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Livre
Quand Madame de Sévigné était confinée à Paris...
Quand Madame de Sévigné était confinée à Paris...

| Jean de La Fontaine 823 mots

Quand Madame de Sévigné était confinée à Paris...

Notre ami et lecteur de « La Lettre du Pays Basque », Jean-Marc Banquet d’Orx, nous rappelle fort opportunément cet épisode historique totalement inédit des Lettres françaises qu’il a trouvé dans ses archives : « En des circonstances similaires à ce que nous vivons, voilà ce que Madame de Sévigné écrivait à sa fille Pauline de Grignan :
"Surtout, ma chère enfant, ne venez point à Paris !
Plus personne ne sort de peur de voir ce fléau s’abattre sur nous, il se propage comme un feu de bois sec. Le roi et Mazarin nous confinent tous chez nous. Cela m’attriste, je me réjouissais d’aller assister aux prochaines représentations d’une pièce de Corneille dont on dit le plus grand bien.
Nous nous ennuyons un peu et je ne peux plus vous narrer les dernières intrigues à la Cour, ni les dernières tenues à la mode.
Heureusement avec ma chère amie, Marie-Madeleine de Lafayette, nous nous voyons discrètement, et nous nous régalons des Fables de La Fontaine, dont celle, très à propos, « Les animaux malades de la peste » ! « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés »".

Les Animaux malades de la peſte.
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en ſa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peſte (puis qu’il faut l’appeller par ſon nom)
Capable d’enrichir en un jour l’Acheron,
Faiſoit aux animaux la guerre.
Ils ne mouroient pas tous, mais tous eſtoient frappez.
On n’en voyoit point d’occupez
À chercher le ſoûtien d’une mourante vie ;
Nul mets n’excitoit leur envie.
Ni Loups ni Renards n’épioient
La douce & l’innocente proye.
Les Tourterelles ſe fuyoient :
Plus d’amour, partant plus de joye.
Le Lion tint conſeil, & dit ; Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos pechez cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se ſacrifie aux traits du celeſte courroux,
Peut-eſtre il obtiendra la gueriſon commune.

L’hiſtoire nous apprend qu’en de tels accidens
On fait de pareils dévoûmens :
Ne nous flatons donc point, voyons ſans indulgence
L’état de noſtre conſcience.
Pour moy, ſatisfaiſant mes appetits gloutons
J’ay devoré force moutons ;
Que m’avoient-ils fait ? nulle offenſe :
Meſme il m’eſt arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévoûray donc, s’il le faut ; mais je penſe
Qu’il eſt bon que chacun ſ’accuſe ainſi que moy :
Car on doit ſouhaiter ſelon toute juſtice
Que le plus coupable periſſe.

Sire, dit le Renard, vous eſtes trop bon Roy ;
Vos ſcrupules font voir trop de delicateſſe ;
Et bien, manger moutons, canaille, ſotte eſpece,
Eſt-ce un peché ? Non non : Vous leur fiſtes Seigneur
En les croquant beaucoup d’honneur.
Et quant au Berger l’on peut dire
Qu’il eſtoit digne de tous maux,
Eſtant de ces gens-là qui ſur les animaux
Se font un chimerique empire.

Ainſi dit le Renard, & flateurs d’applaudir.
On n’oſa trop approfondir.
Du Tigre, ni de l’Ours, ni des autres puiſſances,
Les moins pardonnables offenſes.
Tous les gens querelleurs, juſqu’aux ſimples maſtins,
Au dire de chacun eſtoient de petits ſaints.
L’Aſne vint à ſon tour & dit : J’ay ſouvenance
Qu’en un pré de Moines paſſant,
La faim, l’occaſion, l’herbe tendre, & je penſe
Quelque diable auſſi me pouſſant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n’en avois nul droit, puis qu’il faut parler net.

A ces mots on cria haro ſur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par ſa harangue
Qu’il faloit dévoüer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d’où venoit tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l’herbe d’autruy ! quel crime abominable !
Rien que la mort n’eſtoit capable
D’expier ſon forfait : on le luy fit bien voir.
Selon que vous ſerez puiſſant ou miſerable,
Les jugemens de Cour vous rendront blanc ou noir.

