Le grand succès de "Vaincre ou mourir"
En deux semaines, le film « Vaincre ou mourir » s’approche désormais des 200 000 entrées alors que ses projections se sont limitées à 188 salles en France.
Désormais, le film est programmé en 3ème semaine dans 297 salles dont certaines nouvelles villes comme Saint-Jean-de-Luz, Arcachon, Libourne, etc.
Séances sur la côte basque :
Le "Sélect" à Saint Jean de Luz (29 Boulevard Victor Hugo)
Vendredi 10 février à 15h
Samedi 11 février à 14h
Dimanche 12 février à 16h30 et 21h
Lundi 13 février à 18h30
Mardi 14 février à 18h45
Mega CGR Bayonne (Allee de Glain)
Vendredi 10 février à 16h, 18h10, 20h15 et 22h20
Samedi 11 février à 13h45 16h, 20h15 et 22h20
Dimanche 12 février à 11h, 13h45, 16h, 20h15 et 22h20
Lundi 13 février à 13h45, 16h et 20h15
Mardi 14 février à 13h45, 16h, 20h15 et 22h20
Egalement des séances au CGR de Lescar (Pau) et à St-Pierre-du-Mont (Mont-de-Marsan)
Entretien avec Hugo Becker qui tient le rôle de Charette
- Connaissiez-vous cette histoire avant de rejoindre le projet ? Qu’est-ce qui vous a convaincu ?
- C’est justement parce que je ne connaissais pas cette histoire que ce projet m’a plu. Me plonger dans un univers nouveau, et mettre en lumière une partie méconnue de l’Histoire de France.
Je dois reconnaître que j’ai aussi été enthousiasmé par l’idée même de faire un film historique, épique, car cela est assez rare en France. J’ai beaucoup de chance, mon dernier film - Le Dernier Voyage - de Romain Quirot était un film de science-fiction avec des fusées et des voitures volantes ; j’étais ravi de pouvoir passer du costume d’astronaute à celui d’un général de la fin du XVIIème siècle.
Au-delà de tout cela, très vite, en étant sur place, il y a un aspect humain qui m’a convaincu des personnes qui portaient ce projet : les producteurs, réalisateurs et bien sûr toutes les équipes du Puy du Fou. C’est un travail colossal et j’ai de l’admiration pour ceux qui tentent des aventures de ce type, avec volonté et passion.
- Que représente pour vous le personnage de Charette ?
- C’est un homme de valeurs, un homme de panache, qui a l’héroïsme chevillé au corps. C’est un honneur quand on vous confie de tels personnages à jouer. Il représente aussi à mes yeux la combativité, la détermination, la passion, sa devise parle pour lui «combattu souvent, battu parfois, abattu jamais». C’est quelqu’un pour qui la parole a une valeur, et il tient à la respecter et à l’honorer.
Son destin est étonnant et assez inattendu, car le peuple vient le chercher pour mener les insurrections en Vendée, et il va faire le serment de s’engager de tout son être avec eux, pour eux, et pour leur cause. Il ne va jamais faillir à son serment, même s’il va être transformé et abimé par ce qu’il traverse.
C’est aussi un personnage ombrageux. Son engagement total signifie aussi un parcours de vie à travers des épisodes de guerre d’une violence inouïe. Et cela vous change à jamais, ça peut même vous emmener dans une certaine folie. Il y a une phrase du film que j’aime particulièrement dans le film «la guerre nous apprend à devenir ce qu’on n’est pas ». J’y ai beaucoup pensé à cette phrase pour le personnage et pour le film, elle m’a marqué.
- Une grande préparation physique a été nécessaire en amont du tournage, comment avez-vous appréhendé cela ?
- Ce film m’a permis de me perfectionner en équitation et en escrime, j’avais appris les bases pour Diane de Poitiers avec Isabelle Adjani grâce à Mario Luraschi et ses équipes. Avec Vaincre ou Mourir, c’était génial, car on a pu aller plus loin en équitation et en combat, et j’étais en mesure d’effectuer l’ensemble des cascades. Ce qui est un vrai plaisir pour moi.
Les équipes du Puy du Fou ont d’ailleurs été assez incroyables en bienveillance, mais aussi en technicité. C’était très agréable de travailler avec des gens qualifiés, talentueux et aussi humbles que sympathiques et évidemment avec César, le cheval qui m’avait été confié.
- Au-delà de la préparation physique, comment vous êtes-vous imprégné d’un rôle comme celui-ci ? A-t-il influé sur vous ?
- Oui, un rôle comme celui-ci vous transforme, sans aucun doute. D’abord, par la puissance historique, le poids, la responsabilité qu’il y a à l’incarner.
Mais ensuite, c’est aussi une aventure humaine absolument incroyable de participer à un tel film. En termes de rencontres avec l’ensemble des équipes du Puy du Fou. C’est assez incroyable l’ambiance qui y règne, sincèrement. Chaque moment sur place est d’ailleurs toujours très émouvant. Nicolas de Villiers n’y est pas pour rien, il déploie et transmet une énergie et une passion extraordinaires.
Je suis vraiment admiratif de ce qui a été créé là-bas. Je ne m’en rendais absolument pas compte, je ne connaissais pas du tout le Puy du Fou. Et puis l’aventure avec le casting, elle aussi m’a marqué, j’avais beaucoup de chance d’être entouré d’acteurs que j’aime beaucoup et qui sont tous très doués. Cette aventure a renforcé nos liens d’autant que les équipes sur place ont tout fait pour qu’on se sente à la maison.