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Patrimoine religieux
Alerte : à l'exemple de la basilique de Nice, l'Etat islamique veut attaquer les cathédrales en Espagne
Alerte : à l'exemple de la basilique de Nice, l'Etat islamique veut attaquer les cathédrales en Espagne

| Alexandre de La Cerda 435 mots

Alerte : à l'exemple de la basilique de Nice, l'Etat islamique veut attaquer les cathédrales en Espagne

L’État islamique (Daesh) a diffusé récemment un message accompagné d’une image montrant un homme cagoulé avec un poignard devant la façade d’une cathédrale espagnole (notre photo de couverture) et exhortant ses partisans à mener des attaques contre des centres religieux du pays, en ciblant spécifiquement les cathédrales : « Créez votre propre actualité et montrez votre colère face à ce qui arrive aux musulmans. Suivez les traces de vos frères qui vous ont précédés et semez la peur dans le cœur des incrédules ! »

La menace d’attaque des cathédrales espagnoles fait partie de la campagne « Démolissons la croix » lancée par les djihadistes en août 2016 ce qui n'est guère nouveau en Espagne (et ailleurs), un attentat ayant été planifié contre la cathédrale de la Sagrada Familia à Barcelone en 2017 et, en janvier 2023, un djihadiste avait assassiné un sacristain à Algésiras, dans le cadre d'une attaque contre plusieurs églises de la ville.
Et d’indiquer : « C’est une guerre divinement justifiée entre la nation musulmane et les nations mécréantes » en ajoutant « qu’Allah soutient la diffusion de leurs croyances par l’utilisation de l’épée, une obligation inscrite dans le Coran (...) la guerre ne se terminera qu'avec le drapeau noir du Tawhid (monothéisme islamique) flottant sur Constantinople (Istanbul) et Rome, ce qui n'est pas difficile pour Allah (...) notre lutte continuera jusqu’à ce qu’ils (les mécréants-chrétiens ou païens, ndlr) soient vaincus, qu’ils se soumettent ou jusqu’à ce qu’ils atteignent le martyre. Allah a donné pour mission de mener la guerre contre la mécréance jusqu’à ce qu’elle cesse d’exister. Il nous a ordonné de tuer tous les païens où qu’ils soient ».

Des préceptes qui ont guidé l'assassin (récemment jugé devant la cour d'assises spéciale de Paris) de deux fidèles et du sacristain de la basilique Notre-Dame de Nice aux cris de “Allah Akbar” :  “Oui, je reconnais les faits”, avait déclaré l’accusé. “Je ne suis pas un terroriste, je suis un musulman” avait encore précisé le "migrant" tunisien Brahim Aouissaoui, justifiant son acte en expliquant que “tous les jours il y a des musulmans qui meurent”. “Tous les jours, vous tuez des musulmans et cela vous est égal. Vous n’avez aucune empathie pour ces gens”, avait-il ajouté. “L’Occident tue aveuglément” les musulmans “innocents” et “se venger” est “un droit et une vérité”, avait-il asséné.

(…) “Mais il y’a une dame qui a été retrouvé décapitée !”, implorait le président de la cour d'assises. “Couper la tête c’est un symbole, un message pour dire qu’il y a une injustice. La décapitation c’est aussi pour faire peur aux gens”, expliquait Brahim Aouissaoui devant les familles des victimes.

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L'assassin de la basilique N.-D. de Nice ©
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