Jean de La Fontaine

Au bout de quelques heures à peine, un certain nombre de nos lecteurs ont évidemment découvert l'habile "pot-aux-roses" que nous a transmis notre ami Jean-Marc Banquet d’Orx et inspiré d'un paragraphe extrait d'un article de Mme Marie-José Lacourte publié dans la chronique du "Bottin Mondain" du 23 avril dernier,  en quelque sorte un "poisson de mai" puisque pêché un 1er mai (au lieu d'un 1er avril) : félicitons tout particulièrement : M. Bonin : "Cette lettre est très étonnante, c'est le moins qu'on puisse dire ! Pauline de Grignan n'est pas la fille de Madame de Sévigné, mais sa petite fille, née en 1674; surtout, comment Madame de Sévigné pourrait-elle lui parler de mesures prises par Mazarin, mort en 1661 ?" Cyril Cuny : "Très étrange en effet. D’autres versions circulent, où il est question de Vatel (mort en 1671). C’est surement un fake". M. Constant J-Peter : "cette lettre est un habile pastiche, mais un pastiche tout de même !" et Françoise Laveille : "Intriguée par les dates, j'ai fait quelques recherches, et j'ai trouvé quelques incohérences: la fable de La Fontaine a été publiée en 1678, mais Mazarin est mort en en 1661. Par ailleurs, aucune épidémie n'est recensée à ces dates à Paris. Il semblerait que ce soit un faux, fort bien tourné par ailleurs, mais un faux tout de même..." Félicitations !

Légende : gravure au burin de Pierre Moitte d'après Jean Baptiste Oudry (1686-1755)

Répondre à () :

Bonin | 01/05/2020 18:59

Bonjour, Cette lettre est très étonnante, c'est le moins qu'on puisse dire ! Pauline de Grignan n'est pas la fille de Madame de Sévigné, mais sa petite fille, née en 1674 ; surtout, comment Madame de Sévigné pourrait-elle lui parler de mesures prises par Mazarin, mort en 1661 ?

Alexandre de La Cerda | 02/05/2020 12:07

Bravo ! Vous faites partie des lecteurs de notre "Lettre" qui, au bout de quelques heures à peine, avez découvert l'habile "pot-aux-roses" élaboré par notre ami Jean-Marc Banquet d’Orx, en quelque sorte un "poisson de mai" puisque pêché un 1er mai (au lieu d'un 1er avril). Félicitations !

MJC | 04/05/2020 20:45

Merci de lire ce que je viens de poster MJC ! Aucune déontologie !

Cyril | 02/05/2020 10:25

Très étrange en effet. D’autres versions circulent, où il est question de Vatel (mort en 1671). C’est surement un fake

Alexandre de La Cerda | 02/05/2020 12:10

Bravo ! Vous faites partie des lecteurs de notre "Lettre" qui, au bout de quelques heures à peine, avez découvert l'habile "pot-aux-roses" élaboré par notre ami Jean-Marc Banquet d’Orx, en quelque sorte un "poisson de mai" puisque pêché un 1er mai (au lieu d'un 1er avril). Félicitations !

Constant | 02/05/2020 10:31

Bonjour à vous, cette lettre est un habile pastiche, mais un pastiche tout de même !

Alexandre de La Cerda | 02/05/2020 12:11

Bravo ! Vous faites partie des lecteurs de notre "Lettre" qui, au bout de quelques heures à peine, avez découvert l'habile "pot-aux-roses" élaboré par notre ami Jean-Marc Banquet d’Orx, en quelque sorte un "poisson de mai" puisque pêché un 1er mai (au lieu d'un 1er avril). Félicitations !

Françoise Laveille | 02/05/2020 10:55

Bonjour, Intriguée par les dates, j'ai fait quelques recherches, et j'ai trouvé quelques incohérences: la fable de La Fontaine a été publiée en 1678, mais Mazarin est mort en en 1661. Par ailleurs, aucune épidémie n'est recensée à ces dates à Paris. Il semblerait que ce soit un faux, fort bien tourné par ailleurs, mais un faux tout de même...

Alexandre de La Cerda | 02/05/2020 12:12

Bravo ! Vous faites partie des lecteurs de notre "Lettre" qui, au bout de quelques heures à peine, avez découvert l'habile "pot-aux-roses" élaboré par notre ami Jean-Marc Banquet d’Orx, en quelque sorte un "poisson de mai" puisque pêché un 1er mai (au lieu d'un 1er avril). Félicitations !

Phil | 03/05/2020 12:25

Un faux Un poisson d avril mais de époque Dc un apocryphe En revanche là fable des LF est authentique n'est c'est pas ?!

MJC | 04/05/2020 20:56

Mr d Orx a « piqué » en faisant un copier coller tout à fait illicitement et contrairement à la déontologie. C était un pastiche lors d un petit concours d écriture pour le Bottin Mondain. C était signé, et noté d interdiction de reproduire ! Affligeant !

francine | 02/05/2020 12:40

on s'est bien fait avoir!!!!

FRANCIS B | 02/05/2020 14:17

C'EST UN PASTICHE

FRANCIS B | 02/05/2020 14:17

C'EST UN PASTICHE

Patricia | 02/05/2020 14:18

Cela aura quand même permis de redécouvrir les lettres de Mme de Sévigné et de s'y replonger puisque nous avons le temps pour la plupart et qu'elles sont savoureuses.

