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Tribune Libre
Le cholestérol, faut-il en avoir peur ?
Le cholestérol, faut-il en avoir peur ?

| Dr Pascal Trotta 1694 mots

Le cholestérol, faut-il en avoir peur ?

La peur du cholestérol a été créée, entretenue puis aggravée par les multinationales qui vendent les médicaments chimiques pour baisser artificiellement le taux de cholestérol dans le sang. Or il ne faut pas avoir peur du cholestérol car le cholestérol EST L’HORMONE DE LA VIE ! 

Voici donc les conseils d'un médecin nutritionniste spécialiste de la médecine naturelle pour prévenir réellement les maladies cardio-vasculaires tout en gardant un bon taux de cholestérol.

Non n’ayez pas peur du cholestérol !  Un médecin vous explique pourquoi. Attention cet article va à l’encontre de beaucoup d’idées reçues et toutes faites. Un autre discours que le discours dominant qui inonde les médias et de celui de la propagande de BigPharma.

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L’occidental et l’esquimau ©
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Comme l’indique ce dessin, à gauche vous avez un occidental qui a 2 g de cholestérol et à droite un esquimau qui a 6 g. L’occidental souffre, notamment aux États-Unis, de 10 fois plus d’infarctus que l’esquimau alors que son taux de cholestérol est trois fois inférieur. Ce n’est donc pas le taux de cholestérol qui est à l’origine des infarctus mais la qualité de ce cholestérol. C’est ce que le Dr Trotta va vous expliquer.

Après 12 ans d’études de médecine, 20 ans de pratique du radiodiagnostic et 15 ans de médecine nutritionnelle, et après avoir étudié et comparé les différentes causes des maladies et notamment cardio-vasculaires, le Docteur Trotta peut vous affirmer ceci :

1/  le cholestérol est l'hormone de la sexualité, donc de la vie. 

En effet le cholestérol est le noyau chimique à l’origine de la synthèse des hormones sexuelles : testostérone pour l’homme, progestérone puis œstrogène pour la femme.  Si on baisse artificiellement avec un médicament chimique votre cholestérol, vous allez baisser votre taux de ces hormones, à l’origine d’une baisse de la virilité pour les hommes et de le féminité pour les femmes. 

Synthèse de la Vitamine D dans la peau, à partir du cholestérol.

2/ Le cholestérol est l'hormone du squelette et de l’immunité.
C’est à partir du cholestérol qu’est synthétisée votre vitamine D dans la peau sous l’effet des rayons solaires.
Vitamine D qui favorise la solidité de notre squelette, et de notre immunité.
Or nous sommes à peu-près tous carencés en Vitamine D.
Donc n’aggravez pas votre carence en Vitamine D en baissant le cholestérol dont vous avez besoin pour fabriquer votre vitamine D. Ce n’est que du bon sens.

3/ le cholestérol est l'hormone anti-inflammatoire

À partir du cholestérol est synthétisé également le cortisol, l’anti-inflammatoire naturel dont nous avons besoin.
Si l’on vous baisse artificiellement votre taux de cholestérol, vous aurez beaucoup plus de douleurs et votre corps qui ne souffrait pas deviendra douloureux petit à petit. 
Ce cholestérol permet donc la synthèse des hormones qui favorisent la vie , la solidité de notre squelette, notre défense naturelle contre l’inflammation et une grande partie de notre immunité.
UNE FAKE NEWS propagée depuis 40 ans :  On nous dit que le cholestérol élevé est à l’origine des maladies cardio-vasculaires et qu’il faut, si celui-ci dépasse 2 grammes prendre des médicaments contre le cholestérol. Ceci est faux.

Voici, pour vous éclairer un extrait du livre « l’alimentation, la première médecine » du Dr Trotta sur les maladies cardio-vasculaires :
L’alimentation et les Maladies cardiovasculaires, page 155-157 :
Les meilleures études sur les relations entre l’alimentation et les maladies cardio-vasculaires sont celles de Renaud et de Lorgeril qui ont démontré aux yeux du monde et surtout des Américains ce que l’on appelle maintenant le fameux paradoxe français (« The French paradox »).
(Cf le régime santé de Serge Renaud, éd. Odile Jacob).

