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"Sur le Pont Valentré, on ne dansera plus", le dernier de Jean-Pierre Alaux
"Sur le Pont Valentré, on ne dansera plus", le dernier de Jean-Pierre Alaux

| Baskulture/Alexandre de La Cerda 385 mots

"Sur le Pont Valentré, on ne dansera plus", le dernier de Jean-Pierre Alaux

A l'occasion de la Fête de la truffe de Lalbenque, Jean-Pierre Alaux présentera en compagnie de son ami Claude Sérillon et en avant-première son dernier roman "Sur le Pont Valentré, on y dansera plus" (Editions Toute Latitude) samedi 25 janvier à 16h à l'hôtel La Tissandière ; il dédicacera ensuite ses ouvrages à 18h sous le chapiteau installé sur la place du Sol. Il s’agit du 8ème opus des aventures de Séraphin Cantarel, conservateur du patrimoine ayant fait ses premières armes au musée Bonnat à Bayonne : mué en détective, il mène une enquête "diabolique" entre les causses truffiers de Lalbenque et Cahors où il est question (évidemment) de truffes, de trésors, de mœurs d’un autre âge et d’un pont légendaire confronté à l’usure du temps.  

Car cette nouvelle énigme est ancrée au cœur d'un monument cher à son auteur : le pont Valentré de Cahors. En effet, Jean-Pierre Alaux colle au plus près de l'actualité. L'unique pont militaire d'Europe, classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France, est en bien mauvais état et Cantarel vole à son chevet au prix de découvertes macabres et d'une intrigue qui tient le lecteur en haleine. 

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Jean-Pierre Alaux lauréat des Trois Couronnes (Arcangues, 2019) ©
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Une enquête pleine de suspense et d’érudition par l’auteur de la célèbre série « Le Sang de la vigne » dont on continue d'apprécier les rediffusions à la télévision avec Pierre Arditi. Rappelons que son roman « Meurtres au Pays Basque - Quand le diable dansait à Ilbarritz » lui avait valu le Prix des Trois Couronnes décerné au château d’Arcangues, avant la réédition d'« Avis de tempête sur Cordouan » qui se déroulait également en partie au Pays Basque.

Comme dans tous ses ouvrages, Jean-Pierre Alaux nous livre une fine analyse des caractères bien trempés des habitants des régions dépeintes, avec leurs qualités et leurs défauts, et qui s’agrémente de détails historiques témoignant de solides connaissances étayées par une documentation sans failles. 

J'avais déjà écrit que Jean-Pierre Alaux s’inscrivait, à cet égard, dans le droit fil d’un Hubert Monteilhet. D’autant plus que le récit de cet amateur de bonne chère et des plaisirs terrestres adjacents est parsemé d’appréciations d’ordre culinaire qui flattent autant nos papilles que l’excellence de nos terroirs. C'est le cas pour ce nouveau roman consacré cette fois à la truffe !

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