Patricia | 02/05/2020 14:18

Cela aura quand même permis de redécouvrir les lettres de Mme de Sévigné et de s'y replonger puisque nous avons le temps pour la plupart et qu'elles sont savoureuses.

lilou | 02/05/2020 14:50

c'est un faux pas de peste cette année-la et Mazarin est mort

Quintard Jean | 02/05/2020 15:17

C'est peut-être une erreur de date du courrier

Quintard Jean | 02/05/2020 15:17

C'est peut-être une erreur de date du courrier

Quintard Jean | 02/05/2020 15:17

C'est peut-être une erreur de date du courrier

Quintard Jean | 02/05/2020 15:17

C'est peut-être une erreur de date du courrier

Quintard Jean | 02/05/2020 15:17

C'est peut-être une erreur de date du courrier

Quintard Jean | 02/05/2020 15:17

C'est peut-être une erreur de date du courrier

Quintard Jean | 02/05/2020 15:17

C'est peut-être une erreur de date du courrier

Quintard Jean | 02/05/2020 15:17

C'est peut-être une erreur de date du courrier

ESCALLIER | 02/05/2020 15:20

Merci de ces "joyeux" commentaires

ESCALLIER | 02/05/2020 15:20

Merci de ces "joyeux" commentaires

Chantal LAGATTU | 02/05/2020 15:55

Encore un faux

Josiane Cazot | 02/05/2020 16:00

Effectivement

barbara voutsinos svilarich | 02/05/2020 16:48

Mazain est mort en 1661!

Ben | 02/05/2020 18:20

Merci pour la confirmation, j'avais eu un doute et je n'ai pas trouvé d'épidémie avant de "tomber" sur votre page.

martine debain | 02/05/2020 18:45

extraordinaire

Annie martial | 02/05/2020 20:38

Effectivement incohérent pour les dates parlant des morts depuis longtemps et de mme de Grignant qui n’etait Pas sa fille

Annie martial | 02/05/2020 20:38

Effectivement incohérent pour les dates parlant des morts depuis longtemps et de mme de Grignant qui n’etait Pas sa fille

