Quel prénom est plus royal que Charles, qui le contestera, surtout par les temps qui courent ? Mais c’est aussi le prénom d’un saint…dont le sanctuaire, à Biarritz, avenue de la Reine Victoria, entre Chapelle et Palais impériaux, va accueillir ce dimanche, le deuxième concert du festival Biarritz en Chamades.

Après un récital inaugural grandiose dans une église St-Joseph comble dimanche dernier, c’est, en effet vers l’église St-Charles qu’il faudra impérativement se précipiter ce 9 octobre à 17h, pour applaudir le plus royal des organistes, titulaire de la Chapelle du Château de Versailles (pas moins!), Frédéric Désenclos.

Ce musicien au « sang bleu », formé chez Gaston Litaize, André Isoir et, comme il se doit, au Conservatoire National de Paris, dont le blason arbore prix d’orgue, de clavecin, de musique de chambre et d’écriture, enseigne ses deux instruments au Conservatoire d’Orléans et dirige un ensemble musical.

Le concertiste a déjà fait le tour du monde et son imposante discographie, maintes fois couronnée, atteste sa maîtrise du répertoire baroque, dont se détachent quelques sommets : l’intégrale à l’orgue du Clavier bien tempéré de Bach, les Messes de Couperin, ou Les Maîtres de l’Orgue Français, édités par Radio-France et récompensés d’un diapason d’Or…

Ce répertoire royal, où voisineront Grigny, Bruhns, Hanff, sous le haut magistère de JS Bach avec ses grands préludes et fugues, sera fastueusement mis en valeur dans le grand plein-jeu « couronné » des étincelantes trompettes en chamade de l’église St-Charles de Biarritz, ce dimanche 9 octobre à 17h, lors d’un concert à entrée libre et vidéo-projeté sur grand écran.