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Société
Au sujet de la conscience ?
Au sujet de la conscience ?

| François-Xavier Esponde 844 mots

Au sujet de la conscience ?

1 -  Conscience ou croyance ?

L’origine de la conscience demeure l’objet d’une croyance diverse selon les personnes
Une source miraculeuse pour les spiritualistes, un objet de réseaux neurobiologiques encore pour d’autres, sans doute une question philosophique non résolue pour tous.

L’enfant atteint un âge de raison nous disait on jadis vers sept ans, un concept volatile à l’adolescence chahuté par les contrastes psychologiques de l’esprit puis au fil du temps une réalité énigmatique qui gagne en densité et se modifie dans les conduites de nos expériences sensorielles et cognitives, nous en analysons des phénomènes d’être soi et d’en avoir conscience selon le scientifique britannique Anil Seth dans l’entre-soi une nouvelle science de la conscience. EDP Sciences.

Les grandes catégories philosophiques classiques de son interprétation conscience et savoir relèvent de la matière physique, des neurones issus de leur origine matérialiste et ceux qui qualifient autrement cette provenance de la nature humaine comme étant de sa propre singularité !

« L’objet de tels commentaires doit demeurer particulièrement intense depuis l’origine du fœtus chez l’animal comme chez l’homme, et ces horizons de l’intelligence artificielle demeurent un objectif contemporain » pour les chercheurs contemporains tels Catherine Tallon Baudry au CNRS et à l’Inserm.

Dans un déroulé conventionnel admis la conscience serait le produit de notre cerveau de ces 86 milliards de neurones dont nous serions peu ou prou disposés.

2 – De nouveaux horizons sur cette connaissance.

« On semble avoir acquis que la conscience ne résiderait pas totalement dans le cortex préfrontal comme on le croyait précédemment, au long du siècle passé. Car conscience et intelligence ne sont pas identiques », disent les neuro-physiciens, certaines parties du thalamus une petite surface sous le cortex sont maîtresses en effet pour ne léser la conscience de façon définitive !

Des observations nouvelles voient le jour du côté de notre corps en son entier, comme désignés étant objet d’intéroception de la perception pour chacun de son propre corps.

Battement du corps, mouvement de l’intestin, et de nombreuses corrélations mécaniques du corps humain connectent leurs informations avec le cerveau comme une conversation intime qui semble intéresser les chercheurs dans leurs enquêtes sur la conscience.

Des dérèglements systémiques de tels process engendrent des dysfonctionnements comme pour la maladie d’Alzheimer la conscience cherche ses propres lois de survie dans ses propres ressources comme ces processus vitaux permettant à un organisme d’œuvrer à son auto-conservation. Claude Bernard l’avait déjà exposé au siècle dernier.

La proximité de la conscience avec les animaux et les plantes introduit encore un horizon innovant de connaissances de cette familiarité où bien des choses demeurent inconnues ou à découvrir !

Les plantes pourraient selon des scientifiques botanistes percevoir, apprendre et communiquer, voire éprouver des émotions ?
Tout reste encore à connaître selon ces chercheurs.

Selon des biologistes plus engagés, la conscience serait même une propriété fondamentale de la vie existant chez tous les vivants les plus simples aux plus complexes. Les dits biologistes du vivant soulignent encore que les premières formes du vivant il y a 3,8 milliards d’années de la conscience auraient évolué au fil du temps dans la complexité des organismes.
Des physiciens considèrent aujourd’hui les électrons et les quarks comme “des consciences rudimentaires” dans l’infiniment petit de leurs laboratoires.
Toutes les hypothèses de laboratoires existent aujourd’hui.

Les plus téméraires parlent encore de cellule consciente capable de sentir leur environnement réagissant aux stimulus de leur proximité et les rendant capables de se déplacer, se protéger, s’isoler !

La conscience dotée d’une enveloppe inédite, apte à identifier un aspect fondamental de la réalité de la vie dans une école philosophique désignée comme “panpsychistes”, comprenez en retour donc que la matière n’a pas besoin de former la conscience d’une manière ou d’une autre, car celle ci résiderait naturellement déjà dans le tissu de l’univers !

Dans un espace de physique des atomes les plus élaborés la conscience revêt auprès de ces scientifiques contemporains des visages et des manifestations de la vie invisibles à nos vues humaines mais possibles à des observations de laboratoires et d’astronomie inédites.
Serions nous dans l’observation du vivant ou encore dans des éléments “chargés en conscience” dans un univers omniprésent et irréductible de ce qu’il nous faut appeler une allégorie de la vie ? Le philosophe anglais Philip Goff interroge dans Fondations pour une nouvelle science de la conscience.
Le continuum de la conscience s’estompe sans jamais s’éteindre, s’étend à la matière organique avec les entités physiques fondamentales extrêmement rudimentaires à l’image de la nature extrêmement simple. Pour ces penseurs le monde serait un ensemble d’être conscients vivants ou inanimés qui interagissent entre eux

Mais ce croyant, nous nous serions éloignés du cortex humain, des sciences biologiques les plus conventionnelles d’antan pour embrasser dans le vivant des appendices totalement inconnus ou qui interrogent nos contemporains si proches des sciences du vivant aujourd’hui qui prenant des distances sur les savoirs conventionnels de la conscience reçus et admis comme scientifiquement indéfectibles jadis changeraient au fil de la recherche contemporaine.
La conscience désormais semblerait plus proches de toute vie la plus élémentaire à l’origine du vivant sans exception aucune !

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