Dans un document de réflexion mené conjointement à Rome par les Ministères de la Doctrine de la foi et celui de la Culture et de l'Education, (Dicastères) le Vatican apporte son tribut aux rencontres numériques ouvertes à Paris cette semaine, à l'issue de la conférence internationale sur l'IA, Intelligence artificielle ou numérique, à savoir les relations entre la machine et l'esprit humain.
Un premier chapitre évoque " l'Intelligence artificielle", dans la tradition philosophique et théologique, évoquée par les penseurs tels Aristote, Thomas d'Aquin, saint Augustin, Blaise Pascal, Irénée de Lyon, et définit la rationalité de la définition, l'incarnation au fil de l'histoire, la rationalité, la relation à la vérité, la garde du monde par l'information et le renseignement, la compréhension intégrale de l'intelligence humaine, mais encore in les limites de l"IA dans ses propres savoirs et interprétations. Comme rappelé en outre par jacques Attali récemment. ainsi que Luc Ferry ancien ministre de l'Education.
Un second chapitre évoque le rôle de l'éthique dans l'orientation du développement et de l'intelligence de l'IA comme aide à la liberté et prise de décision de l'homme,
Les questions spécifiques posées par la technique interroge la pensée réflexive de l'homme.
l'Ia et ses effets sur la société, l'Ia et les relations humaines, l'Ia et ses influences sur l'économie et le travail, l'Ia et le monde de la santé, l'Ia et l'éducation, l'Ia et son influence de désinformation, deepfakes et d'abus sur l'intellect, l'Ia et ses rapports sur la vie privée et son contrôle, l'Ia et la protection de la maison commune, ses effets sur la tenue d'une guerre, et encore l'Ia et sa relation dans l'humanité avec Dieu.
Un dernier paragraphe s'ouvre sur la vraie sagesse en jeu dans la technicité de cet instrument utile mais aux conséquences inévitables sur la conduite des affaires du monde aujourd'hui. Sur la nature humaine, ses évolutions et ses effets directs sur la liberté et les addictions possibles dont celle du numérique;
La réflexion menée à Rome et par les penseurs du fait religieux et du fait culturel est exceptionnelle, de circonstance et légitime à chacun.
La pensée sociale et religieuse, les encycliques papales, des conférences et des publications de papes contemporains, Jean Paul II, Benoît xvi et François sont citées dans le texte, dans la fidélité à la doctrine de la foi millénaire des chrétiens, et des modes de la culture évolutive sur l'information, l'éducation, par le truchement du numérique et de la concurrence aux dimensions du monde actuel par le jeu des logiciels engagés.
Il en va de l'influence et de la place tenue dans l'espace public par chaque pays ou réseau de communication activement engagé pour la diffuser.