A l’horloge du temps,
Le Destin balance, hésite
Entre adieu et bonjour,
Entre nuit et lumière…
Dans le brouillard et la grisaille,
L’incertain du petit jour,
De belles formes se dessinent
Ou, plutôt, se devinent…
Du côté d’un bosquet de rêves :
Sont-ce des anges ou des cygnes ?
On ne sait au juste.
Des ailes blanches, toutes blanches
Battent commes des cœurs,
Scintillent, telles des étoiles,
Et ce frisson virginal
Nous parle d’espérance !
Pierre Espil - Janvier 1999-