AMELIE STERN | 03/05/2020 08:45

Bonjour à tous, Ce pastiche m' a donné l'occasion de découvrir votre blog et ses articles historiques avec beaucoup d'intérêt. Je me suis amusée à une petite recherche et retrouvé une lettre , vraie celle-ci, rédigée par Mme de Sévigné au Comte de Bussy, un certain avril 1687. Contexte : le 2 Mars 1687 ont eu lieu à Notre Dame de Paris les obsèques royales du Grand Condé, cousin de Louis XIV avec une oraison de Bossuet qui nous dit:"Rien ne manque dans tous ces honneurs, que celui à qui on les rend..." Cette phrase m'interpelle: Nous vivons une période où justement aucun honneur ne peut être correctement rendu à nos morts , puisque nous venons d'inventer et acceptons de leur rendre "un hommage confiné" réduit à une sélection numéraire familiale (20 personnes). Est ce que cette acceptation anthropologique radicale serait un signe encore plus profond du changement à venir de notre société ? Il n'empêche; voici la lettre écrite par Madame De Sévigné au Comte de Bussy.qui rapporte un autre honneur, une autre oraison, celle du père Bourdaloue "À Paris, ce 25 avril 1687. Je commence ma lettre aujourd’hui, et je ne l’achèverai qu’après avoir entendu demain l’oraison funèbre de M. le Prince, par le P. Bourdaloue. J’ai vu M. d’Autun qui a reçu votre lettre, et le fragment de celle que je vous écrivais. Je ne sais si cela était assez bon pour lui envoyer ici : ce qui est bon à Autun pourrait n’avoir pas les mêmes grâces à Paris. Toute mon espérance est qu’en passant par vos mains vous l’aurez raccommodé, car ce que j’écris en a besoin. Quoi qu’il en soit mon cousin, cela fut lu à l’hôtel de Guise ; j’y arrivai en même temps ; on me voulut louer, mais je refusai modestement les louanges, et je grondai contre vous et contre M. d’Autun. Voilà l’histoire du fragment. La pensée d’être fâché de paraître guidon dans le livre de notre généalogie est tellement passée à mon fils, et même à moi, que je ne vous conseille point de rien retoucher à cela. Il importe peu que, dans les siècles à venir, il soit marqué pour cette charge, qui a fait le commencement de sa vie, ou pour la sous-lieutenance. Je suis charmée et transportée de l’oraison funèbre de M. le Prince, faite par le P. Bourdaloue. Il s’est surpassé lui-même, c’est beaucoup dire. Son texte était : Que le Roi l’avait pleuré, et dit à son peuple : Nous avons perdu un Prince qui était le soutien d’Israël. Il était question de son cœur, car c’est son cœur qui est enterré aux Jésuites. Il en a donc parlé, et avec une grâce et une éloquence qui entraîne ou qui enlève, comme vous voudrez. Il fait voir que son cœur était solide, droit et chrétien. Solide, parce que, dans le haut de la plus glorieuse vie qui fut jamais, il avait été au-dessus des louanges ; et là il a repassé en abrégé toutes ses victoires, et nous a fait voir, comme un prodige, qu’un héros en cet état fût entièrement au-dessus de la vanité et de l’amour de soi-même. Cela a été traité divinement. Un cœur droit. Et sur cela il s’est jeté sans balancer tout au travers de ses égarements, et de la guerre qu’il a faite contre le roi. Cet endroit qui fait trembler, que tout le monde évite, qui fait qu’on tire le rideau, qu’on passe des éponges, il s’y est jeté lui à corps perdu, et a fait voir par cinq ou six réflexions, dont l’une était le refus de la souveraineté de Cambrai, et de l’offre qu’il avait faite de renoncer à tous ses intérêts plutôt que d’empêcher la paix, et quelques autres encore, que son cœur dans ses dérèglements était droit, et qu’il était emporté par le malheur de sa destinée, et par des raisons qui l’avaient comme entraîné à une guerre et à une séparation qu’il détestait intérieurement, et qu’il avait réparées de tout son pouvoir après son retour, soit par ses services, comme à Tolhuys, Senef, etc., soit par les tendresses infinies et par les désirs continuels de plaire au roi, et de réparer le passé. 138 On ne saurait vous dire avec combien d’esprit tout cet endroit a été conduit, et quel éclat il a donné à son héros, par cette peine intérieure qu’il nous a si bien peinte, et si vraisemblablement. Un cœur chrétien. Parce que M. le Prince a dit dans ses derniers temps que, malgré l’horreur de sa vie à l’égard de Dieu, il n’avait jamais senti la foi éteinte dans son cœur ; qu’il en avait toujours conservé les principes : et cela supposé, parce que le prince disait vrai, il rapporte à Dieu ses vertus même morales, et ses perfections héroïques, qu’il avait consommées par la sainteté de sa mort. Il a parlé de son retour à Dieu depuis deux ans, qu’il a fait voir noble, grand et sincère ; et il nous a peint sa mort avec des couleurs ineffaçables dans mon esprit et dans celui de l’auditoire, qui paraissait pendu et suspendu à tout ce qu’il disait, d’une telle sorte qu’on ne respirait pas. De vous dire de quels traits tout cela était orné, il est impossible ; et je gâte même cette pièce par la grossièreté dont je la croque. C’est comme si un barbouilleur voulait toucher un tableau de Raphaël. Enfin, mes chers enfants, voilà ce qui vous doit toujours donner une assez grande curiosité pour voir cette pièce imprimée. Celle de M. de Meaux l’est déjà. Elle est fort belle, et de main de maître. Le parallèle de M. le Prince et de M. de Turenne est un peu violent ; mais il s’en excuse en niant que ce soit un parallèle, et en disant que c’est un grand spectacle qu’il présente de deux grands hommes que Dieu a donnés au roi, et tire de là une occasion fort naturelle de louer Sa Majesté, qui sait se passer de ces deux grands capitaines, tant est fort son génie, tant ses destinées sont glorieuses. Je gâte encore cet endroit ; mais il est beau. Adieu, mon cousin ; je suis lasse, et vous aussi. Je t’embrasse, ma nièce, et ton petit de Langheac. Madame de Sévigné

JMarc Michel | 03/05/2020 09:45

Un pastiche certes, mais bien tourné et qui a le mérite de décrasser le cerveau !

Jean-Claude Jugan | 03/05/2020 09:54

Bonjour ! Ayant pourtant écrit voilà quelques années Hara kiri à Chantilly, modeste sonnet traitant de la mort de ce pauvre Vatel, je suis tout de même tombé dans le panneau... Bravo à l'auteur de cette superbe fausse lettre où l'on retrouve malgré tout le style de notre célèbre épistolière.

Paul Storel | 03/05/2020 11:53

Pas félicitations mais lamentable de faire des faux

Paul Storel | 03/05/2020 11:53

Pas félicitations mais lamentable de faire des faux

SOUARN FRANCOISE | 03/05/2020 13:54

Oh!!! Excellent en tout cas ... avez vous le texte original ???

SOUARN FRANCOISE | 03/05/2020 13:54

Oh!!! Excellent en tout cas ... avez vous le texte original ???

