Les associations familiales catholiques organisent une soirée sur le thème de la fin de vie au CGR de Bayonne (allée de Glain) le mardi 13 février à 20h30.
Il sera projeté le documentaire « Mourir n’est pas tuer » réalisé par le journaliste Bernard de la Villardière et proposé par la fondation Lejeune.
Ce documentaire emmène le spectateur en Belgique et en Suisse, deux pays qui ont dépénalisé depuis longtemps « l’aide active à mourir », afin de révéler la réalité concrète de l’euthanasie et du suicide assisté.
Une enquête essentielle à découvrir alors que le débat sur la fin de vie se poursuit.
Ce documentaire évoque également la situation aux Pays-Bas où des médecins, qui avaient milité pour l’euthanasie, déplorent aujourd’hui sa banalisation : ce devait être une pratique exceptionnelle, c’est devenu « une manière de mourir par défaut », regrette ainsi n médecin. L’autorisation de tuer emporte les dernières digues morales : en Belgique, des médecins euthanasient aussi des personnes qui ne sont pas en fin de vie, bien que la loi ne l’autorise pas.
De sombres considérations économiques
Le film montre également que les arguments « éthiques » fréquemment employés – la liberté de l’homme à disposer de sa vie, le droit à mourir dans la dignité – dissimulent parfois des considérations économiques moins avouables : « Dans le documentaire, on prend l’exemple du Canada, où le Parlement a publié un rapport qui chiffre à 149 millions de dollars la réduction des dépenses de santé suscitée par l’assistance médicale à mourir ! De là à ce que ses rédacteurs, demain, incitent à élargir encore la loi… »
Géraud Burin des Roziers tire la sonnette d’alarme. Des économies pour les gouvernements, des profits aussi pour des associations privées qui, comme en Suisse, enchaînent les suicides assistés…
A l’issue de la projection l’abbé Louis-Marie Rineau et le docteur Bernard Caupenne répondront aux questions de la salle.