Le samedi 5 avril prochain, le séminaire des Saints Cœurs de Jésus et de Marie à Bayonne (1, rue Caroline Rimbert) propose une journée découverte du séminaire :
9h : accueil et visites
10h : témoignage de 2 séminaristes
12h : messe présidée par Mgr Marc Aillet
13h : repas tiré du sac
14h30 : visites du séminaire
15h30 : témoignage de 2 séminaristes
16h30 vêpres solennelles
contact : secretariat.seminaire@diocese64.org / tél. 05 59 42 71 00
Combien les catholiques basco-béarnais devraient être reconnaissants à leur évêque, Mgr Aillet, qui a rouvert le séminaire de Bayonne, fermé par son prédécesseur : actuellement, le séminaire des Saints Cœurs de Jésus et de Marie accueille à Bayonne quatre séminaristes, propédeute, 4 autres candidats ne vivent pas au séminaire, des séminaristes Redemptoris Mater les rejoignent pour les cours, ce qui fait qu'en tout, une douzaine de jeunes suivent les cours au séminaire des Saints-Cœurs.
Précisément, le séminaire Redemptoris Mater du diocèse de Bayonne : basé à Anglet, il accueille une douzaine de séminaristes du chemin néo-catéchuménal qui seront ensuite incardinés à notre diocèse ; parmi ses différentes activités, la prière quotidienne, les études théologiques, les services variés, les moments de travail, la communion fraternelle et la formation au service pastoral, qui les prépare au ministère sacerdotal au service de notre diocèse et de l’Église universelle.
Car, ailleurs, la situation est difficile : ainsi, il y a une quinzaine d’années déjà, l'archevêque de Lille, Mgr Ulrich, avait annoncé qu’il ne recevrait pas de nouveaux étudiants (c’était en septembre 2019), faute d’un nombre suffisant de candidats… Et depuis lors, le séminaire de Lille qui formait depuis de nombreuses années les séminaristes de neuf diocèses du nord de la France (Lille, Arras, Cambrai, Amiens, Reims, Soissons, Châlons, Langres et Troyes), a été rebaptisé "Maison Paul VI" pour devenir un lieu de ressources documentaires (la bibliothèque et le centre de ressources catéchétiques) et le cœur de l’histoire du diocèse avec les archives historiques du diocèse et les archives de catholicité (actes de baptême notamment).
Et quelques mois après l’annonce par Mgr Ullrich de la fermeture du séminaire de Lille, ce fut au tour du cardinal Ricard d’annoncer que celui de Bordeaux fermerait également, faute de candidats. Un événement qui toucha beaucoup plus que le diocèse de Bordeaux, puisque le séminaire Saint-Joseph formait aussi les prêtres pour toute la province de Poitiers.
En Espagne à la même époque, une maison religieuse a fermé toutes les 36 heures, soit 240 en une année.
« Nous aurions cru que le lendemain du concile serait un jour de soleil pour toute l’Eglise, avouait Paul VI en 1972. Mais nous avons trouvé de nouvelles tempêtes. Nous cherchons à creuser de nouveaux abîmes au lieu de les combler. Que s’est-il passé ? ».
Et pourtant, ce sont des diocèses dynamiques en matière de formation de prêtres - comme ceux de Toulon ou Bayonne - qui semblent provoquer quelques "humeurs vaticanes" générant des visites (peu) fraternelles !