Nicole Mathieux | 03/05/2020 15:11

Il me semble,qu’aujourd’hui, Mme de Sévigné aurait écrit : « M. Vatel.... pourvoiT à nos besoins ... » et non pourvoiE ! N’empêche que c’est un excellent pastiche bien apprécié ! Merci

Nicole Mathieux | 03/05/2020 15:11

Il me semble,qu’aujourd’hui, Mme de Sévigné aurait écrit : « M. Vatel.... pourvoiT à nos besoins ... » et non pourvoiE ! N’empêche que c’est un excellent pastiche bien apprécié ! Merci

Marie-Noëlle GIL | 03/05/2020 15:36

Sacré pastis ;) !!

Patrice Charoulet | 03/05/2020 16:10

UN PASTICHE LITTERAIRE A FONCTION POLITIQUE Une fausse lettre de Mme de Sévigné a circulé ces derniers temps sur Facebook. Au lecteur peu versé dans la littérature de ce temps, elle avait un air vraisemblable. Mme de Sévigné y parlait de son amie Mme de La Fayette, du roi, de la peste, de la fable de La Fontaine « Les animaux malades de la peste »...Mais , dès qu'on lisait d'un peu près, des étrangetés sautaient aux yeux. La fausse lettre était datée de 1687 , et la marquise parlait du roi et de...Mazarin ! Ce dernier est mort en 1661 ! Anachronisme d'assez belle taille. D'autres impossibilités factuelles s'y trouvaient que j'épargnerai à mes lecteurs d'ici. Le très gros hic est le suivant : La marquise donnait à croire que le roi et son Premier ministre recommandaient l'usage du masque, pas du masque chirurgical , mais du masque (du « loup » des bals masqués) qui aurait eu le vertu de freiner la peste ! Là, le masque de l'auteur de pastiche tombe. Ce n'est pas le roi qui est nu, c'est le pasticheur. Les connaissances médicales du temps n'allaient pas jusque là.On n'usait que du clystère (lavement) et de la saignée (voir Molière) et Pasteur n'était pas né, pasticheur ! Conjecture politique. Ce pasticheur a voté Macron, admire Edouard Philippe, approuve le décret scélérat de Véran, écoute chaque soir, avec un infini respect, le donneur de chiffres Salomon et, comme Cohn-Bendit, Marcel Ichou, Karine Lacombe et gens "ejusdem farinae", doit penser pis que pendre du ¨Pr Raoult, celui qui teste, diagnostique, isole et traite efficacement les patients atteints du virus dont il est parlé ces temps-ci.

BikePower | 04/05/2020 10:11

"Charles de Lorme, premier médecin de Louis XIII, imagine en 1619 un costume protecteur de la tête aux pieds, sur le modèle de l'armure du soldat : "le nez long d'un demi pied (16 cm) en forme de bec, rempli de parfums, n'a que deux trous, un de chaque côté à l'endroit des ouvertures du nez naturel ; mais cela peut suffire pour la respiration et pour porter avec l'air qu'on respire l'impression des herbes renfermées plus avant le bec." Voilà le masque dont il est question ici !

Patrice Charoulet | 03/05/2020 16:10

UN PASTICHE LITTERAIRE A FONCTION POLITIQUE Une fausse lettre de Mme de Sévigné a circulé ces derniers temps sur Facebook. Au lecteur peu versé dans la littérature de ce temps, elle avait un air vraisemblable. Mme de Sévigné y parlait de son amie Mme de La Fayette, du roi, de la peste, de la fable de La Fontaine « Les animaux malades de la peste »...Mais , dès qu'on lisait d'un peu près, des étrangetés sautaient aux yeux. La fausse lettre était datée de 1687 , et la marquise parlait du roi et de...Mazarin ! Ce dernier est mort en 1661 ! Anachronisme d'assez belle taille. D'autres impossibilités factuelles s'y trouvaient que j'épargnerai à mes lecteurs d'ici. Le très gros hic est le suivant : La marquise donnait à croire que le roi et son Premier ministre recommandaient l'usage du masque, pas du masque chirurgical , mais du masque (du « loup » des bals masqués) qui aurait eu le vertu de freiner la peste ! Là, le masque de l'auteur de pastiche tombe. Ce n'est pas le roi qui est nu, c'est le pasticheur. Les connaissances médicales du temps n'allaient pas jusque là.On n'usait que du clystère (lavement) et de la saignée (voir Molière) et Pasteur n'était pas né, pasticheur ! Conjecture politique. Ce pasticheur a voté Macron, admire Edouard Philippe, approuve le décret scélérat de Véran, écoute chaque soir, avec un infini respect, le donneur de chiffres Salomon et, comme Cohn-Bendit, Marcel Ichou, Karine Lacombe et gens "ejusdem farinae", doit penser pis que pendre du ¨Pr Raoult, celui qui teste, diagnostique, isole et traite efficacement les patients atteints du virus dont il est parlé ces temps-ci.

Pierre | 03/05/2020 17:56

C’est peut-être un pastiche Mais ne sommes nous pas en plein pastiche de vérités et contradictions La lettre est bien tournée et nous distrait de tous ces commentaires et dictats des nombreux « experts «  qui nous abreuvent de leur savoir

Florence Braun | 03/05/2020 19:54

Qui serait l'auteur du pastiche?

