Parmi les insectes de la nature l’été on observe ceux qui se font entendre, ceux qui se distraient dans l’espace, ceux qui les espèrent pour leur temps de découverte!
Ces petits boutons rouges de l’été que seraient les coccinelles à multiples points, à sept comme la plus commune est dénommée coccinelle à élytres jaune clair, ou “une tyttaspis” dit le spécialiste, une autre à damier diversifie encore l’espèce.
70 espèces poursuit l’entomologiste auteur d’un Atlas de coccinelles Mathurin Carnet existent.
Et le scientifique poursuit : si l’on compte près de 6000 espèces dans le monde, dont 256 en Europe, on parvient à 130 en France !
La coccinelle porte autant de noms que de régions dans le pays, madeleine, pernette, barbelotte ou catherinette, et elle dispose selon la légende des faveurs célestes, toute droit descendue du ciel, la damoiselle inspire une histoire du Moyen Age parmi tant d’autres.
Un condamné à mort à la merci d’un bourreau prêt à lui trancher la tête, une coccinelle vint à plusieurs reprises à se poser sur son cou, un miracle ou une action divine sur la justice des hommes, supposa le monde alentour !
Le roi Robert II le Pieux (972-1031) décida de gracier le condamné et le miracle se fit par l’action d’un petit reste rouge sang de la terre !
Il y avait donc opération inespérée de la Providence qui en ses œuvres ne répond pas toujours à la faveur de ses obligés !
La coccinelle vit de préférence dans les vieux résineux, et découvrant quelque souche farineuse on les trouve à l’abri du soleil et protégés contre la faim.
D’aucunes préfèrent les fourmilières des forêts et vivent au dépens de leurs pensionnaires comme ceux trouvant refuge dans les bouleaux et les tourbières mais encore dans les mimosas sucrés des littoraux puis enfin en haute montagne !
Les naturalistes et entomologistes les observent avec passion.
Leurs pitances faites de pucerons et de cochenilles font le bénéfice des jardiniers qui en connaissent le service naturel rendu dans les cultures pour éradiquer les sols.
Menacée en son avenir par ses propres pairs, coccinelles venues d’Amérique, la coccinelle arlequin belle sous apparence mais redoutable pour la benjamine européenne !
Comme le seront les coccinelles asiatiques introduites en Europe pour tuer les pucerons !
Affaire de scientifiques, questions posées aux professionnels ?
Les avis se partagent dans cet aréopage de savants divisés sur ces enjeux futurs.
Les coccinelles se feraient-elles la guerre entre elles ?
Morphologie et esthétique faisant la différence, plus la belle dame avance en âge, plus sa couleur devient rouge jusqu’à devenir écarlate comme les visages de nos grands mères rouges à l’œil nu et colorant leur apparence.
Au bout d’un mois l’œuf pondu devient une coccinelle adulte, elle développe ses défenses avec ses élytres ou ses ailes antérieures dures et cornées, dans sa carapace de camouflage, et des forces toxiques de défense.
On ne saurait dater la coccinelle comme pour un bovin à sa denture, par les points rouge de sa couverture.
La vie de ce coléoptère est d’une saison, et les repérages de sa morphologie sont à usage académique. adulte la coccinelle a sept points, elle mesure entre 3,5 et
5 mm.
Les savants rapportent qu’il existe des coccinelles à 2,6,10,16 jusqu’à 24 points, à charge de les reconnaître dans la nature si par aventure venait à chacun d’aller à leur rencontre !
Elles seraient porte bonheur pour ces aventuriers de la terre, leurs ailes robustes leur assurent jusqu’à deux heures d’autonomie en vol, à une vitesse de 30 Km/h à raison de 85 battements à la seconde !
Qui dit mieux chez les humains ?
Point de réponse !
Pour les curieux, consulter La Hulotte, revue des amis des coccinelles, qui se comptent parmi les amoureux de la créature toujours séduits par ses facéties. La plus petite parmi les insectes, mais non la moins effrontée pour résister aux grands compétiteurs !