Une cinquantaine de membres sur les 150 que compte cette dynamique association culturelle et patrimoniale étaient réunis en assemblée générale sous la présidence de Robert Poulou, également adjoint à la culture de Cambo, en présence de plusieurs conseillers municipaux dont Roger Barbier qui représentait le maire Christian Devèze, empêché, et de l'ancien président, Christian Perret.
Des finances en bon équilibre et un regard sur l'année écoulée - bien remplie - ont débouché sur l'élection de deux nouveaux membres du conseil d'administration : Olivier Aubriet, "ambassadeur de la Fondation Napoléon, collectionneur attaché à la transmission du patrimoine, et cadre de Sanofi, société mécène de plusieurs activités, ainsi que Dominique de la Mensbruge, ancien officier de marine. 

De nombreuses activités sont prévues cette année, à commencer par la 8ème édition du Festival musical & littéraire d'Arnaga patronné par Cambo et les Amis d'Arnaga. Produite par "Alma Cantoa" et le ténor Michel Fenasse-Amat, cette manifestation se déroulera pendant la fin de semaine de Pentecôte, avec plusieurs rendez-vous "phare" : 
- le palmarès du Prix littéraire des Trois Couronnes présidé par Alexandre de La Cerda, également v.-pdt des Amis d'Arnaga, vendredi 17 mai à 18h30 dans le grand salon des Rostand, 
- l'hommage à "L'Aiglon" avec lectures d'extraits de la célèbre pièce de Rostand dimanche 19 mai à 18h30 
- et le concert "La belle Otero", autre dame de la Belle époque lundi 20 mai à 16h30.

Le samedi 8 juin aura lieu la sortie à Eauze, ancien évêché et capitale de la Vasconie avec visite du musée archéologique avec son célèbre trésor qui remonterait à l’année 261 de notre ère. La richesse, la qualité et l’état de conservation remarquable des bijoux et des monnaies en font le plus grand trésor présenté dans son intégralité dans une scénographie muséale en France.
Quant au musée, labellisé "musée de France", il abrite encore un ensemble unique de collections permanentes allant de la Préhistoire à l’époque mérovingienne.
On visitera également la villa gallo-romaine de Séviac qui se distingue par son exceptionnel ensemble de mosaïques (625m²) et par ses vastes thermes avec leur piscine ornée de mosaïque et de marbre construite vers 350 et toujours visible aujourd’hui.
Le déjeuner aura lieu dans une auberge spécialisée en produits et plats locaux gascons. 

Sans oublier les « Estivales » de Cambo, trois jours de festivités qui auront lieu à la mi-juillet dans les jardins d’Arnaga avec «Berterreix », un spectacle de Pier Pol Berzaitz autour des 15 couplets d’un chant basque que Pier Pol qui a déjà eu l’occasion de traiter à travers la pastorale de Licq-Athérey en 2005.

Par la suite, après la traditionnelle soirée musicale privée réservée aux membres des Amis d'Arnaga (en août), une nouvelle sortie emmènera les adhérents le samedi 14 septembre à la découverte des chapelles aux icônes à Cambo et du Sacré-Cœur à Hasparren, ainsi qu'une visite de deux chocolateries locales. 

Plusieurs conférences sont également prévues, dont celle d'Alexandre de La Cerda autour de son ouvrage sur la "Déportation des Basques" sous la Terreur il y a exactement 230 ans, avant la tenue d'un colloque universitaire consacré à Rosemonde Gérard, organisé les 11 et 12 octobre prochains, et qui pourrait être précédé d'une soirée musicale et lyrique. 
D'ailleurs, les Amis d'Arnaga et leur président Robert Poulou préparent la réédition chez Kilika de l'ouvrage que Rosemonde Gérard avait consacré à son mari Edmond Rostand (voyez notre article du 26 janvier dernier :
https://www.baskulture.com/article/cambo-dernire-saison-de-la-conservatrice-darnaga-avec-rosemonde-grard-en-exergue-6742 
A ce propos, la demeure d'Edmond Rostand - dont la réouverture est prévue dimanche 24 mars (jusqu'au 3 novembre) - consacrera une exposition à "Rosemonde Gérard, femme poète de la Belle Epoque" qui sera montée au premier étage d'Arnaga, avec des peintures (en particulier un portrait avec des brillants encastrés dans la peinture, prêté par le Musée d'Orsay), des photos laissée et quelques objets rares, dont la robe sans corset - "révolutionnaire" pour l'époque - du couturier Mario Fortuny, Rosemonde ayant été une des premières femmes à l'avoir portée et à s'être laissée photographier (en février 1910).
C'est ce qu'avait annoncé l'actuelle conservatrice du musée, Béatrice Labat, qui prendra sa retraite le 1er septembre prochain, l'appel à candidature pour désigner son successeur s'achevant précisément ce vendredi 15 mars...