Florence Braun | 03/05/2020 20:01

Trop beau pour etre vrai.

Louis-Aimé de Fouquières, hémérologue | 03/05/2020 23:32

Bonjour, j'ai reçu une variante de cette lettre, qui était datée du jeudi, 30ème d'avril 1687. Or le 30 avril 1687 était un mercredi... Décidément Mme de Sévigné paraissait bien fâchée avec le temps.

Boropert monique | 04/05/2020 10:47

Super interessant

Boropert monique | 04/05/2020 10:47

Super interessant

Elisa bierent | 04/05/2020 11:15

Excellent de remettre les choses en Ordre!!!

Claude France Pascal | 04/05/2020 17:53

C'est d'actualité

MJC | 04/05/2020 19:54

Monsieur Jean Marc Banquet d Orx a juste fait un « copier coller » d une lettre hebdomadaire parue sur le site du Bottin Mondain, ce n était qu une succession de pastiches, sur « le confinement vu par... ». J espère qu’il s excusera auprès de Madame Blanche de Kersaint qui a fait paraître ces textes, et ainsi fera un retour auprès de l auteur. C’est tout à fait choquant de s être ainsi attribué ces écrits ! Il est pourtant signifié qu il est totalement interdit de s en servir. Surtout que ces écrits étaient signés. Il pourrait être attaqué pour avoir enfreint à la propriété intellectuelle, connaît il la déontologie ?

Alexandre de La Cerda | 04/05/2020 21:32

Merci de me l'avoir signalé ! Je l'ignorais et je l'ajoute mais à la décharge de J.-M. B. d'O, je pense qu'il a dû lui-même trouver cela sur les réseaux sociaux, et ce n'est pas Mme de Kersaint mais Mme Marie-José Lacourte qui semble en être l'auteur, et ce n'est qu'un petit paragraphe qui a été cité, auquel a été ajoutée la fable de La Fontaine (peut-être eussions-nous dû également demander l'autorisation de Mme de Kersaint pour la publier, cette fable ? Décidément, le confinement "aigrit" quelque peu les esprits...

Marie-Catherine BERNARD | 05/05/2020 02:59

Mon Dieu que de bruit et de remontrances! Un peu d'humour, que Diable! Quelle importance que cette lettre, fort bien tournée, soit un charmant pastiche "à la manière de.."? Je l'ai trouvée bien distrayante et agréable. N'avons nous point besoin d'un peu de facétie et de légèreté, tenus à ce confinement entre nos livres et nos casseroles, ces jours-ci? Pourquoi être si sévères? Et puis pas la peine de se fâcher tout rouge à la lecture de ce texte : point n'est besoin de se plonger dans les archives de nos livres, ressortir nos précieux "Lagarde et Michard"... ou juste pianoter une minute sur Google pour trouver les "erreurs", recouper les dates de la mort des uns et des autres : c'est un pastiche, à l'évidence, et tant mieux! c'est tellement plus drôle de tortiller tous ces personnages pour qu'ils arrivent à correspondre à l'ambiance de ce siècle! Je suis ravie de l'avoir lu, c'est très réussi et il faut être bien fâcheux pour y trouver matière à reproches. Parfois un beau cristal n'est il pas presque aussi brillant que le diamant?

MJC | 05/05/2020 11:09

Merci pour cette réponse. En effet ce n’est qu un pastiche que j ai écrit moi-même pour un petit concours amusant du Bottin Mondain et évidemment rien de véridique. Mais ce fut plutôt désagréable pour moi de le retrouver sur divers réseaux sociaux, certains se l attribuant . Autant pour cela, il aurait fallu demander l autorisation de le produire, autant pour la Fable de La Fontaine, celle ci est bien évidemment du domaine public !!! Il est étonnant que mes autres pastiches n aient pas encore apparu !

Nicole Bonoron | 10/05/2020 13:49

Je suis tout à fait de votre avis, nous avons besoin de légèreté et de dérision !3

de Forges | 05/05/2020 12:18

Il s'agissait donc d'un faux ,en effet les dates ne correspondent pas....et aucune épidémie de peste n'existe à Paris en 1694 ( A noter qu'il en existe une aux amériques à cette date).La suivante sera la célébre peste de Marseille.) Félicitation pour ce site

Marie-Catherine BERNARD | 05/05/2020 12:23

Bonjour MJC, en réponse... à votre réponse, je voudrais juste savoir où pourrais-je trouver vos autres pastiches? J'ai vraiment apprécié celui-ci, et, si c'est possible, je voudrais lire les autres. Quant 'à la propriété intellectuelle, elle a volé en éclats avec les réseaux sociaux : le "copié-collé" est l'arme de destruction massive de sa disparition. Quelque part c'est bien du vol, mais du vol feutré : une façon très désinvolte de "se parer des plumes du paon" en toute impunité. Le râleur sera ridiculisé par un : "du calme, il n'y a pas mort d'homme!". Faut il se résigner? Non si vous n'avez pas peur des multiples procédures. Oui si vous êtes découragé par avance par toutes ces complications. De quoi s'agit il? Tout simplement d'une couleuvre de plus à avaler. Merci de votre talent : le pastiche c'est tout un Art.

