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Tradition de la semaine
Cathédrale de Bayonne : le centenaire de la mort du Bienheureux Charles d'Autriche
Cathédrale de Bayonne : le centenaire de la mort du Bienheureux Charles d'Autriche

| Alexandre de La Cerda 358 mots

Cathédrale de Bayonne : le centenaire de la mort du Bienheureux Charles d'Autriche

Vendredi 27 mai à 16h se déroulera une conférence de S.A.I. et R. Carl Philippe d'Autriche (petit fils de l'Empereur) qui précédera la messe à la cathédrale de Bayonne officiée à 17h par Mgr Aillet pour le centenaire de la mort du Bienheureux Charles d'Autriche - un vin d'honneur suivra la messe dans le cloitre (à 18h).

L’empereur Charles est une grande figure, même si son règne n’a duré que deux ans. Il aimait beaucoup tous les nombreux peuples de l’empire d'Autriche-Hongrie et ceux-ci le lui rendaient bien. Souvent présent avec ses soldats sur le front, il fît beaucoup pour atténuer les souffrances et sauver des vies. 
Sa première initiative en montant sur le trône en 1916 au milieu de cette terrible Ière guerre mondiale, fut de négocier en coulisses avec la France une paix séparée pour mettre fin au plus vite à l’odieuse boucherie qui coûta tant de vies à nos pays en guerre. 
Il avait le soutien du pape Benoît XV mais certains dirigeants de l’époque (en particulier Clemenceau, désireux à tout prix d'installer son ami Bénes à la tête d'une Tchécoslovaquie détachée de l'Empire d'Autriche-Hongrie) étaient opposés aux idées et projets de l'empereur Charles. 
Anticléricaux ou partisans de la guerre « jusqu’au bout », ils ne permirent pas le succès de cette opportunité de paix inspirante. Peut-être aurait-on alors évité Verdun et tant d’autres batailles meurtrières de tous côtés en Europe !
L’empereur Charles était un homme de paix, très croyant, proche de tous, surtout des plus pauvres (il avait créé le premier ministère des affaires sociales au monde). Il sera d’ailleurs le seul chef d’Etat laïc du XXème siècle à être béatifié (en 2004 par le Pape Jean-Paul II).
L’empereur fut déporté avec sa famille à Madère car la politique européenne d’alors voulait à tout prix que l’empereur soit le plus éloigné possible de ses peuples et coupé de tout. C’est là qu’il est mort, d’une pneumonie, sans les soins les plus élémentaires, soutenu inlassablement par son épouse qui attendait son 8ème enfant. Il avait à peine 34 ans.
Sa famille partit alors vivre au Pays Basque, à Lequeitio / voyez notre article https://baskulture.com/article/zita-la-dernire-impratrice-dautriche-au-pays-basque-3032  

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