Après deux années de carence, comme partout de par le monde, est revenu le moment de retrouver quelques repères mis en sommeil mais pas oubliés. Après les gestes barrières, les gestes festifs et les habitudes vite retrouvées. Hendaye a donc également renoué avec ses principaux rendez-vous estivaux, dont Euskal Besta et Hiri Besta, traditionnellement la deuxième fin de semaine du mois d’août.
Les deux jours de fête d’Hiri Besta ont été rajoutés il y a moins de vingt ans, histoire de préparer et de prolonger l’ambiance festive d’Euskal Besta, la traditionnelle Fête Basque qui attire à Hendaye des dizaines de milliers de participants le dimanche. Comme dans d’autres villes, les clés sont lancées du balcon de la mairie pour signifier que la fête a débuté. A l’honneur cette année le Stade Hendayais Handball et le surfeur Iñigo Madina, vice-champion du monde junior, acclamés par la foule rassemblée sur la place de la République.
Les aînés hendayais ont ouvert les festivités lors d’un repas offert par la municipalité le vendredi. Une initiative approuvée par 200 d’entre eux. Davantage alertes, les plus jeunes ont pu participer à des courses pédestres selon leur âge. La fête, les rassemblements, une belle occasion pour cafetiers et associations de remplir quelque peu les tiroirs caisse. La pluie tant attendue mais redoutée s’est un peu invitée samedi matin à l’heure de la foire aux produits alimentaires et artisanaux et dimanche durant la grand-messe solennelle dans une église Saint-Vincent presque trop exiguë pour accueillir les fidèles.
En raison de la couleur du ciel et par mesure de prudence, pas de défilé de présentation des petits couples basques, pas d’exposition des chars de la cavalcade. Pas la traditionnelle partie de rebot sur le fronton non plus. Soleil généreux de retour l’après-midi du dimanche, sans pour autant la canicule, lors de la cavalcade des douze chars préparés par associations et familles. Trois heures durant la cavalcade s’est étirée du quartier de la gare jusqu’au parc des sports d’Ondarraitz.
Le son des cloches des joaldunak annonçait la bonne nouvelle : la cavalcade n’était pas loin. Un char, une banda, des centaines de suiveurs vêtus du costume traditionnel, et à nouveau un char, une banda et des centaines de participants. Tout le monde sur un même pied d’égalité, celui de la marche à pied, à l’exception du maire et de sa première adjointe, cette année à nouveau dans une calèche, et des enfants chanceux lançant des confettis sur la foule depuis les chars.
Arrivés à destination, les participants ont été rejoints par les familles pour partager un pique-nique, danser les muxtiko et admirer le magnifique feu d’artifices qui clôt officiellement les trois jours de fête.
