Parmi les petits enfants mêlés aux adultes, la petite Pauline, juchée sur les épaules de son parrain Christophe, n'avait rien perdu de l'extraordinairement beau et nourri feu d'artifice tiré à Biarritz pour le 15 août, festivité en rapport avec l'Assomption... ou peut-être pour la "Saint-Napoléon", en usage sous la villégiature impériale de Napoléon III et d'Eugénie ?
Pour son 78ème « Quinze août à Isauria », cette mythique demeure biarrote du « quartier impérial », Katia Marion-Willemetz, avec ses fils et toute sa nombreuse et sympathique famille, a perpétué la tradition qui fait le succès de l’événement depuis trois-quart de siècle : « En 1946 à Biarritz, nos arrière-grands-parents avaient ouvert leur porte à quelques amis pour admirer le feu d’artifice du 15 août depuis leur villa Isauria. Au fil du temps, cette réunion entre amis est devenue une soirée toutes générations confondues ».
Et autour de la famille des « Isauriens » (Willemetz, Gamet, Tuffal, Chollier), on reconnaissait certes beaucoup de Biarrots, mais également d’amis venus de bien plus loin, en particulier de Paris et de Madrid.
L’occasion pour les invités de se souvenir de la mère de Katia, Paule-Françoise Willemetz, figure emblématique de Biarritz, trop tôt disparue il y a une quinzaine d'années… Celle que ses amis proches appelaient du diminutif affectueux de « Polo » était une des dernières représentantes de la vie brillante du Biarritz d’autrefois. D’une exquise élégance et d’une extrême gentillesse, elle recevait fastueusement le 15 août à l’occasion du feu d’artifices de la ville, au point qu’une équipe de France 3 était venue la filmer pour le magazine « Thalassa » peu de temps avant sa disparition.