une distance entre les individus dans un choix compté de témoins triés sur le volet, décomptés et d’un nombre confidentiel.
Du très peu vu à Bayonne et si peu habituel dans une cité conviviale par nature et par vocation !
On se console en pensant qu’à Mont-de-Marsan, Dax, Bayonne, Orthez, Pampelune et en d’autres villes et villages encore, le sort en aura décidé ainsi, pour le plus grand dépit de chacun.
Imaginez donc Biarritz sans surfeurs, Anglet sans plages ouvertes, Bayonne sans fêtes de la ville, et les châteaux de cartes de partout, soufflés comme un dessin de sable s’effondrant sous le souffle d’une tornade d’eau qui laissera des victimes multiples sur son passage.

2 - Rebâtir sera la devise pour tous.

Spectacles artistiques, concerts et sonorités esthétiques, “convivencia  à la Baionesa,” viendront à nouveau refleurir le paysage au coeur de nos villes, déshabillées pour l’instant de leurs attributs traditionnels, le rouge, le bleu et le vert de saison...
- Il faudra donc penser la vie commune autrement que par le passé, car selon les avis partagés des professionnels, on ne pourra reproduire à l’identique ces fêtes multitudinaires, ces agapes passées,  ces rassemblements pour lesquels on craignait davantage pour la sécurité des biens et qui désormais privilégient la sécurité sanitaire des personnes.
Le confinement vient à son terme, proche. Mais le prix de ce dé-confinement est encore à venir.
Le travail, l’école, les transports, la santé, la vie associative et sportive, la vie religieuse et culturelle attendront sous perfusion, de reprendre leur liberté.
On sait le tribut apporté par des bonnes volontés pour assurer le confinement dans les meilleurs termes de voisinage et de convivialité, au cours de ces semaines contraintes.
Des initiatives nombreuses ont fleuri pour pourvoir en alimentation et en relation  les plus isolés dans les bourgs.
“La diffusion de masques” se répand déjà selon les signaux d’alerte plus ou moins relayés pour le moment dans les services sociaux des villes.
Des volontaires se sont joints aux urgentistes, aux humanitaires, aux professionnels de la sécurité et de la protection des biens et des personnes pour arrêter la propagation du virus dans nos cités et porter secours dans les zones les plus exposées à la pandémie..
Il nous faudra sans doute et en plus nous masquer le visage et le nez, pour nous protéger des contacts les plus proches, accepter les contrôles sanitaires et s’y soumettre.
Mais malgré tant de précautions nécessaires le temps viendra de renoncer à terme à des libertés sans lesquelles on pourra vivre sans doute, mais suivant des règles nouvelles de la vie commune.
Il y a peu, on eut pensé à une discipline volontaire et de vie privée, impossible désormais. Aujourd’hui, on évoque la protection sanitaire d’un pays sous protection de la loi et cette contrainte.
Le changement dans une vie municipale ouverte aux influences venues d’ailleurs sera la plus douloureuse.
L’art du dé-confinement sera inédit, individualisé, nouveau pour une communauté de vie où traditionnellement à Bayonne et alentour,  on aime l’espace public partagé entre tous.
Du marché, aux commerces, aux débits de boisson et restaurants, des magasins et des salles de sport, rien ne pouvait laisser penser un changement de rapport fonctionnel aussi brutal et menaçant, d’une vie sociale peu ou prou préparée à ce devenir. Et jusqu’aux espaces religieux régis à l’identique par ces nouvelles règles de protection et de la peur du virus qui tue sans prévenir ses victimes.
Dé-confinement, conversion, métamorphose, transformation, entrent dans le parler usager d’une révolution personnelle encore à venir, d‘un "coaching sociétal”, insolite et encore jamais vu !
François-Xavier Esponde

Bayonne : Eusko Ikaskuntza invite à participer au "Gazte Agora", le forum transfrontalier de la jeunesse

➢ Le projet promu par Eusko Ikaskuntza s’inscrit dans l’Eurorégion, et intègre le Conseil de la Jeunesse d’Euskadi, de la Navarre, ainsi que Udako Euskal Unibertsitatea.
➢ Cette initiative permet de mettre en place un espace de débat pour que les jeunes partagent leurs réalités, leurs préoccupations et leurs priorités, afin d’identifier et développer des objectifs communs.Ce samedi 9 mai aura lieu en ligne un Forum de la jeunesse de la Communaute d’Agglomération Pays basque, afin de réfléchir, de confronter des opinions, et d’établir un diagnostic et des objectifs communs.
Cette initiative s’insère dans le projet Réseaux de coopération de la jeunesse, qui ambitionne de créer un réseau de coopération transfrontalier entre des jeunes ayant entre 16 et 35 ans. Ce projet est mené par Eusko Ikaskuntza avec le soutien du Conseil de la jeunesse d’Euskadi, de Navarre et de Udako Euskal Unibertsitatea, sous le patronage de l’Eurorégion Nouvelle Aquitaine – Euskadi – Navarre.
Le forum aura lieu de 10h a 14h, et abordera les sujets suivants : l’éducation (formelle et informelle), la gouvernance (participation et e mancipation), la socio-économie (bien-être matériel), et langue (euskara et politiques linguistiques). Pour ce faire, le forum s’organise en différentes tables-rondes, chaque participant
choisissant le thème de son choix.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au vendredi 8 mai a l’adresse suivante :
http://www.eusko-ikaskuntza.eus/fr/evenements/gazte-agora-forum-de-bayonne/gd-366/
Le forum de Bayonne fait suite aux forums déjà organisés à Saint-Sébastien le 14 décembre, et à Pampelune le 8 février. Il permettra de d’ouvrir la voie au dernier
rendez-vous de ce projet : le forum transfrontalier visant a approfondir les analyses et propositions réalisées, à travers une perspective transfrontalière.
Plus d’informations sur :
http://www.eusko-ikaskuntza.eus/fr/agenda/gazte-agora-forum-de-bayonne/gd-366/

Répondre à () :

Pierre Bouchet | 08/05/2020 12:24

Je n'aime pas du tout ce texte. Non, il ne faut pas accepter les diktats de nos gouvernants. Cette épidémie leur sert de prétexte pour réduire nos libertés, alors que c'est eux-mêmes qui ont créé la panique et manqué à tous leurs devoirs de prévention et de prudente analyse de la situation. Toutes les voix de personnalités compétentes qui disent autrement qu'eux se font bâillonner, les medias sont aux ordres du pouvoir, aucune vraie critique n'est admise, des lois liberticides se préparent ... Il faut se révolter !

Alexandre de La Cerda | 08/05/2020 13:41

A titre personnel, je dirais qu'il y a hélas une large part de vérité dans ce que vous dîtes, mais la presse "mainstream" (ou monopolistique, à part quelques voix un peu plus libres, en particulier sur Cnews) martèle les esprits 24h sur 24. Cependant, je comprends aussi l'esprit "conciliant" qui anime les écrits du Père Esponde, qui porte la lourde responsabilité - au sein du diocèse - des enterrements...

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