La prochaine conférence de l’Université du Temps Libre de Bayonne aura lieu vendredi 18 octobre à 15h au Centre municipal de réunions à Saint-Esprit :
Jean-Pierre Gauffre, journaliste, chroniqueur radio, écrivain, présentera : "Le rire, arme de résistance"
De l’Antiquité à nos jours en passant par les bouffons des rois de France, l’humour et le rire ont, de tous temps, aidé l’être humain à se construire une « réalisation de défense », comme disait Freud, face à l’insupportable, à l’indicible, au drame. Cette conférence se propose de dresser un panorama de ce « rire de résistance » à travers les âges, en montrant qu’il agit à la fois sur le collectif, quand une société ou un groupe de personnes utilisent le rire pour résister, mais aussi sur l’individu, qui se sert du rire pour affronter une situation personnelle difficile.
Vendredi 18 octobre à 15h au Centre municipal de réunions (10 place Sainte-Ursule, à Saint-Esprit) Entrée non-adhérent UTLB : 6 €
Jean-Pierre Gauffre, journaliste, chroniqueur radio, écrivain
Après une formation au CFPJ à Paris (où j'ai moi-même eu l'occasion d'enseigner des "rudiments radiophoniques" au début des années 80), c'est à la radio que s'est déroulée l'essentiel de la carrière de Jean-Pierre Gauffre : France Inter, Radio 7, Europe 1, ainsi que Radio Classique - où ses revues de presse matinales "décalées et décapantes" le font remarquer -, quelques épisodes aux "Grosses Têtes" sur RTL, ses chroniques "Il était une mauvaise foi" sur France Info, et même à la télévision sur France 2 avec Jacques Martin ainsi que des représentations au sein de la troupe des chansonniers du théâtre des Deux Ânes, il quitta Paris et le monde du spectacle pour s'installer dans le Bordelais où il créa l'hebdomadaire local "Le Journal du Médoc" dont il sera jusqu'en octobre 2009, le rédacteur en chef tout en poursuivant ses chroniques humoristiques, cette fois sur France Bleu Gironde.
A son actif, on compte encore trois pièces de théâtre qu'il interprètera lui-même, dont "Les monologues du vin" qu'il partagera seul en scène, pendant de nombreux jeudis, avec le public du Petit Théâtre de Bordeaux, "une balade humoristico-viticole autour de notre breuvage préféré, au cours de laquelle tout le monde déguste... y compris les spectateurs, autour des vins proposés par quelques vignerons partenaires", ballade coïncidant avec son "Petit dictionnaire absurde et impertinent de la vigne et du vin paru chez Féret.
Mais à présent, c'est le Prix Saint-Estèphe - dont le parrain est mon ami, également homme de radio et écrivain ("Le sang de la vigne", adapté à la TV, et plusieurs romans sur le Pays Basque) Jean-Pierre Alaux, qui vient de récompenser son roman "778 grammes".
Il s'agit du récit d’un "quinquagénaire solitaire et désabusé par la vie" qui décide de disperser les cendres de sa mère - Maria Dolores, décédée à l’âge respectable de quatre-vingt-dix ans - dans son Espagne natale, près d’Alicante. Un chemin magnifique sur une moto, un dialogue tendre et improbable sur cette route de la piété filiale. Les derniers kilomètres pour tout se raconter. Une traversée du miroir pour comprendre les mystères d’une relation entre un fils et sa mère. Un éclat de rire mêlé de larmes ou chacun se rappelle, se pardonne et retourne à la poussière. Sans oublier, les hasards, les rencontres, les rebondissements, les bifurcations et les illusions...