MJC | 05/05/2020 19:52

Si depuis plusieurs jours, mon pastiche sur Mme de Sévigné a circulé en faisant du plagiat, je vous adresse mes pastiches (sans évènement réel historique !) dans la totalité, écrits par moi-même lors d'un atelier d'écriture privé, et qui ont paru dans la lettre du Bottin Mondain du jeudi 23 avril 2020 par madame Blanche de Kersaint. Pastiches sur le confinement, à la manière… par Marie-José Lacourte George Sand aurait écrit à Franz Litz Mon cher Franz, Vous me manquez terriblement, ainsi que Frédéric ! La musique aurait tant adouci ces dernières semaines, cloitrée à Nohant ! Je profite de ces journées trop calmes pour terminer un court roman sur la sinistre vie paysanne dans le Berry. Après avoir fait se perdre mon héros, Germain, dans le brouillard, dans une forêt, auprès d’une marre, il retrouvera finalement espoir grâce à la jeune Marie. Un peu comme nous, actuellement, où nous sommes prisonniers de ce confinement, il y aura une vie d’après, une vie d’espoir plus réjouissante. Je vous attends, mais plus tard Anne Frank aurait consigné dans son Journal Depuis quelques jours, non seulement nous nous cachons dans ce minuscule appartement situé au-dessus du bureau de papa, mais nous venons d’apprendre que le confinement est strict pour tout Amsterdam à cause d’une épidémie. Cela ne changera guère pour nous. Nous vivons déjà totalement repliés sur nous, confinés et même entassés. La seule chose que les autres ont et qui me manque tant, c’est de parler à voix haute, chanter à tue-tête, rire à en pleurer ! Heureusement que je t’ai, cher journal, rien que d’entendre le grattement de la mine sur la page blanche cela m’enchante et me fait partir dans un autre monde plus gai ! Confinons-nous au mieux ! Alphonse Daudet fera parler la chèvre de Monsieur Seguin Ce n’est pas tout d’être jolie avec mes sabots noirs et luisants, avec mon long poil blanc, ma barbiche et mes cornes zébrées… mais je m’ennuie attachée à ce pieu, confinée dans ce pré où l’herbe est pourtant bien tendre. J’aimerais partir gambader dans la bruyère là-haut dans la montagne. Monsieur Seguin me dit qu’il y a du danger, mais, je suis sûre que je ne crains rien, et puis je saurais, pecaïre ! me défendre ! Ce n’était pas le virus qui la confinait, mais ce fut bien le loup qui dévora Blanquette ! L’herbe n’est pas plus verte ailleurs ! La Comtesse de Ségur laissera Sophie s’exprimer Sophie – « ma Bonne, ma bonne… voulez-vous m’aider à atteler Cadichon à la cariole ? Maman n’est pas là, et si on fait vite, elle ne s’apercevra même pas de mon absence. Mina – voyons, Sophie, vous savez bien que vous avez interdiction de sortie, soyez raisonnable ! Sophie – mais je m’ennuie vous savez, je ne vois plus mes amies Camille et Madeleine. Je voudrais aller les chercher. Et puis, je ne comprends rien à ce « connifant » ! Mina – Confinement, Sophie. On ne doit sous aucun prétexte sortir du Château de Réan, vous le savez, autrement, le virus entrera et vous serez bien malade. Sophie – Le virus est déjà entré dans la maison, il a rendu ma poupée laide, sans yeux et toute malade… Mina – Voyons, Sophie, vous savez bien ce qu’il est arrivé à votre belle poupée ! Et ce virus peut vous faire pareil si vous sortez ! » Obéissez ! Madame de Sévigné écrit à sa petite fille Pauline de Grignan Surtout, ma chère enfant, ne venez point à Paris ! Plus personne ne sort de peur de voir ce fléau s’abattre sur nous, il se propage comme un feu de bois sec. Le Roi et Mazarin nous confinent tous chez nous. Cela m’attriste, je me réjouissais d’aller assister aux prochaines représentations d’une pièce de Corneille dont on dit le plus grand bien. Nous nous ennuyons un peu et je ne peux plus vous narrer les dernières intrigues à la Cour, ni les dernières tenues à la mode. Heureusement avec ma chère amie, Marie-Madeleine de Lafayette, nous nous voyons discrètement, et nous nous régalons des Fables de La Fontaine, dont celle, très à propos, « Les animaux malades de la peste » ! « Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés » Molière convoque Argan, son cher malade imaginaire, sur scène Argan – « Vite, vite Toinette, il me faut un masque, un masque, te dis-je, vite ! Je sens déjà les miasmes qui montent… Toinette – Diantre soit fait de votre impatience ! Argan – Ah ! chienne, je vois bien que tu ne l’entends pas arriver ! Il va nous prendre tous, nous détruire la cervelle, nous ramollir les viscères, nous grignoter les entrailles ? nous ronger les os… vite, fais appeler les Diafoirus… ah… je me sens mal ! Toinette – Parbleu, mettez donc votre masque et vos gants avant que la « bête » ne vienne vous crever les yeux, vous ronger l’esprit et vous salir les mains. Bigre, personne ne bouge ! » Il faut rester chez soi ! Marie-José Lacourte

