J’ai toujours été intéressé par l’actualité mais aussi par les faits divers et culturels. Avant d’effectuer mon stage chez Baskulture, j’ai eu l’occasion et la chance de faire mes armes à « Paris Match » lors de mon expérience professionnelle de première année.
Affecté à la partie rédaction web, je jouissais d’une certaine liberté dans les sujets que je voulais aborder. Sous le bon œil de Caroline Mangez, ma rédactrice en chef, je rédigeais des papiers qui étaient publiés sur le site web de Paris Match. J’ai également eu l’opportunité « d’aller sur le terrain » en accompagnant la reporter Émilie Blachere sur la place de la république où se déroulait la contestation populaire « nuit debout ». A l’issue de cette mission, les témoignages que j’avais récoltés sur ce mouvement social précurseur des gilets jaunes avaient été publiés sur la version print de Match.
D’autres missions m’étaient également confiées : veille médiatique, recherche d’informations historiques… J’ai été envoyé sur les lieux du célèbre cirque tzigane Romanes afin de les interviewer sur les difficultés qu’ils connaissaient à l’époque.
Fondé en 1949 par le journaliste, historien et homme de lettres Paul Gordeaux, Paris Match a su traverser les époques tout en conservant son identité et son authenticité. Le premier numéro est paru le 25 mars 1949 avec Winston Churchill en couverture. Dans les années 1980 le groupe Lagardère fait l’acquisition de Paris Match. L’hebdomadaire connaît alors à cette époque un succès fulgurant grâce à ses couvertures people et ses photos exclusives.
« Le poids des mots, le choc des photos », cette célèbre devise, véritable ADN de l’hebdomadaire, reflétait parfaitement la ligne éditoriale si particulière de Match. En 2008 le slogan change pour « la vie est une histoire vraie ». Depuis juin 2009, le magazine est également disponible en numérique.
Les locaux de Lagardère Active sont situés à Levallois-Perret. La rédaction de Match était un open space agréable, moderne et très confortable. L’équipe était composée de deux ou trois stagiaires, trois pigistes et le reste était des photographes, des grands reporters qui partaient souvent dans des pays lointains.
Une cantine était mise à disposition pour les employés de Lagardère Active filiale hébergeant Match, aujourd’hui devenue Lagardère News. Les restructurations furent importantes depuis qu’Arnaud Lagardère repris les rênes de la maison-mère. Une certaine nostalgie d’une époque opulente des grandes années de Match habitait les esprits de certains grands reporters. Néanmoins cet hebdomadaire continue d’être un média fort influent en France.
Légende : Louis d’Arcangues à "Lagardère Active" avec Émilie Blachere