Ils ont étayé leur argumentation sur 6 constats:

1/ Ce ne sont pas les gènes qui sont les facteurs protecteurs mais l’environnement.
Les japonais sont ceux qui ont le moins d’infarctus au monde. Or si vous transférez un Japonais aux USA, lieu de la plus forte mortalité cardiovasculaire, et si ce japonais adopte le mode de vie et la nutrition des américains, son risque cardiovasculaire ne sera plus celui de son origine génétique japonaise mais celui de son mode de vie Américain.
Et cela est vrai en sens inverse : des Australiens à fort risque cardiovasculaire qui ont émigré en Crète, ont vu leur risque cardiovasculaire chuter jusqu’à celui des crétois, l’un des plus bas des monde avec ceux des japonais.

2/ Ce n’est pas le cholestérol qui est le facteur de risque mais la position des acides gras sur la molécule de graisse.
Ainsi les crétois qui ont un taux de cholestérol voisin des Américains ont 20 fois moins d’infarctus. Pourquoi ? Car les crétois consomment de l’huile d’olive et les Américains des graisses saturées.
Ce que je vous ai dit au chapitre sur les oméga3 est clairement démontré dans ces études nutritionnelles de population. Les peuples qui consomment des graisses poly-insaturées de poissons (japonais, esquimaux)
et mono-insaturées d’olive (les crétois) et de canard (sud-ouest de la France) sont ceux qui ont l’incidence et la mortalité cardiovasculaire la plus faible du monde. Par contre les peuples qui consomment le plus de produits laitiers
et donc de graisses saturées (Finlande, USA, Hollande) sont ceux qui ont la mortalité coronarienne (infarctus) la plus élevée.    

3/ C’est le vin qui protège les Français de l’infarctus.
Alors que les Français ont les mêmes facteurs de risque que les Américains (âge, pression artérielle, cholestérol, tabac, consommation de graisses saturées 
(surtout dans le nord de la France), leur mortalité par infarctus est deux fois et demi inférieure. Pourquoi ?
Il est intéressant de constater que plupart des médicaments prescrits par Hippocrate contenaient du vin.
Que Heberden, le découvreur de l’angine de poitrine, recommandait l’utilisation de vin dans son traitement.
Ainsi Serge Renaud, en étudiant les statistiques mondiales de l’OMS sur la mortalité coronarienne et celles du World Drink Trends pour la consommation d’alcool, en vint à la constatation suivante en 1989 :
il existe une relation linéaire entre le consommation d’alcool et la mortalité coronarienne.
Les habitants qui boivent le moins d’alcool sont ceux qui ont le plus d’infarctus. Et la relation est encore beaucoup plus forte, celle d’une courbe exponentielle, avec la consommation de vin.
Autrement dit plus que l’alcool, c’est le vin qui protège contre l’infarctus. C’est ce qui fait le « paradoxe français » : nous consommons beaucoup de graisses saturées dans le nord (laitages) et mono insaturées dans le sud (canard) et nous avons plus de 2 fois moins d’infarctus que les américains alors que nous avons les mêmes risques cardiovasculaires.

4/ Ce n’est pas le taux de cholestérol qui fait le risque de la maladie cardio-vasculaire mais la qualité des graisses de votre sang.

Ce n’est pas le taux de cholestérol qu’il faudrait mesurer mais le rapport des acides gras, acides gras saturés (acide arachidonique (AA)  sur  acide gras poly-insaturé (EPA).
C’est ce taux AA/EPA qui détermine le risque de maladie cardio-vasculaire. Au Japon et chez les esquimaux il est de 1-2, normal.
Aux États-Unis il est de 20 avec risque cardio-vasculaire maximal.
En Europe il est plutôt aux alentours de 1.
Pour avoir un risque cardio-vasculaire minimal, il faut donc baisser ce ratio aux alentours de 2-5 .
Malheureusement cette mesure n’est pas remboursée par la sécurité sociale ce qui est une erreur  et donc ce dosage coûte cher et peu de médecins le prescrivent.
Personnellement je ne mesure pas mon taux de cholestérol (je m’en fiche), je mesure ce ratio qui est le vrai marqueur du risque de maladie cardio-vasculaire.

