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Danse
Biarritz : la "Belle au bois dormant" ce vendredi à la Gare du Midi
Biarritz : la "Belle au bois dormant" ce vendredi à la Gare du Midi

| Baskulture 997 mots

Biarritz : la "Belle au bois dormant" ce vendredi à la Gare du Midi

Vendredi 9 février à 20h30 à la Gare du Midi : la "Belle au bois dormant", chorégraphie de Fabio Lopez
Après une tournée internationale de deux ans en Espagne, Portugal ainsi que dans toute la France, et avant de repartir le 24 mars à Worms en Allemagne, cette magnifique production revient au Pays Basque dans le cadre de la Saison des 3 Villes" portée par les communes de Bayonne, Anglet et Biarritz. Une performance magique à ne pas rater !  

Créée il y a seulement 8 ans par l’ancien danseur, élève et disciple de Béjart et ancien danseur de Thierry Malandain, Fábio Lopez, développe un travail académique respectueux de l’histoire et des fondements de la danse classique, tout en l’accompagnant d’un discours chorégraphique très contemporain et actuel, s’ouvrant en cela au plus grand nombre. C’est avec un ensemble de 11 danseurs classiques, dont un soliste du Ballet de l’Opéra National de Bordeaux, que Fábio Lopez propose sa vision de « La Belle au bois dormant ».

Tarif plein : 20 € / Tarif réduit (carte fidélité Destination Biarritz, moins de 16 ans, groupe à partir de 10 personnes avec la 10ème place offerte) : 14 €
Tarif spécial (adhérents au Conservatoire) : 11 €
Réserver sur :  https://tourisme-biarritz.notre-billetterie.fr/billets?kld=2324&spec=3692

Notre « Lettre du Pays Basque » et le site baskulture.com avait déjà évoqué cette belle réalisation :
https://www.baskulture.com/article/la-belle-au-bois-dormant-par-la-cie-illicite-un-rve-de-jeunesse-de-fabio-lopez-4494 

La Belle au Bois Dormant par la Cie Illicite : un rêve de jeunesse de Fabio Lopez

Originaire de Lisbonne, c’est à l’âge de onze ans que Fábio Lopez entra pour ne plus le quitter dans ce petit studio de danse situé dans l'ancien palais du Marquis de Pombal pour s'adonner à cette passion qui le captivera à tout jamais : « Si notre apprentissage - selon la méthode des théâtres impériaux russes - de ces pas qui remontent à l'époque de Louis XIV imposait un engagement total, rien ne pouvait être plus idyllique que d'entendre dès l'aube le pianiste appelé "maestro", comme le disait notre maître à danser que nous avons salué pendant de nombreuses années avec la fameuse révérence en gage de remerciement et de respect mutuel. Ce personnage fascinant pour moi, jeune apprenti, nous accompagnera quotidiennement sur des airs de Bach, Rachmaninov ou Glazounov, alors que mon corps se métamorphosait lentement avec la fierté de ne jamais abandonner son but, son envol ».

Un jour, "La Belle au bois dormant" et Tchaïkovsky sont apparus au Teatro de Sao Carlos, à une certaine époque reconnu pour son très exigeant parterre. Resté profondément impressionné par cette inoubliable grande ouverture, si éclatante, qui deviendra plus tard un leitmotiv féerique capable d'apaiser un enragé minotaure, Fábio Lopez n'oubliera probablement jamais « la sonorité de ce violon d'où avait jailli un amour si divin lors de la vision de la Belle endormie au deuxième acte. L'amour pour la Russie était né. Cette soirée mémorable me fera quêter sur les origines de mon héritage académique, mais surtout me fera connaître ma future idole, celui que je ne rencontrerai jamais, le tsar de la danse Rudolf Noureev.
D'un coup de vent, tout avait pris sens et mes efforts de travail acharné redoubleront. La transpiration qui tombera sur le parquet n'aura plus de fin. La magie de la scène m'avait enivré. Qui ne voudrait pas se transformer en Prince désiré et rencontrer son Aurore sur les plus belles pages musicales jamais écrites pour un ballet ? Je me souviens avoir été complètement hypnotisé, non seulement par le talent des interprètes, mais aussi par les couleurs des décors monumentaux et des costumes façon Léon Baskt où on pouvait facilement imaginer Vaslav Nijinsky, Mathilde Kschessinska ou Margot Fonteyn ».
Diplômé en 2004 du Conservatoire National du Portugal, boursier à la Juilliard School New York City, Fabio Lopez complètera sa formation en Suisse avec Maurice Béjart avant de rejoindre en 2006 le Ballet Malandain Biarritz où il dansera pendant presque une décennie, puis se lancer comme chorégraphe et créer en 2015 la « Compagnie Illicite Bayonne »

Entre Charles Perrault et les frères Grimm, la version de Fabio Lopez

Il y a très longtemps une reine s’alanguissait et se lamentait de n’avoir pas d’enfant. Un jour cependant, alors que la reine se promenait dans la forêt, une sublime fée revêtue de fleurs séchées lui parla ainsi : « Ton vœu sera exaucé, l’an à venir tu mettras au monde une fille, mais il y aura un prix à payer. La princesse Aurore se piquera avec une épine dans sa quinzième année et en tombera morte. Sans un mot de plus elle s’éloigna. » Tout le monde fut fort effrayé. Malgré la protection d’autres fées, la prédiction de la fée Carabosse se réalisa et la reine mourut en donnant naissance à une petite fille d’une grande beauté. Une jeune âme naît et une autre quitte ce monde. 
Une grande fête fût organisée pour célébrer le seizième anniversaire de la princesse. La jeune fille resta seule au château. Elle s’y promena partout. Elle rencontra un jeune homme. Ils n’osaient presque pas se parler. Elle s’aperçut bientôt qu’il était différent et que son corps était recouvert d’épines. À l’instant où elle s’approcha de lui avec passion, elle plongea dans un sommeil éternel ; le maléfice s’était réalisé. Effrayé le prince s’enfuit. 
Les fées endormirent tout le monde et partirent à la recherche du prince Florimund, qui s’avérait être le fils de Carabosse. La vision d’Aurore hantait ses pensées et il se lamentait. La fée Carabosse apparut et demanda à son fils d’oublier la princesse. Il refusa et les épines qui le recouvraient, nées de tous les anciens maléfices de sa mère, finirent par tuer celle-ci. Le prince put alors enlever sa peau épineuse et réveiller Aurore sur son lit de roses. 
« Elle gisait là si belle qu’il ne pouvait en détourner les yeux, il se pencha et lui donna un baiser. Alors qu’il l’effleurait de ses lèvres, la Belle au Bois Dormant, telle des ailes d’un papillon battit des paupières, se réveilla et le regarda avec affection. » Enfin le prince avec la Belle au bois dormant purent vivre heureux jusqu’à leurs derniers jours.

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