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L'Histoire de la Semaine
Cambo : un épisode de l'histoire du Pays Basque dévoilé à Arnaga ce samedi (18h30)
Cambo : un épisode de l'histoire du Pays Basque dévoilé à Arnaga ce samedi (18h30)

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Cambo : un épisode de l'histoire du Pays Basque dévoilé à Arnaga ce samedi (18h30)

Les Amis d'Arnaga et d'Edmond Rostand seraient heureux de vous accueillir à la conférence d'Alexandre de La Cerda : 
"La déportation des Basques sous la Terreur en 1794 (230ème anniversaire)" samedi 15 juin à 18 heures 30 dans le grand salon de la Villa Arnaga à Cambo, suivie de la signature de son livre réédité par Cairn et d'un "verre amical"

Il s'agit de la tragique histoire de la déportation des Basques en février 1794, un hiver qui fut particulièrement rigoureux, avec des températures de 15° au-dessous de zéro qui faisaient mourir en chemin les prisonniers les plus faibles, les plus âgés et les enfants.
Les révolutionnaires acheminèrent les convois de captifs basques vers les églises et des bâtiments désaffectés des Landes, du Gers, du Lot-et-Garonne, des Hautes-Pyrénées et du Béarn, jusqu’au Cantal et en Lauraguais où on les entassa. Mais l'arrivée des survivants à destination ne signifia aucunement la fin de leur supplice, bien au contraire.
Le 24 mai 1794, les autorités révolutionnaires décidèrent que les déportés seraient soumis à des travaux forcés, publics ou chez les particuliers. Les Basques ne pouvaient quitter la commune à laquelle ils étaient assignés, sous peine d’être mis aux fers pendant six ans pour les hommes, ou six ans de prison pour les femmes, avec au préalable, une exposition d'une heure pendant trois jours « sur l'échafaud, au regard du peuple ».

Il paraît difficile aujourd'hui de s'imaginer les horribles conditions d'existence et de survie de ces malheureux.
Le supplice des déportés basques s’arrêta le 28 septembre 1794, quand les « représentants » Baudot et Garrot autorisèrent les survivants à rentrer chez eux. Les déportés trouvèrent leurs maisons dévastées, pillées et brûlées, la terre en friche ou les récoltes volées, les bourgs vidés de leur population. La ruine était totale. De timides mesures de répartition n'aboutirent pratiquement jamais, quelques responsables furent vaguement inquiétés. Il ne nous reste de cette terrible époque que des chants comme celui des fugitifs de Sare « Sarako iheslarien Kantua ».

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