Trois spectacles et à chaque fois, de 500 à 600 spectateurs enthousiastes dans les jardins d'Arnaga, cette salle de spectacle improvisée face à la belle demeure d'Edmond Rostand !
Vraiment, la mairie de Cambo, en particulier le maire Christian Devèze et l'adjoint à la Culture, Robert Poulou, mais également d'autres élus ou collaborateurs de la Ville ont fait très fort, avec la précieuse collaboration financière de la Fondation d'entreprise "AG2R - La Mondiale", pour la vitalité artistique qui a joué un rôle de mécénat particulièrement important.
D'autant plus que contrairement à beaucoup d'autres acteurs du mécénat culturel d’entreprise, souvent orientés vers un seul domaine, cette Fondation a une vocation pluridisciplinaire et accompagne des projets en faveur de trois champs d’intervention :
- La préservation du patrimoine culturel régional matériel et immatériel ;
- La valorisation de la création contemporaine ;
- La promotion des métiers d’art.
Et en métropole comme en outre-mer, "AG2R - La Mondiale" pour la vitalité artistique privilégie résolument les projets au rayonnement local, en finançant à Cambo cette nouvelle édition des "Estivales", en particulier « Bereterretx », la nouvelle création de Pier Paul Berzaitz.
Inspiré par la superbe complainte souletine datant du XVème siècle, ce spectacle de chants et de danses réunit deux groupes de danseurs (Oinkari de Gipuzkoa et Berritz’Hats de Soule) et des chanteurs parmi lesquels Jean-Michel Bedaxagar, Michel Arotce et Magali Zubillaga, avec évidemment Pier Paul Berzaitz.
L’ensemble musical était dirigé par Philippe de Ezcurra qui avait créé et harmonisé la plupart des musiques. Les mélodies ont littéralement captivé et ému le public jusqu'au tréfonds de l'âme !
Le lendemain mercredi, ce fut au tour du chef-d'œuvre de Molière, « L’Avare », interprété par la renommée compagnie Le Grenier de Babouchka : le talent de ses acteurs a merveilleusement mis en valeur tout le génie de Molière dont le foisonnement théâtral mêlant intrigues amoureuses et familiales à travers le personnage d’Harpagon et la formidable exposition du conflit des générations si bien rendue par la mise en scène de Jean-Philippe Daguerre ont fait rire à gorge déployée les 600 spectateurs. Particulièrement avec le personnage principal odieux, tyrannique, égoïste et maladivement… avare !
Et jeudi, ce fut au tour du "Cyrano" d'Edmond Rostand, le maître des lieux, dans une version de la Compagnie La Gargouille de Bergerac, de captiver le public venu également en nombre.