Marie-Catherine BERNARD | 05/05/2020 12:40

Un faux... un faux... tout est une histoire d'intention : un faux c'est un plagiat, il y a de la dissimulation là dessous, tandis qu'un pastiche, voire une parodie, sont faits pour s'amuser et amuser ses lecteurs, la différence est d'importance! En tout cas ce pastiche-là nous occupe beaucoup et a été maintes fois récupéré par des personnes s'en attribuant la paternité : c'est donc une belle réussite. Bravo à l'auteur!

Cph | 05/05/2020 15:26

Ce que vient de pister MJC dénote un manque d’élégance Et de déontologie de la part de ce monsieur qui n’est même pas capable de reconnaître que ce pastiche n’est pas de lui .... pffff.....

Alexandre de La Cerda | 05/05/2020 15:35

AJUSTEZ DONC VOS LORGNONS... et lisez ce que j'ai répondu à l'auteur de ce "pastiche" (et ce que j'ai ajouté en fin d'article) : "Merci de me l'avoir signalé ! Je l'ignorais et je l'ajoute mais à la décharge de J.-M. B. d'O, je pense qu'il a dû lui-même trouver cela sur les réseaux sociaux, et ce n'est pas Mme de Kersaint mais Mme Marie-José Lacourte qui semble en être l'auteur, et ce n'est qu'un petit paragraphe qui a été cité, auquel a été ajoutée la fable de La Fontaine (peut-être eussions-nous dû également demander l'autorisation de Mme de Kersaint pour la publier, cette fable ? Décidément, le confinement "aigrit" quelque peu les esprits"...

MJC | 05/05/2020 19:00

Merci pour votre réponse. Par contre je ne vois vraiment pas le rapport avec ce que dit Mr de la Cerda pour demander l autorisation auprès de Mme de Kersaint le fait de publier une fable de La Fontaine. Celles ci sont depuis longtemps du domaine public !!!

Alice | 05/05/2020 17:15

Beaucoup de gens ont écrit des articles sur la façon dont ils ont été aidés, mais je suis très reconnaissant à ce grand homme qui m'a ramené mon ex-mari, ce témoignage est une histoire vraie et je m'appelle Alice, quand je suis entré en contact avec cet homme, c'était aussi à travers un témoignage écrit à son sujet pour aider à guérir le virus de l'herpès et j'ai également rencontré de nombreux témoignages sur la façon dont il a aidé les autres dans leur vie.Revenir avec un ex est l'un des sentiments les plus intimes que beaucoup de gens aimeraient expérience d'autant plus que ces souvenirs avec notre ex obscurcissent toujours notre esprit lorsque quelqu'un d'autre fait certaines de ces choses que notre ex faisait, j'étais un parent célibataire de deux garçons pendant près de 6 ans et bien que mon ex mari ne restait pas avec moi et le les enfants je souhaite toujours qu'un jour il revienne vers moi, ce médecin que j'ai rencontré connu sous le nom de Dr Fayosa m'a aidé avec mes souhaits et je suis heureux d'écrire sur ce site que mon ex mari est de retour avec moi et je suis très heureux de partager le témoignage avec tout le monde donc t chapeau eux aussi peuvent rencontrer ce grand médecin et résoudre leurs problèmes, je ne sais pas ce que les autres pourraient ressentir à propos de ramener leur ex dans leur vie mais je sais toujours qu'il y a une bénédiction déguisée avec une seule reconnexion avec un ex , Si vous voulez réussir à récupérer votre ex ou faire face à un problème d'infertilité, contactez ce grand homme, le Dr Fayosa à l'adresse e-mail (Fayosasolusionhome@gmail.com) ou directement sur whats-app +2348151918774

Martineau | 06/05/2020 15:39

Bravo pour ce bon commentaire

Dormeyer James G. | 18/05/2020 17:35

Heureuse mise au point...

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