La soirée de vœux de Biarritz remarquablement orchestrée par Maider Arosteguy a rassemblé jeudi soir au Bellevue la foule de tous les acteurs de la vie municipale, économique, sociale, culturelle (comme Thierry Malandain, les anciennes adjointes à la Culture, le général Pinatel, époux de l’actuelle adjointe, les dirigeants d’AgurArménie, etc.) et les voisins, depuis les maires de Bayonne et Anglet et plus à l’intérieur, ceux de Mouguerre, Cambo, et quelques autres, ainsi que les parlementaires, le député Vincent Bru et le sénateur Max Brisson avec son jeune, sympathique et efficace attaché Jean Helou-Leizaola, l’arrière-petit-fils de l’ancien lehendakari du gouvernement basque en exil, Jesús María de Leizaola.
Réglée comme du papier à musique, cette soirée s’est déroulée en trois étapes : après la projection d’un film documentaire de qualité, précis et concis, relatant l’année écoulée, riche d’événements petits ou grands, depuis « l’enfant et l’océan » jusqu’aux championnats du monde de pelote basque en passant par les travaux à l’hôtel du Palais ainsi que les différentes fêtes et festivals, Mme le maire a présenté les ambitions d’un Biarritz intergénérationnel depuis le logement avec le développement du quartier Aguilera, la voirie avec un grand plan trottoirs et chaussées, le plan école pour les plus jeunes, celui élaboré pour la tranquillité et la sécurité des habitants, le patrimoine biarrot avec la restauration de l’église orthodoxe (anciennement) russe, jusqu’à la création du Festival International du Film de Biarritz « Nouvelles Vagues » qui permettra de renouer avec la riche tradition cinématographique de la ville incluant le Festival du Film Maudit créé par Cocteau en 1949...
Suivit une remise de médailles aux personnalités honorées cette année : d’abord la mémoire de Federico Martín Aramburú, le rugbyman basque d’Argentine.
L'ancien joueur du Biarritz Olympique avait été assassiné à Paris en mars dernier.
La présence sur la scène de sa mère Cecilia Martin Aramburu et de son épouse Maria qui rappela « l’amour de Federico pour la ville, qui en avait fait un ambassadeur de Biarritz partout où il évoluait » avait grandement ému Madame le maire et toute l'assistance.
Vint ensuite le tour du Dr Henri Bonnet, médecin généraliste depuis 1984 dans la maison familiale avant de s’occuper du B.O. et dernièrement, du centre de vaccination de Biarritz pendant les récents épisodes « sanitaires ».
Jean-Marc Pees, bordelais d'origine, s'était tôt fixé à Biarritz, au quartier Bibi-Beaurivage où il se mariera et fondera sa famille tout en s'investissant fortement dans le comité des fêtes dont ce sera la vingt-septième édition cette année !
La pelote basque fut honorée en la personne de Lilou Echeverria, si impliqué dans le B.A.C. et à qui l’on doit la réussite des récents championnats du monde de Biarritz (il mentionna son ami d’enfance Jean-Pierre Abeberry, trop tôt disparu).
Sans oublier le pilotari Eric Irastorza dont on projeta sur écran le message enregistré (il était en partance pour la Californie).
Les nombreux invités se retrouvèrent ensuite autour d’un excellent buffet apprêté et servi par les élèves du Lycée hôtelier de Biarritz...