5/ Depuis 30 ans les « normes » internationales du cholestérol ne font que baisser alors que le taux d’infarctus du myocarde qui était de 150 000/an en France en 1990 n’a lui pas baissé. c’est étrange non ?
Comme si l’on voulait que de plus en plus de gens aient peur du cholestérol (pour que plus de gens prennent le médicament ?, c’est ce qu’on appelle « élargir les prescriptions »).
Car un taux de 2,8 g était considéré comme normal en 1990 et maintenant au dessus de 2 g on vous dit qu’il faut vous traiter. C’est comme les normes de tension artérielle qui ne font que baisser, c’est encore bizarre ça.

6/ Les statines, les principaux médicaments contre le cholestérol baissent effectivement de façon très importante le taux de cholestérol dans votre sang mais ont des effets secondaires qui limitent considérablement leur utilisation à long terme.
L’accumulation dans votre sang des précurseurs du cholestérol risque dintoxiquer votre foie et vos muscles. J’ai pratiqué de nombreuses échographies hépatiques pour des transaminases élevées qui étaient dans la plupart des cas dues à ces médicaments anti-cholestérol.
De nombreux patients également arrêtent ces médicaments pour les douleurs musculaires dues à l’accumulation de ces précurseurs dans vos muscles .
Et la baisse trop importante du taux de cholestérol dans votre sang est à l’origine d’une baisse du cortisol, de la vitamine D, et de vos hormones sexuelles et augmente aussi le risque de dépression, dAlzheimer, de diabète et de cancer.

Voici donc les conseils pratiques du Dr Trotta pour réduire votre risque d’infarctus et de maladies cardio-vasculaires, et ceci de façon tout à fait naturelle :

Adoptez le régime crétois : c’est aussi efficace, si ce n’est plus, que n’importe quel médicament anti cholestérol.
Mangez moins de viande et plus de poissons (2 fois/ semaine c’est suffisant pour baisser considérablement le risque).
Ne buvez plus de lait. Consommez peu de yaourts ( moins de 3 fois/ semaine).
Si vous aimez les fromages, variez entre fromages de vache, brebis et chèvre.
Mangez des légumes à chaque repas. Cuisinez à l’huile d’olive mais pas au beurre.
Remplacez les margarines, la crème, l’huile de tournesol par l’huile de colza (toujours extra-vierge et de première pression à froid).
Buvez du vin rouge à table en quantité raisonnable (1-3 verres par jour).

Et si votre risque cardiovasculaire est fort et/ou que vous n’aimez pas les sardines prenez 2 capsules d’OMEDOCTA / jour

Portez vous bien !

Pour en savoir plus : https://www.dr-trotta.fr/le-cholesterol-est-l-hormone-de-la-vie.html

Vidéo du Dr Trotta sur le cholestérol : https://youtu.be/Xphnc4uPeFI

Dr Pascal Trotta
Ancien Interne des Hôpitaux de Paris, Médecin Spécialiste, Radiologue, homéopathe, Fondateur de l'Institut de Médecine Naturelle de Saint Sébastien
Paseo de los Fueros, 3 - 20005 San Sebastián, Pays Basque

www.dr-trotta.fr
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sur place.  
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Tel : (00-34) 943 059 203

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FORESTIER Jean-Pierre | 07/08/2022 11:04

Merci Docteur Trotta « La disparité des Homo sapiens vis-à-vis de la gestion des graisses et du cholestérol fait partie « de la grande faculté d’adaptation qui fait l’homme » comme celle des Inuits (et des ours polaires), comme celle des centenaires. Il n’existe pas de « normalité », ni dans le taux de « bon cholestérol », ni dans celui du « mauvais », mais des gestions inappropriées ou appropriées des graisses par l'organisme, notamment par le cerveau. Les statines, et autres hypocholestérolémiants, ne devraient être prescrits qu'en fonction de l’individu et pas en fonction de « normalités ». Les centenaires ont un taux étonnamment élevé de « mauvais cholestérol ». Cette « anomalie » ne les a pas tués puisqu’ils sont centenaires. » Voir https://www.beaubiophilo.com/2018/01/le-secret-gras-des-centenaires.html Je peux témoigner que la dépression provoquée par les statines peut même conduire au suicide, ou à une paralysie des membres inférieurs (heureusement provisoire, mais avec séquelles) https://www.beaubiophilo.com/

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